Chapitre 5

406 26 2
                                        

Cher Journal,

Aujourd’hui j’ai fait la connaissance d’un garçon… Je ne suis pas au bout de mes malheurs ici…

 

 

Il est jeune, de grands yeux pétillants de malice et des boucles chocolat encadrant son visage, habillé de noir, sa chemise laisse entrevoir son torse. Il parait plus jeune que moi. Il approche d’un pas nonchalant, les mains dans les poches.

« Alors c’est toi la nouvelle femme de ménage ? » Demande-t’il.

« Qui êtes-vous ? »

« T’es mignonne ça va. »

« Quittez cette pièce ! Le patron va me tuer ! » je cris.

« Adam ? Mais non, ce con ne fera rien. Alors dit-moi t’as quel âge ? »

« 17 ans. »

« Dommage t’es trop vieille pour moi… Donc ça veut dire que je suis ton petit frère ? »

« Si tu y tiens. »

Il se place à califourchon sur moi.

« On fera des trucs fraternels alors ? On prend quand notre bain ensemble ? On dort ensemble ? Tu sais avant les frères et sœurs s’embrassaient.»

« Ecoute gamin, je ne suis pas intéressée, je suis là pour le ménage. Dégage. »

Je me glisse de son étreinte et repose la lampe, j’ai atterri dans un manoir de fou avec un ado pervers.

« Sinon tu sais ce qu’il se passe ici ? » Demande le garçon d’un ton plus sérieux.

« Hein ? »

« Non rien. Ton prénom ? »

« Merry. »

« Et bien Merry, bonne chance. » Lâche-t’il avec un sourire en coin.

« Dit-moi, tu sais quand rentre Adam ? »

« Non, il peut partir deux jours et réapparaitre comme ça, ça nous laisse tout le temps tu sais ? »

« Sans façon, je veux juste récupérer mes affaires. » demandais-je.

« Ne t’inquiète pas tu en aura des affaires si tu y tiens vraiment. »

« Mais je dois prévenir mon amie ! » M’indignais-ne.

Il soupire et m’ignora, cette maison va finir par me rendre folle ! Je regarde l’heure, j’ai trente minutes exactement pour sortir, prévenir Paris que j’ai trouvé une « maison » et revenir. Je crois que c’est faisable.

**

« Sérieusement ?! Comme ça ?! Mais tu… Tu es sûre ?! Tu viendras me voir hein ? Pourquoi tu m’annonces ça comme ça ? » Demande Paris totalement alarmée.

« Ecoute, je ne sais pas depuis combien de temps je vis ici… Je ne veux pas déranger, et puis oui on se reverra. »

« Tu vas chez ce Callaghan ?! »

« Oui voilà. »

« En tant que femme de ménage. »

« Je le sens vraiment pas tu sais » admet-elle en me donnant ma paire de Converse.

Damon's HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant