Chapitre 4

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J'ai fais la couverture du livre... •-•
Dans cette histoire il n'y a qu'un seul Royaume humain, et plusieurs royaumes d'elfes. (Ouais, j'improvise...)
Ce chapitre plus long que d'habitude.

***

Oikawa sursauta en entendant quelque chose cogner contre la fenêtre. Il se redressa et attendu d'entendre à nouveau le bruit pour se lever, histoire d'être sûr qu'il ne le ferait pas pour rien. Le bruit semblait s'être arrêté, alors il se remit dans sa position initiale, jusqu'à ce que ça recommence. Il soupira avant de se lever lourdement et de se diriger vers la fenêtre. C'était un oiseau qui s'agitait contre la vitre.
- Tout ces efforts pour un oiseau ? Comment oses-tu déranger ton Roi ? Et combien de temps vas-tu rester à te cogner contre cette vitre ? Tu vois bien que tu ne peux pas la traverser ! Pauvre bête !
Oikawa aperçut que l'oiseau voulait juste lui apporter une lettre. Comment avait-il pu passer à côté de ça ? Il lui ouvrit alors la fenêtre et prit le message alors que l'animal venait se poser sur son bras.
- Ah... Évite de me faire dessus s'il-te-plait... murmura-t-il en jetant un regard furtif à l'oiseau tandis qu'il déroulait le papier. C'est mon haut préféré.
Le message venait d'un autre Royaume elfique, écrite par un survivant d'une attaque d'orques. Oikawa fronça les sourcils en lisant ces mots. Après que la lettre ait expliqué la situation, il y avait beaucoup de mots juste pour demander de l'aide. Ce fut bon à prendre. Lui qui voulait une armée, il allait pouvoir leur demander de l'aide pour une vengeance. L'auteur du message expliquait aussi que de nombreux orques avaient demandé des informations sur des raccourcis pour aller au Royaume des humains. C'était donc là-bas qu'il fallait aller pour les tuer, nota Oikawa.

  Le jeune Roi souriait à l'idée de venger son père, mais il eu un déclic... "Humain" signifiait aussi "Iwaizumi". Son ami était peut-être en danger.
Il s'élança immédiatement à l'extérieur du château. Il fallait qu'il retrouve Akaashi ; seulement il n'avait aucune idée d'où il se trouvait. Alors il s'arrêta. Il était là, debout au milieu de la foule. Certaines personnes le saluèrent, il était quand même leur roi. Et il leur répondait d'un simple sourire. Puis le jeune homme regarda aux alentours et fit un pas hésitant comme si cela allait lui permettre de le retrouver. Il y avait tellement de monde dans les rues à cette heure-ci, c'était peine perdue. Même ses yeux d'elfes ne lui étaient d'aucune aide. Il serra les points, chiffonnant au passage la lettre qui s'y trouvait encore, puis lança violemment le papier contre les pavés.

- Merde !

***

Le lendemain, Akaashi était revenu le voir pour en savoir plus sur leur départ.
- On part tout de suite, avait répondu froidement le Roi.
- Pardon ? Tout de suite ?
- Exactement, tu as très bien entendu.
- Vous avez réussi à rassembler une armée ?
- Non. Et toi, tu as trouvé du monde ?
- Non, répondit-il simplement. (Un silence) Je... J'aimerais faire quelque chose avant de partir, si vous me le permettez.
- Ah ? Quoi donc ?
- C'est... personnel, excusez-moi.
Puis il quitta la pièce, sans un mot de plus.

Une fois arrivé devant la tombe dans laquelle se trouvait sa famille, Akaashi resta immobile. Il ne parla pas. Quel intérêt ? Les personnes qui s'y trouvaient étaient mortes. Personne n'était là pour l'écouter.
Mais un moment ou un autre, on a tous besoin de se confier. Sauf qu'Akaashi n'avait personne. Alors oui, c'était rare, mais il lui prenait de parler à une tombe. Ils s'étaient même déjà mis à pleurer, une fois. Devant une tombe. Il avait un peu honte, mais il n'avait personne non plus pour le juger.

Il resta là, silencieux, et repensa à la fois où Oikawa lui avait demandé s'il avait trouvé des personnes volontaires pour partir avec eux. Il leva les yeux au ciel. Toutes les personnes à qui il aurait pu demandé de l'aide se trouvait ici même, devant lui. Cela faisait maintenant quelques années qu'elles avaient laissé Akaashi seul pour venir ici. Avec comme seul visage une pierre tombale sur laquelle étaient écris leurs noms, et une robe de fleurs que certaines personnes étaient venu déposer.

L'Amour ou la Mort lolOù les histoires vivent. Découvrez maintenant