Je sonne à la porte et attends, après un long moment la porte daigne ouvrir mais ce n’était pas ma mère… A vrai dire… Je ne connaissais pas cet homme.
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« J’ai dut me tromper… »
Je tourne la tête vers le cadran, je suis bien à 5 rue Julian…
« Non, tu es Merry c’est ça ? »
« Et vous ? » demandais-je sur la défensive.
« Drew enchanté. »
« Vous êtes le mécano ? Le livreur ? »
« Non je… »
Il fut interrompu par la voix de ma mère qui apparut dans l’encadrement.
« Ah Merry, tu ne connais pas Drew je suppose ? »
« Effectivement. »
« C’est un… Ami. » Hésita-t’elle.
« Oh, t’en as beaucoup des amis qui traine torse-nu chez toi? Sur ce j’aimerais entrer. Merci »
Je les contourne et monte les escaliers jusqu’à ma chambre, Paris sur mes talons. Je ne sais pas quoi penser de tout ça, cet homme ne m’inspire pas confiance. Il a un air hypocrite.
« Tu le connaissais ? » demande Paris.
« Non, et je n’ai pas envie. »
« Il est peut-être gentil tu sais… »
Je l’a dévisage et sort un paquet de chips de mon tiroir avant de l’entamer avec elle.
« Dit, tu viens faire les magasins avec moi demain ? » dit-elle en croquant dans une nouvelle chips.
« Euh… Non. »
Dépenser alors que je suis au bord de l’expulsion ? Jamais. Je préfère garder. Je regarde mon bocal rempli de billets destiné à ma Fac. Je sais qu’il ne survivra pas avec les dettes de ma mère – qui préfère s’amuser avec un blondinet à l’étage.
Après quelques heures, Paris finit par s’en aller. A peine j’eus refermé ma porte qu’il était posté derrière moi.
« Salut, je crois qu’on a pas eu le temps de se présenter. Je suis Drew.»
« Et moi je vais sortir. » lâchais-je en tournant la poignée de la porte.
Il bloque la porte et se poste devant moi, décidemment il est agaçant.
« Ecoute, on ne s’est pas rencontrée dans les meilleures conditions… »
« Ni dans la bonne tenue » fit-je remarquer en baissant les yeux vers son torse toujours nu.
Il rougit et se gratte la joue.
« J’ai pas envie de passer pour le mauvais beau-pè… »
