Chapitre 7

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J’ouvre difficilement les yeux, un homme blond se tient devant moi. Une cigarette coincée entre les dents, il me fixe.

« J’ai demandé le gamin bouclé pas la bonne. Mais bon... »

« Qui êtes-vous ? »

Il fronce les sourcils et m’ignore, j’ai peur et mes poignets sont ligotés. Merde ! Qu’est-ce que je fous là ?!

« Si c’est l’argent que vous cherchez, j’en ai pas. »

« Oh mais je sais, c’est l’argent de Callaghan que je veux. Mais bon, ils se sont trompés de victime voit-tu ? Dit-moi, tu connais son compte en banque ? »

« Non. »

*Clac* 

Ma joue surchauffe, je prie seulement pour qu’Adam vienne à ma rescousse, l’homme s’assoit en face de moi et me regarde, du dos de sa main, il caresse là où il m’a frappé. Psychopathe.

« Ton patron est très riche, tu le sais ? »

« … »

Ses yeux sont vert et sournois, il souffle un filet de fumée et écrase la cigarette à côté de moi. Je gémis de peur.

« Bon, j’appelle ton enculé de patron et je m’occupe de ton cas. »

M’occuper de mon cas ? Mon cœur me quitte et je serre les jambes, je suis pétrifiée de peur, il prend un combiné et appelle.

« Allô. »

« Bonjour Callaghan. » dit-il gaiement.

« Bonjour à vous. »

« Ta bonne te manque ? » demande ironiquement mon kidnappeur

« Il s’avère qu’elle est en retard pour mon quatre heure, tu lui dira de passer me l’amener ? »

« Toujours aussi drôle hein ? Ecoute, 10 000et elle restera en vie. 100 000 et je la garde vierge.»

« Amuse-toi bien. »

TIT TIT TIT.

J’ai rêvé ? Il m’a laissé tomber, de façon lâche et hypocrite, je sais que je ne compte pas dans son cœur et que je suis seulement la femme de ménage, mais tout de même. Je me mets à pleurer, je suis seule et Paris avait raison, j’aurais dut rester avec elle au lieu de m’aventurer chez des tordus comme eux. Je le haïs, c’est qu’un peureux, un égoïste.

Et ce kidnappeur qui se moque de moi, il va me violer et j’en serais impuissante. A quoi bon résister, personne ne tient à moi. J’aurais tellement voulue percer le secret que connaissait Annie. Depuis qu’elle est partie il ne m’arrive que des malheurs.

« Arrête de chialer tu m’énerves ! »

*Clac* *Clac*

Je renifle et pleure encore plus et l’énerve. Il me claque et fume encore et encore. Son sourire me glace le sang et je perds espoir au fur et à mesure des secondes.

Damon's HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant