Chapitre 4 « Time for Job ! »
Cher Journal,
Oui c’est étrange de commencer à en écrire un comme ça, mais tout est vraiment très… Cruel ? Je ne sais pas, en tout cas, il m’arrive les pires crasses… Comme les pires rencontres… Je t’explique…
Je suis toujours bloquée devant mon ordinateur à la recherche d’annonces, que c’est agaçant ! A part serveuse il n’y a rien d’autre, je ne veux pas rester perpétuellement avec une petite tenue à sourire de façon hypocrite. Ah ça non !
La porte s’ouvre et Paris arrive avec un repas indien dans un sachet, elle me le balance et s’assoit à mes côtés. Je réduis directement la page d’annonce.
« Alors tu faisais quoi ? » me demande t’elle.
« Oh rien, je surfe comme ça. Chouette t’as pris de l’indien !»
« Je voulais te parler de quelque chose en fait... A propos de Josh. Il… Il a dit que… Enfin que quelqu’un… Quelque chose était venue. »
Sa voix est hésitante, elle ne croit pas elle-même ce qu’elle dit.
« Je ne sais pas, je sais qu’un miracle on va dire, m’a sauvé de ce pervers… » Avouais-je en mâchant un morceau de poulet.
« Merry… Il dit que ce n’était même pas humain. »
« Tu ne vas pas croire des choses comme ça ? » ma voix est lugubre, je ne me convaincs pas moi-même.
« Alors dit-moi ce qui s’est passé ! »
« Je sais pas !! J’arrive plus à m’en rappeler… »
« Tu penses que ce serait un… Une chose ? »
Je l’a regarde, nos regards se disent la même chose. Mais je n’ai pas le temps de parler que Drew ouvre la porte violemment.
« Je pense que tu devrais descendre en bas. Paris si tu veux bien rentrer… »
« Non elle reste. » je m’interpose et me relève.
Dans le salon, je vois un homme habillé d’un beau costard noir et de cheveux couleur lune, ses yeux sont froids mais serein, c’était celui qui était aussi présent à l’église ! Ma mère est assise sur une chaise… En pleurs ?!
L’homme me salue d’un signe de tête avant de prendre la parole.
« Vous quittez les lieux. »
« Quoi ?! »
« Ta mère et toi, vous quittez cette maison. Le délai a été diminué, vous avez de quoi payer ? Je ne pense pas. Donc… Je crois que vous connaissez la sortie ? » me taquine-t’il. Un sourire plein de mauvaises intentions au visage.
Je monte les escaliers en quatre à quatre et revient avec mon bocal destiné à mon avenir. Je ne connais pas la somme exacte, mais j’espère avoir assez. Je lui tends le bocal et il commence à compter. Après quelques minutes interminables il soupire et me dit.
« Tu as assez pour aller en université… Mais pas assez pour tout rembourser. Je garde quand même ça ! »
