Épisode 2

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Soudain, plus rien.

Le vide. Le néant.

Elle se réveillait à terre, sur un parquet froid et humide, les yeux toujours clos. Elle souffrait d'un mal de tête horrible, comme si quelqu'un lui avait assené un énorme coup sur le crâne.

Se décidant à ouvrir les yeux, elle se retrouva dans l'obscurité. Seule une source de lumière l'éblouissait, la forçant à plisser les yeux. Elle ne voyait que du noir. La lumière venait d'un étrange point blanc.

Ses yeux s'habituèrent peu à peu à l'obscurité. Les ténèbres étaient moins obscures, et la lumière se fit moins aveuglante. Elle reconnut les lieux, les choses qui l'entouraient. Le point était devenu plus grand, plus rond : C'était la lune.

Autour d'elle, plusieurs objets gisaient à terre, tels les cadavres des soldats gisant sur le front après une longue guerre. Quelques souvenirs confus de la veille refirent surface, mais tout était trop flou pour qu'elle comprenne ce qui s'était passé.

Un mouvement venant de la fenêtre attira son attention. La branche du pommier cognait de toutes ses forces sur la vitre, comme si elle voulait prévenir la jeune fille d'un grand danger.

Ses sens s'éveillaient les uns après les autres : elle entendait maintenant très bien le vent griffer l'atmosphère au dehors de la pièce. Pendant que la tempête faisait ravage dans la ville, les aiguilles de l'horloge continuaient leur course comme si de rien n'était. Plus le temps passait, plus elle avait peur.

Un bruit monotone et régulier se faisait entendre au loin, venant de derrière la porte. C'est surement le robinet qu'elle avait oublié de fermer.

Les sensations, les images, les sons, tout rendait l'atmosphère encore plus lugubre qu'à son réveil. Le tic de l'horloge, et la monotonie du robinet la rendaient de plus en plus nerveuse au milieu d'une telle obscurité. Par pur reflexe, elle se tourna vers la fenêtre d'où elle pouvait voir, derrière les rideaux translucides et la branche du pommier, la Lune, sa seule source de lumière.

Une forme se dessinait derrière la fenêtre, sous la lumière de l'astre. Une petite silhouette flottait à présents au milieu de la tempête, ses longs cheveux blonds dansant librement avec le vent. Ses yeux couleur azur la fixaient depuis un moment, aucune expression ne s'affichait sur son visage.

C'était Elle.

Elle se leva d'un bond et se plaqua sur la porte, son cœur battant à cent à l'heure. Sa respiration s'arrêta quand elle remarqua qu'un élément manquait derrière la fenêtre. La silhouette. Elle n'était plus là.

Elle fit quelques pas hésitants vers la vitre puis courut droit vers celle-ci, ses deux mains posées sur sa poche gauche. Quand elle fut arrivée devant les rideaux, elle s'arrêta. La silhouette avait bel et bien disparu.

Une vague sensation de déjà-vu monta en elle. Elle se retourna brusquement vers son lit : Toujours rien. Elle se laissa tomber sous la couette, s'efforçant de croire que ce n'était que son imagination. Mais quelque chose en elle lui disait que tout cela était bien réel, et qu'il fallait se méfier.

Elle se retourna vers sa gauche, dans l'espoir de retrouver le sommeil en observant le mur blanc. Mais au lieu du blanc paisible de son mur, elle retrouva le bleu menaçant de deux cristaux.

Elle voulut crier pendant que le blond mortel l'enveloppait, mais aucun son ne put traverser ses lèvres. La prison dorée se refermait sur elle.

Et soudain, plus rien.

Le vide. Le néant.

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Heyy les pandas !! <33

Encore un Épisode!! Que peut-il signifier? Je ne sais pas vous mais moi j'ai une impression de déjà-vu ~.~ ...

Oui je sens que j'ai déjà lu ce passage mais cette fois il est plus ... détaillé?

Si c'est le cas, alors observez bien chaque nouvelle information que vous pouvez en tirer! Les réponses se cachent partout ...

Je vous laisse \(^o^)/

Bisous <33

#TheCreationBook <33

Tome I - Insomnia, ou le Blond du CielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant