Chapitre 2

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- Alors si je comprends bien, c'est un loup-garou et tu ne nous as rien dit ?! Jamais ?! Tu comptais le faire un jour !

Alice tournait en rond dans la cabane après qu'Antoine eu raconter toute l'histoire aux deux filles. Le jeune homme regarde son amie en soupirant

- Jérémy ne voulait pas que je vous le dise, il voulait le faire lui même...

- Quand ? le questionne Béatrice d'une voix calme

- Quand il serait prêt. 

- Prêt à nous bouffer oui. Exactement ce qu'il a voulu faire là. 

Béatrice regarde Alice puis Antoine

- Comment tu as su qu'il était...enfin tu vois

- Un loup-garou ? Je le connais depuis longtemps. On était dans le même internat. 

- Parce qu'ils acceptent les animaux maintenant ? réplique ironiquement la plus grande

- Très drôle Al. Non, c'était un internat pour enfants spéciaux. 

- Mais alors toi aussi tu en es un ? Béatrice recule légèrement

Antoine soupire

- Non...je...je suis autre chose moi

Alice s'approche de lui et le fixe

- Et tu es quoi exactement ? Parce que si c'est quelque chose qui peut nous bouffer toutes les deux, je te dégage d'ici en une seconde. 

Antoine se lève et la regarde de haut

- A ton avis je vous aurais amené ici si j'étais dangereux ? 

- Antoine s'il te plaît...dis nous ce que tu es... 

Béatrice venait de les interrompre. Elle tremblait légèrement en le regardant. Antoine se tourne vers elle et sourit doucement

- Je ne suis pas méchant. Je suis un vampire mais ! met un doigt sur la bouche d'Alice qui allait répondre je ne bois pas de sang humain. Ou très peu mais ça c'est quand je suis malade. 

- Pourquoi tu ne crains pas le soleil ? 

- J'ai une chaîne qui me le permet. le garçon sort sa chaîne qui est autour de son cou. Elle me protège grâce à un sort

- Donc on ne craint rien nous non plus ? Tu ne vas pas nous mordre ? 

- Non, je ne ferais jamais ça. 

- Mais bien sûr. D'abord Jérémy qui se transforme en loup et maintenant toi qui est un vampire. Si tu nous sors que tu connais une sorcière, je te paies une place dans un asile. les arrête Alice qui avait réussi à retrouver ses esprits

- Alors mets-nous tous dans cet asile parce que j'en connais une moi. la contredit Béatrice. Juste elle n'a pas encore pris conscience de ses pouvoirs

- Et je pourrais savoir qui c'est ? Parce que là, sa folie te gagne aussi Béa. 

Béatrice la regarde avec un air de défie

- Tu veux vraiment savoir qui c'est ? 

- Oui. Plus que tout. 

- Je te le dirais demain si on est encore en vie. sourit amusée. Et si tu t'en souviens. 

La jeune fille va s'asseoir devant la cheminée qu'Antoine avait mis en route peu après qu'ils soient arrivés. Alice la regarde puis va s'asseoir à la fenêtre. Elle observe Jérémy qui essaye de venir devant la porte sans succès. Antoine va ouvrir une armoire et sort des couvertures et de la nourriture. 

- Désolé si c'est pas aussi bon qu'à la cantine mais ça tiendra pour la nuit. 

- Tu as vraiment pensé à tout Antoine. Tu savais qu'il y avait cette cabane ? le questionne Béatrice en restant devant le feu. 

- J'avais fais quelques recherches...j'avais peur que cela n'arrive et j'ai voulu prévoir. 

- Tu as bien fais. la jeune fille se lève et l'aide à sortir les couvertures. Il y en a assez pour que l'on est chaud ? 

- J'en ai amené pas mal alors je l'espère. 

Les deux amis installent une première couche de couvertures par terre et en mettent une deuxième par dessus. Ils mettent les paquets de gâteaux et les bouteilles d'eau à côté

- Alice, ne reste pas près de la fenêtre, viens manger. Il fait nuit, autant manger puis dormir. 

- Comme est-ce que vous voulez dormir avec une bête juste dehors.  

L'interpellée vient s'asseoir en face de ses camarades et prend une bouteille d'eau

- Il sera redevenu comme avant demain ? 

- Demain à huit heures. Pas avant. 

- Pourquoi à huit heures ? 

- Ça, je ne sais pas. 

Antoine hausse les épaules et ouvre un paquet de gâteau avant de le tendre à Béatrice. Cette dernière en prend un et le mange en souriant. 

- On dirait qu'on fait du camping. 

- Génial ton camping, si on se risque dehors, on peut mourir. C'est super ça. répond sarcastiquement Alice

Béatrice soupire et reprend un gâteau, trouvant ridicule de lui répondre. 

Leur "repas" se continua sans plus aucune discussion. Une fois deux ou trois paquets fini et des bouteilles d'eau ouvertes, Béatrice se mit entre les couvertures suivit par Antoine qui la pris dans ses bras pour la réchauffer pendant qu'Alice retourna s'asseoir au bord de la fenêtre. 

- Ne reste pas à la fenêtre toute la nuit Alice, c'est plus sur d'être au centre de la pièce. l'informe Antoine

- Je fais ce que je veux, de toute façon je ne vais pas dormir. 

Antoine la regarde puis resserre son étreinte autour de Béatrice qui s'était endormir. Il sourit en la regardant puis fermes les yeux, plongeant dans un sommeil léger. 


Le ciel bleuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant