The Angel off Devil tome deux LOGAN

Logan

Merde !

On est dans le bureau du Prez pour discuter du con des Diablios. Cela fait plusieurs jours que je cherche un truc sur lui mais rien.

J'ai approfondi mes recherches sur leur compte et bingo des frais venant de Chicago. Ponctuels et situés dans un quartier, des paiements d'hôtel, de resto, toujours le même. Alors Nicolas à contacter son pote et ils ont trouvé une nana.

Lorsque l'on me passe sa photo, je me fige dessus. Aller savoir pourquoi ? Je ne sais pas, je suis là à la fixer, contemplant ce petit visage angélique avec des immenses yeux verts. Elle a une petite bouche pulpeuse et de magnifiques cheveux blonds. Pas de couleurs, non sa vraie carnation. Elle est minuscule mais une image flotte devant mes yeux, son petit corps lové contre le mien parfaitement à sa place.

Je suis conquis, pourtant ce n'est pas mon style, je ne veux pas de femmes dans ma vie. Que des emmerdes, je le sais, je l'ai vécu pendant toute mon enfance, la tyrannie de ma mère vis à vis de mon père. Même si je hais mon vieux, elle je la vomit.

Donc même si je n'aime pas m'envoyer des fleurs c'est grâce à moi que l'on tien un truc. Je suis un hacker très doué. Je suis le capitaine de ce MC, un statut respecté et j'ai tout fait pour.

J'essaie d'être juste mais joue aussi beaucoup de mes poings. Pour survivre dans un club, il faut être impitoyable ou alors tu te fais baiser ou tuer. Alors comme aucun de ces choix me tentent, je me suis endurci et me suis fait une place depuis mon arrivée.

J'ai fugué de chez mes vieux et c'est en essayant de voler dans une des sacoches d'une moto que je me suis fait prendre. Le Prez à cette époque était le père de Nicolas, un salaud de première. Je me suis ramassé une de ses dérouillée que je me demande encore comment je n'en suis pas mort.

Laisser là sous la pluie dans le caniveau, vomissant et pleurant sous la douleur. Je croyais ma dernière heure arrivée quand une main c'est tendue. J'ai rencontré deux yeux d'un bleu irréel me fixé et j'ai attrapé ses doigts. Depuis je ne le regrette en rien, il est devenu mon ami et mon Prez.

En ce moment, il n'est pas au top de sa forme, il est amoureux de sa demi-sœur par alliance. Et quand vous connaissez cette jeune femme, vous comprenez pourquoi il en chie. Nous on rigole bien, elle est marrante avec ces conneries.

Mais ce qui le rend intenable c'est qu'elle est en danger et après ce qu'elle a subi, on le comprend. Nous sommes en confinement, moi personnellement cela ne me dérange pas, je suis derrière mes écrans. Mais ne vous trompez pas, je suis aussi très souvent sur le terrain. Nicolas ne nous laisse pas nous encroûter, on a un entraînement intensif.

Alors comme j'ai du mal à rendre cette maudite photo, on me charrie gentiment mais quand quelques semaines après on doit se rendre à Chicago pour enlever la nana je me porte presto volontaire. Personne ne doit lui faire du mal, cela a été mes pensées, merde !

Il faut que je la rencontre, elle me hante nuits et jours. On ne sait pas grand chose sur elle, une femme propre sur elle, des revenus modeste, un boulot simple mais qui est-elle ? Pourquoi les Diablios la surveillent ? Et surtout pourquoi, je n'arrive pas à me l'enlever de l'esprit ?

J'ai baisé plusieurs brebis, me disant qu'il fallait relâcher la pression, mais rien que dalle, elle est là présente me souriant.

Enfin Chicago est là, on ne sait pas arrêter, faisant défilé le bitume sous nos bolides. Une sensation de liberté m'envahi à chaque fois que je sens le moteur rugir. Je suis le roi du monde face à la rapidité et la puissance des chevaux sous moi. J'aime la vitesse et j'ai joué avec ma vie plusieurs fois. Encore une chance que notre VP est toubib et que l'on a un dispensaire pour nous rafistoler. J'en garde quelques cicatrices mais cela ne m'empêche pas à chaque fois de jouer avec le vent.

Une fois que l'on a pénétré dans ce miteux appartement, je ne vois pas beaucoup de mobiliers, c'est propre mais il y fait froid. Une agréable odeur de muguet me pénètre et sans savoir pourquoi me détend. Non ce n'est pas l'arôme d'un produit de détergeant mais bien celle de la plante. Un subtil parfum qui m'envoi dans un champ de ses fleurs ou de multitude papillons volettent au-dessus sous les chauds rayons du soleil.

Merde ! Pourtant je n'ai pas fumé d'herbes depuis longtemps. Nicolas ne veux plus, ils nous veux en pleins possession de nos corps et esprit par la même occasion.

Quand je lui pose un tampon d'éther sur la bouche, la belle se débat violemment. Elle a une sacré force mais voilà que ce petit merdeux lui envoi une beigne.

Je vois rouge et je me jette sur lui. Il a du répondant mais moi j'ai ma rage. Je lui assène un direct dans la mâchoire et un dans l'estomac.

Notre Prez est en colère mais je m'en fous, il n'avait pas le droit de la toucher. Je retire mon bandana rouge pour la ballonner, des fois qu'elle se réveille. Mais je ne crois pas quand je remarque l'hématome qui commence à se former sur sa pommette. Je grince des dents.

Elle est si petite dans mes bras, je la serre contre moi et on cours à la camionnette. C'est moi qui la ramènerais à Los Angeles, je ne laisse pas ce merdeux avec elle.

Vu le regard de Nicolas, je crois qu'à mon retour je vais morfler car il a tendance à punir avec ses poings et ami ou pas il ne les retiens pas. Mais avant que l'on en parle, il reçoit un appel qui le fait hurler.

Marie à disparu, il ne manquait plus que ça, en plus elle a foutu le feu au MC.

Alors sur ses ordres, je fais mon maximum pour les brancher avec mon PC portable pour les brancher sur les caméras mais je ne peux faire mieux. Il n'a pas assez de puissance pour contenir tous mes logiciels que je me sers habituellement. Puis les codes sont compliqués et je ne peux expliquer comment je fais, il faut que cela soit moi derrière l'écran pour savoir quoi faire.

Ils se mettent en route et moi j'ai ordre de ne pas traîner. Je ne compte pas le faire mais voilà mon regard se porte sur ce petit corps recroqueviller.

Je monte à l'arrière pour mieux l'installer, la recouvre et décide de ne pas l'attacher avec ses chaînes. Non pas questions.

Elle est belle malgré ce pyjama horrible qu'elle porte. Je sens mon sexe durcir.

Et merde ! Je suis mal barré.