L'Amour ou la Mort lol

Chapitre 10

Ok. Dans les chapitres qui vont suivre, il se pourrait que j'ai oublié le Iwaoi. Donc, si vous voulez je peux faire un chapitre spécial sur eux ? Bon le Iwaoi je gère pas trop... Mais comme vous voulez. Proposez des idées, sinon bah tant pis : 99% Bokuaka et 1% Iwaoi.

Ce chapitre est débile.

***

Les combats étaient terminés pour aujourd'hui, la nuit tombait et les soldats avaient besoin de sommeil. Alors ils installèrent le camp, se qui fit frissonner Iwaizumi. Il se souvenait très bien de la dernière fois que lui et ses hommes avaient fait cela. Bien que la soirée fut fort agréable, le lendemain fut sûrement un des pires moments de sa vie. La moitié de son armée était morte. 
Son regard se posa sur Oikawa. Cette fois-ci il n'était pas seul.
- Iwa-chan ! cria le concerné en se retournant furtivement. Tu peux monter la tente ? (Oikawa s'approcha en trottinant) En fait tu n'as pas le choix. Je suis le Roi, c'est moi qui donne les ordres !
Une fois à sa hauteur, Oikawa posa ses mains sur ses hanches et leva la tête, le visage fier. Tout ce qu'il y gagna, c'est le point d'Iwaizumi dans son beau visage.

***

- Tu dors avec ton Roi, 'Gashi ? demanda Bokuto en mordant dans son pain.
- C'est moi que vous appelez "Gashi" ?
- A-KA-A-SHI, articula Bokuto en approchant son visage de celui de l'elfe, la bouche encore pleine.
- Reculez s'il-vous-plait, vous m'écœurez... répondit-il d'un air dégoûté.
- Toujours le mot pour plaire ! ria Kuroo.
- Vous de même, Kuroo-san. Parlez avec vous est un véritable plaisir.
- Je sais, renchéri-t-il en remplissant sa bouche de pain, ON-ME-LE-DIT-SOU-VENT ! rajouta-t-il en imitant Bokuto.
Bokuto explosa de rire.
- Tu peux dormir dans notre tente si tu veux ! proposa-t-il.
- C'est gentil de proposer, répondit Akaashi, bien qu'il n'en avait aucune envie.
Bokuto et Kuroo continuèrent de faire la conversation toute la fin de soirée, tandis qu'Akaashi écoutait d'une oreille distraite.

***

Akaashi demanda à Oikawa s'il pouvait dormir dans sa tente, mais il semblerait qu'un certain Iwaizumi y ait déjà prit place. L'elfe brun n'insista pas plus. Cependant, il n'avait pas non plus l'intention d'aller dormir avec Bokuto et Kuroo, Dieu ne sait ce qui pourrait lui arriver. Alors il alla faire quelques pas vers les bois, juste comme ça, pour passer le temps.

***

Bokuto regardait la fleurs qui était évidemment fanée. Celle qu'une jeune fille aux yeux brillant par les larmes lui avait offert. C'était avant la guerre, il y a maintenant quelques jours. Après contemplation, il la rangea à nouveau dans sa poche. Pour lui, la jeter signifiait oublier son ancienne vie, ce qu'il ne souhaitait absolument pas.
Il regarda à nouveau le ciel. Bokuto afficha un visage déçu lorsqu'il se rendu compte que celui-ci était couvert de nuages. Aucune étoile n'était visible et la lune n'était qu'une forme floue et ronde à la fois lumineuse et sombre.
Il baissa finalement son regard, il n'y avait rien à voir là-haut. Il remarqua alors une silhouette non loin de lui. Elle était petite, ça ne pouvait pas être un humain. La silhouette battu des ailes et se rapprocha encore plus près de jeune homme.
Il n'y avait aucun doute, c'était un hibou. Bokuto sourit. Il tendu le bras et s'apprêta à se rapprocher, mais resta immobile par peur de le faire fuir.
- Vous aussi vous aimez les rapaces nocturnes ? dit doucement une voix derrière lui.
Bokuto sursauta légèrement et se retourna.
- Akaawshii ! chuchota-t-il.
Le brun vint le rejoindre sur le tronc d'arbre sur lequel il s'était assis.
- Tu aimes les hiboux Akaashi ?
- Oui. Mais personnellement, je préfère les chouettes.
- Hm. Je vois ! C'est cool que tu aimes ça !
- Qu'est-ce que vous faites là ? Tout le monde dors déjà, Bokuto-san.
- Comment veux-tu que je dorme... ? dit l'argenté avec un rire nerveux.
- Les autres y arrivent bien, alors pourquoi pas vous ?
- Mais je ne suis pas comme les autres.
Akaashi le regarda longuement sans vraiment savoir quoi répondre.
- Bokuto-san, vous devriez dormir. Si vous êtes fatigué pendant un combat, c'est la mort assurée.
- Je ne serai pas fatigué pendant un combat, je serais énervé ! En revanche, je me ferais peut-être tué pendant mon sommeil...
- Des hommes tiennent la garde à tour de rôles. Vous ne risquez rien.
- Je m'en fiche ! Tu cherches toujours à me contredire Akaashii !!
- Bien. J'arrête alors... Mais faites au moins une petite sieste pour vous reposez. Je vous réveille s'il se passe quelque chose.
- Pas fatigué !
- Ne faites pas l'enfant, soupira le brun en plaquant la tête de l'autre sur son épaule. Dormez avant que je m'énerve.
- Me décoiffe pas !
Akaashi remua légèrement sa mains dans ses cheveux pour le taquiner. Quelques minutes plus tard, Bokuto était endormi. A force de devoir supporter le poids du plus grand sur lui, Akaashi commençait à avoir mal à l'épaule. Il bougea doucement pour ne pas le réveillé, mais il avait toujours aussi mal.
À son grand bonheur, Bokuto finit par lever légèrement la tête pour mieux la reposer.
- Finalement je veux bien aller dormir dans la tente... murmura le plus grand d'une voix encore endormie.
- Je vous souhaite une bonne nuit, Bokuto-san.
- Et toi, tu dors où ? Tu veux bien venir avec moi ? ajouta-t-il avant de se lever.
- Non merci, je vais rejoindre Oikawa-san, menti-t-il.
- Bon... D'accord.
Bokuto resta là sans bouger, le regard posé sur le plus jeune.
- Bokuto-san, allez dormir.
- Oui ! C'est ce que je vais faire justement !
Alors il tourna sur lui-même et commença sa route.

Bien qu'il faisait très froid, la soirée d'Akaashi se passait plutôt bien. Jusqu'à ce que la pluie décide de tomber. Il resta quelques temps sur place en espérant que cela cesse. Mais ce ne fut pas le cas et il finit mouillé jusqu'aux os. Alors, malgré lui, il rejoignit la tente de Bokuto et Kuroo.
Il hésita quelque seconde avant de passer sous la toile.
- Bokuto-san, murmura-il en s'en voulant de réveiller les deux jeunes hommes.
- Broo... T'as de la visite... marmonna ensuite Kuroo encore endormi.
- Désolé de vous réveiller, s'excusa Akaashi après avoir entendu un bruit qui indiquer que Bokuto s'était redressé.
- Oikawa a encore refusé de te laisser dormir avec lui et son pote ? 
- Je vous expliquerais ça une autre fois... Je peux dormir ici, s'il vous plait ?
- Oh pas de problème ! Installe-toi !
Akaashi resta immobile, ne sachant pas où se mettre. Puis il vit Bokuto se rapprocher de Kuroo pour lui laisser une place. Il tapota l'espace réservé à Akaashi pour lui indiquer de le rejoindre.
L'elfe se faufila sous la couette. Ce n'était pas la première fois qu'ils dormaient ensemble, mais cette fois-ci, ils étaient encore plus proche l'un de l'autre. Gêné, l'elfe se tenait droit dans le lit ; Bokuto était de son côté et tout se passer très bien.

On entendait la pluie tomber contre la toile. La fraîcheur de l'extérieur venait légèrement envahir la tente, alors Akaashi remonta un peu plus la couverture sur lui à la recherche d'un peu plus de chaleur. Puis il entendit la respiration de Bokuto devenir plus forte et lente. Sans s'en rendre compte, sa propre respiration s'était synchronisée à celle de l'humain.

Le brun s'était endormi depuis quelques minutes à peine qu'il fut déjà réveillé par quelque chose -ou quelqu'un- qui était venu se posait contre lui. Les yeux encore fermés, il lâcha un grognement et tenta de dégager la chose qui l'écrasait. Il comprit vite qu'il s'agissait de Bokuto.
- Bokuto-san, chuchota-t-il en essayant de le repousser.
Rien à faire. Au grand malheur d'Akaashi, l'humain dormait à point fermés.

***

[Ce moment devait être dans un autre chapitre, mais ça aurait fait un chapitre de 300 mots : inutile. Faites comme si c'était pas le même chapitre]

Bokuto se sentait bien. Il était de nouveau dans son lit, sa petite amie dans les bras. Comme avant. La guerre était enfin terminée, et il n'avait même pas eu besoin de tuer. Les yeux encore fermés, il se demandait ce qu'il pourrait bien faire aujourd'hui. Après tout, il était de nouveau chez lui, pleins de possibilités s'offraient à lui ! Il pourrait allait voir Kuroo ou passait du temps avec sa copine ! Aller faire une petite balade dans la nature ou aller s'acheter un bon pain chaud ! Oh ça faisait si longtemps qu'il n'était pas passer rendre visite à sa famille ! Bokuto soupira. La guerre n'avait durait que quelques jours mais tout cela lui avait tellement manqué... Bokuto bougea sa tête dans le cou de sa compagne et des cheveux lui chatouillèrent le nez. Au bout de quelques secondes, il décida de se lever légèrement pour admirer le visage de la femme qu'il couvrait de ses bras, mais l'angoisse monta en lui quand il n'y vit rien, juste une peau lisse, sans forme, sans bouche, sans nez, sans yeux... Ses cheveux doux laissaient penser que cette femme était la plus belle, mais son visage, si l'on pouvait appeler ça ainsi, était des plus terrifiants. Kotaro senti la sueur perler sur son front, il ne savait pas quoi faire. Il tenta de se remémorer le visage de sa petite amie, mais il se souvint de rien. Car il n'en avait pas... Il en avait terminé avec la dernière un peu avant la guerre, et s'était résolu à avoir une relation sérieuse. Il voulait trouver la bonne personne, celle qu'il rendrait heureuse, qu'il pourrait rassurer, faire rire... Celle qui le câlinerait, qui le ferait se sentir tout bizarre, celle dont il ne pourrait plus se passer...
- Bokuto-san ! grogna la jeune fille d'une voix étrangement masculine.

***

Bokuto ouvrit les yeux, ce n'était qu'un rêve. La voix de la jeune fille était en fait celle d'Akaashi. Ce corps qui lui avait donné une sensation de chaleur et ces cheveux qui l'avait chatouillé appartenaient aussi à Akaashi. L'elfe était allongé sur le dos et Bokuto avait la tête posée sur son torse. Un de ses bras reposait lourdement à côté du brun, l'autre l'enlaçait.
- Je le savais... Je l'avait dit ! C'est ta petite copine ! dit Kuroo de son côté.
Bokuto tenta de comprendre cette remarque et s'excusa plus que nécessaire après avoir réalisé la situation. Puis il se recoucha, le plus loin possible d'Akaashi. Il l'avait tout de même confondu avec une quelconque copine.
De son côté, Akaashi avait froid. Si il avait sut que c'était Bokuto qui lui fournissait toute cette chaleur, il se serait peut-être laisser faire.