Différence d'âge

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Yo! J'ai mis à jour le chapitre 3 parce que c'est le seul chapitre qui parle en détail de la relation entre Charles et Mathilde Thomas et ça revient dans ce chapitre là, du coup allez vous rafraîchir la mémoire.

(le temps de vous souvenir « mais c'est qui déjà Mathilde?? » bh allez relire le chapitre 3 et vous SAUREZ)

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[[[ Quand il sortit, il vit Éden, le regardant d'un air gêné. A ses côtés se trouvait une belle et grande femme blonde.

Merde, pensa-t-il, à la fois agacé et stressé.

C'était Mathilde. ]]]

                                     ***

Que fait Mathilde en plein milieu de l'accueil du cabinet? Se demanda-t-il, perplexe.

Elle ne lui rendait plus du tout visite depuis trois mois.

Trois mois.

Trois mois qu'il avait découvert sa liaison avec son associé.

Raphaël Deschanel était un avocat qui venait d'être promu associé dans le cabinet. De fait, il était collègue avec Charles Thomas.

Et il le voyait tous les putains de jour. Depuis trois mois.

Raphaël Deschanel était un homme de trente ans, brun, les yeux bleus, musclé mais pas bodybuildé, grand, sourire charmeur. Il était attirant physiquement, Charles voulait bien le reconnaître. D'ailleurs, la plupart des jeunes femmes du cabinet semblaient du même avis puisqu'elles s'arrêtaient toutes de travailler dès qu'il apparaissait à leur côté.
Cet homme avait certainement déjà couché avec la moitié des filles de la boîte.
Il faisait du pied à toutes les belles femmes qu'il croisait.

Charles avait été révulsé dès la première fois qu'il l'avait rencontré. Ce mec l'insupportait.

Raphaël Deschanel s'était avancé vers lui, un grand sourire arrogant et hypocrite sur le visage, puis il lui avait serré la main et tapé dans le dos.
Charles avait tout de suite cerné l'homme : Fils de riche, de très bonnes études, maintenant riche aussi, arrogant et imbu de lui-même, mais sachant pertinemment qu'il était séduisant. Il aimait tout particulièrement montrer aux autres le fric qu'il avait. Il enchaînait les femmes comme il changeait de montre, toujours avec le même sourire suffisant.

Comment Mathilde avait même pu être assez conne pour se faire séduire par ce pauvre type?

Charles pensait qu'il allait le tuer quand il l'avait vu sur sa femme, dans son salon.
Mais il ne l'avait pas fait. Il avait été beaucoup trop occupé par la vue de sa propre femme, nue, dans les bras de son associé pendant qu'il la prenait en levrette.

Quand Mathilde l'avait vu, Charles avait pu lire la panique dans son regard. Elle était prise sur le fait, littéralement.

Cet abruti de Deschanel le regardait avec de grand yeux stupides, l'air de dire « désolé mec... mais tu n'étais pas sensé voir ça. »
Puis il a couru hors du canapé, très rapidement. Il a pris son pantalon, il a remis son caleçon en vitesse et a couru vers la sortie, l'air gêné et désolé.
Quand il a atteint la porte pour s'en aller, Deschanel prit la parole à l'intention de Charles, l'air toujours aussi débilement désolé, son pantalon à la main.

Il hésita un peu mais dit, indécis :

« Je ne voulais pas que tu le découvres comme ça, Charles, mais c'est du domaine privé.. je veux dire.. enfin j'espère que ça ne changera rien au travail. Je t'apprécie beaucoup tu sais, un super avocat, pour sûr que t'en es un! C'est..embarrassant mais c'est comme ça, non..? O..-on se revoit au boulot demain quand même, n'est-ce pas? J'espère vraiment que tu ne m'ens tiendra pas rigueur... enfin bon, à demain.. »