L'Amour ou la Mort lol

Chapitre 8

J'aime pas l'expression « l'argenté » pour Bokuto, mais je l'utilise tout le temps. J'essaye de changer les expressions pour nommer les personnages, mais en fait il suffit d'utiliser leur prénom. Genre, au lieu de « l'argenté » je dis « Kōtarō ». Simple non ? Bah jusque là j'y avais pas penser :/ >_<'

Est-ce que vous trouvez que mon histoire est longue à la détente ? Du genre, beaucoup de blabla pour rien ? Parce que moi, c'est l'impression de ça me donne.

***

Quand ils virent que tout les échafaudages étaient maintenant détruits, ils prirent le risque de sortir. Cela dit, ils n'étaient pas assez fous pour passer par la grande porte. Ils empruntèrent une autre sortie, plus discrète. Ils sortaient par petits groupes, de façon à ce que le Royaume reste le plus possible en sécurité.
Les soldats qui étaient restés dans le royaume pour le protéger avaient comme obligation de rejoindre les autres à l'extérieur dès que possible.

- Tu veux que je parte sans toi ? Avec tes hommes ? avait répété Oikawa.
- Oui, il faut que l'un de nous soit à l'extérieur des murs et l'autre à l'intérieur. On peut pas laisser les soldats sans chef.
- Mais, Iwa-chan...
- On vous rejoindra vite.
Oikawa soupira.
- Bon... Laisse-moi mettre les choses aux clair... On doit faire diversion pour les éloigner du Royaume, commencer à nous battre, et après vous nous rejoindrez ? C'est super risqué, on sera pas assez nombreux contre ce troupeaux de bêtes sauvages.
Iwaizumi ferma les yeux. Il connaissait déjà les conséquences de n'être "pas assez nombreux".
- J'ai confiance en toi, répondit-il tout simplement.
Le brun avait dit cette phrase de manière assurée. Puis sur ces mots, il avait levé le poing à la hauteur de sa poitrine. Oikawa reconnaissait ce geste, alors il tapa son poing dans celui de l'autre et lui sourit.
- Si je meurs, Iwa-chan, je veux que tu ais ma mort sur ta conscience toute ta vie.
- Ne dis pas ce genre de chose, dit-il en cognant légèrement son poing dans le torse d'Oikawa.
Le châtain soupira une nouvelle fois. Il souriait mais ne savais pas pourquoi, ce visage ne correspondait pas à ce qu'il ressentait actuellement. Son regard parcouru les soldats qui étaient à présent sous sa responsabilité. Si tout ces hommes mourraient, ce serait de sa faute. Oikawa était bon au combat, mais pour ce qui était de protéger les autres, c'était une autre histoire.
- Eh bien, je vais y aller... (Il reposa son regard sur Iwaizumi) Il y a un elfe que je te prête... Enfin, qui restera avec toi. Un brun avec un manteau vert...
- Eh bah, c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin... se moqua Iwaizumi.
- Oh ça va, il n'y en a pas 30 comme ça, crois-moi. Il est froid et aime trancher des têtes. J'ai l'impression de te décrire !
- C'est bon Trashykawa, viens-en au fait !
- Raah ! Je le veux vivant celui-là, c'est un ami. Il s'appelle... euh... Aka-... Euh... Aka-machin. Je sais plus ce qu'il y a après. Oh débrouille-toi, Iwa-chan !
Iwaizumi fronça les sourcils et Oikawa tenta de partir, mais le colonel l'arrêta.
- Dis, tu sais comment je m'appelle, moi ? A force de m'appeler "Iwa-chan"... Tu te souviens ce qu'il y a après "Iwa" ?
- Haha ! Evidemment ! Tu m'excuseras mais je dois y aller maintenant ! Bye byyye !

***

A présent, Oikawa était sur sa monture, au galop, tentant d'attirer le troupeau d'orques loin du Royaume Humain.
- Mec, t'as vu ça ? On va super vite là ! cria une voix inconnue.
- Ouaaaaiiiiiis ! Hehehe !
Deux humains, un brun et un autre au cheveux gris, venaient de le doubler. L'elfe fronça les sourcils face à cette stupidité.
- Heeey !!! Je suis le Roi ! C'est moi devant ! fit-il en accélérant jusqu'à les doubler.
- Ah mais oui ! Je me souviens de toi ! T'es le gars qui est venu avec Agaashi ! cria le gris.
- Oui, exactement, avec "Agaashi" ! affirma le Roi.
C'était donc ça son nom, pensa l'elfe.
- Il est où d'ailleurs ? ajouta Bokuto.
- Il est resté au Royaume.
- Quoi ? Moi aussi je voulais rester !
- Moi aussi, figure-toi ! Mais Iwa-chan a encore fait ses caprices ! Il se prend vraiment pour une princesse, celui-là.
Mais Bokuto n'écoutait plus, il cherchait Kuroo du regard. Il était à côté de lui à l'instant, et là, plus personne ! Il ne tarda pas à le trouver à côté de Tsukishima, sûrement en train de l'embêter.

Leur voyage continuait et les orques commençait à les distancer. Certains d'entre eux commençaient même des attaques en tirant des flèches.
Kuroo, Bokuto et Oikawa qui, (malgré la vitesse remarquable à laquelle il avançaient) faisaient des remarques idiotes à qui voulait bien l'entendre, durent se taire et se concentré sur la guerre.

***

La guerre battait son plein. Au grand malheur de nos soldats, les orques avaient finit par les rattraper.
La plupart des hommes s'étaient arrêtés pour combattre, mais ce n'était pas le cas de Bokuto. Il continuait d'avancer au galop. Il ne savait pas où il allait, mais il s'en fichait. Il ne voulait pas combattre. Il y retournera quand il sera prêt. Pour l'instant, il s'aventurait dans des petits bois, jusqu'à ce qu'un orque surgisse de nul part.
- Tu vas où comme ça, toi ? dit ce dernier dit une voix roqueuse.
- Eum... Salut ! Ecoute, je te veux aucun mal !
- Dommage, parce que moi si !
L'orque rigola d'un rire gras et sorti un grand sabre avant de s'élancer vers Bokuto.
- LA LIBERTÉ S'ARRÊTE LÀ OÙ COMMENCE CELLE DES AUTRES ! hurla Bokuto sans vraiment savoir ce qu'il disait.

Bokuto avait sorti son épée mais n'avait toujours pas l'intention de s'en servir. Alors il commanda à sa monture de faire demi-tour, le plus vite possible. Il était coursé par l'autre orque et d'autre ne tardèrent pas à les rejoindre. De plus, l'humain se dirigeait tout droit vers le front.
Un boulet de canon atterri juste à côté de lui, venant tout droit du champ de bataille. Son cheval tomba dans le choc, l'accompagnant avec lui dans sa chute. Il devait maintenant se déplacer à pied. Evidemment, il ne tarda pas à se faire encerclé par ses ennemis.
- Hey... dit-il simplement d'une voix tremblante.

Il devina que sa salutation n'allait pas changer les choses quand il vit les orques descendre de le monture pour enfin s'avancer vers lui. Bokuto commença à faire de grands gestes, agitant son arme dans tout les sens. Peut-être qu'il trancherait une tête par hasard, qui sait.

Le combat débuta. L'épée de l'humain s'entrechoquée tant bien que mal sur celles des ennemis. Il réussi à esquiver quelques coups, mais une lame lui frôla une hanche au bout de quelques secondes. La panique le prit, alors il ferma les yeux et tenta de planter directement son épée dans le corps d'un orque. Il rata. Cette fois, il se prit un coup dans le haut du bras. Il lâcha une grossièreté. Soudain, un poing agrippa son t-shirt et ses pieds quittèrent le sol pour finalement se retrouver assis sur un cheval.
- Hey ! Qu'est-ce que !? s'exclama-t-il alors qu'il s'éloignait du groupe d'orques.
- Vous pouvez me remercier Bokuto-san, fit la voix derrière lui.
- Agaashiii ! Je m'en sortais très bien ! Pourquoi tu es intervenu ?
- Bien sûr Bokuto-san, vous étiez parfait, se moqua l'elfe. On voit que vous vous êtes battu toute votre vie !
- Je leur aurais bien mis la pâté moi ! Mais évidemment, tu es arrivé !
- Bokuto-san, au lieu de vous plaindre vous feriez mieux de guider le cheval.
Akaashi lui tendit les rennes et murmura un « merci » plutôt froid. Alors Bokuto les prit et le brun en profita pour enlever l'arc de son dos. Il utilisa sa deuxième main pour prendre une flèche et la pointa vers sa cible. Quand il tira, sa flèche atterri parfaitement dans le cœur d'un soldat ennemi qui avait attaqué Bokuto quelques minutes auparavant. Il recommença et un deuxième orque rejoint le précédent sur le sol, le cœur ensanglanté. Il fit ça pour tout ceux du groupe.
- Je vous ai vengé Bokuto-san, dit-il d'un air provocateur.
- 'Kaashi !!! J'ai pas besoin de toi ! Je t'ai déjà dit que je m'en sortais très bien !
L'elfe remit son arc dans son dos.
- Tu peux te tenir à moi si tu veux, rajouta Bokuto.
Akaashi refusa. Mais le cheval accéléra soudainement le pas et l'elfe manqua de tomber. Par réflexe, ses mains se rattrapèrent aux des hanches de l'humain.
- Hé ! Je rêve où vous l'avez fait exprès !? gronda le brun.
L'argenté exposa de rire, et ça venait du fond du cœur. Mais pour le brun, cette situation était des plus gênantes. Cependant, son attention se tira rapidement sur sa main,  sur laquelle il sentait une substance liquide s'y déposer.
- Bokuto-san... (Akaashi regarda sa main) Vous saignez !
- C'est rien, va ! C'est la guerre, tout le monde meurt. On peut dire que je m'en suis bien sorti.
-  Avez-vous été blessé ailleurs ?
- Sur le bras... répondit-il nonchalamment sur un haussement d'épaules.
- Pourtant vous m'aviez dit que vous aviez géré, quand vous combattiez.
- Même les plus forts se blessent, Akaashi ! répondit-il d'une voix assurée.