L'Amour ou la Mort lol

Chapitre 7

Ce chapitre à été compliqué écrire, et c'est sûrement pire à lire. Je vous souhaites bonne chance et j'espère que c'est assez simple à imaginer.

***

- Nous allons pouvoir partir à présent, annonça Iwaizumi.
Le colonel allait annoncer le départ, quand des cris se firent subitement entendre.
"ILS ARRIVENTS !!! ILS SONT LA !!!" criaient des voix inconnues.
Puis on entendit le son des olifants à travers les immenses murs qui protégeaient le Royaume.
Dans la ville, tout était soudainement agité. Les femmes et les enfants, quelques hommes parfois, cherchaient à se cacher. Les plus vaillants se dirigeaient dans les remparts, arme à la main ; bien qu'au fond, il était déjà mort de peur.
- Putain... murmurèrent Bokuto et Kuroo en coeur d'une voix inquiète.

Les orques étaient encore alignés devant les murs immenses quand Bokuto, Kuroo et Akaashi arrivèrent sur les remparts.
Un des orque, le plus grand, était devant tout le monde, comme un Roi qui s'adresse à son peuple. Il guidait sa monture de droite à gauche et criait des paroles. D'ailleurs, sa monture n'était pas un cheval. La créature était grosse, avait de long poil, et gros museau pleines de dents sans doute très aiguisées. Le grand orque n'était pas le seul à en posséder une, plusieurs de ses hommes en avaient aussi.
Ils étaient nombreux. Et vu leurs machines de guerre, il était aussi organisés.

- Attendez... ordonna Iwaizumi avec un signe de main à ses alliés pour leur indiquer de ne pas bouger.

Arc en main, flèche dans l'autre, Akaashi était près à tirer.
Iwaizumi attendit que les orques fassent un premier mouvement. Ce geste validait sur l'ennemi voulait se battre, qu'il était prêt à mourir.
- Préparez-vous, ajouta-t-il.
Il attendit que les orques soient assez prêt avant d'hurler à pleins poumons :
- TIREEZ !!!
À cet instant, tout s'accéléra. Les orques chargèrent leurs machines de gros rochers afin de les projeter dans le mur, tentant de tuer quelques hommes. D'autres accélèrent l'allure vers les murs, transportant de quoi l'escalader. 
De leur côté, les elfes et quelques humains tiraient des flèches. L'agilité des elfes à l'arc fit beaucoup de morts.
Au bout d'un moment, on entendit de gros claquements réguliers. C'était l'ennemi qui essayait de casser la grande porte. Alors des humains s'élancèrent vers celle-ci pour la bloquer. Par précaution, d'autre attendait, arme à la main, prêts à combattre.

Sur les remparts, on repoussait les échafaudages qu'installaient les orques, quelques ennemis se firent écraser.
Puis ce fut au tour des humains et des elfes de se faire écraser. Un rocher venait de s'écraser sur les murs, juste à côté d'Oikawa. Une fissure se fit et le Roi des elfes manqua de tomber. Mais heureusement, Iwaizumi l'avait rattrapé juste à temps à l'aide d'un seul bras.
- Me voilà décoiffé, dit l'elfe en passant sa main dans ses cheveux.
Le colonel soupira, son ami était irrécupérable.

Akaashi tirait ses flèches sans ne jamais s'arrêter. À chaque fois, elles arrivaient parfaitement dans ses cibles. À côté de lui, Bokuto était assis par terre, caché derrière le petit muret pour se protéger des projectiles lancés par les orques. Le décoloré regardait le brun avec admiration. Des fois, il se retournait vers le champ de bataille pour voir les flèches de son nouvel ami transpercer le cœur des ennemis.
- Tu es doué ! J'espère qu'on va pas se fâcher toi et moi... J'ai pas envie de finir comme eux.
- Ne t'en fais pas, tu n'auras même pas le temps de souffrir, répondit Akaashi en lui accordant un bref regard.

Un messager vint voir Iwaizumi, entouré de deux gardes pour le protéger.
- Colonel, le Roi demande que vous vous éloignez du royaume. Vous mettez les civils en danger.
- Pour l'instant ce sont mes soldats qui sont en danger, dit-il en essayant les sourcils froncés, commençant à s'énerver à la simple mention du Roi. Et puis on ne peut pas sortir maintenant. Les orques risquent de rentrer pendant que nous sortions.
- C'est un ordre du Roi ! Vous devez partir ! dit le messager d'une voix plus forte.
- Facile à dire quand on se promène tranquillement dans le royaume, entouré de deux garde et sous la protection du Roi ! On ne peut pas sortir !
- Iwa-chan...
- Retourne a l'abris avec le Roi, le champ de bataille n'est pas pour les gamin, dit-il sans prêter attention à Oikawa. Tu reviendras me parler quand tu seras assez grands pour comprendre que ce sont les soldats en danger. Pour l'instant, les civils vont très bien. Et ne parlons même pas du Roi, il est sûrement en train de prendre un bain pendant que mes hommes se font tuer.
- Iwaa-chaan ! Youhou on se fait attaquer làà ! insista Oikawa en posant sa main sur l'armure de l'autre pour l'interpeller.
- Qu'est qu'il y a encore, Shittykawa ?
Iwaizumi n'eut pas le temps de se retourner qu'il entrevit quelque chose d'immense s'élever du coin de l'oeil. Un échafaudage. Bien sûr ce n'était pas le premier, mais Iwaizumi n'en avait jamais vu un s'installer juste devant lui. Si les orques arrivait à atteindre les remparts, alors Iwaizumi et Oikawa serait des premiers à se faire attaquer.
- LANCEZ VOS FLÈCHES ! LES AUTRES ON TENTE DE LES REPOUSSER ! indiqua Iwaizumi d'un cri qui laissait échapper toute son adrénaline.

Akaashi s'apprêtait à se diriger vers les échafaudages afin d'aider, mais aussi de réaliser la mission pour laquelle il était là : tuer des orques. Cependant, la main de Bokuto l'arrêta.
- Hey hey hey ! dit-il tel une mère qui réprimande son fils. Où vas-tu comme ça ?
- Je vais les aider, répondu Akaashi comme si c'était si évident.
- On peut dire que tu te jettes dans la gueule du loup, ajouta Kuroo en cognant son poing dans celui de Bokuto.
Si c'était une blague, ce n'était pas drôle du tout, pensa Akaashi. Cette phrase n'avait rien à faire là. Mais les deux jeunes hommes semblaient fiers d'eux et ricanaient.
- Depuis le début, continua Akaashi. Rien qu'en venant ici je me suis « jeté dans la gueule du loup ». Je suis là pour ça en fait.
Puis l'elfe se remit en route pour rejoindre le lieu où se trouver Oikawa.
Derrière lui, encore cachés, Kuroo et Bokuto haussèrent les épaules.
- Il est bizarre ton pote, commenta Kuroo.