Chapitre 3

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Eleanor PDV

Merde, merde, merde! J'ai acheté ce réveil à un prix ahurissant et il n'est pas fichu de sonner ? Cette journée s'annonce médiocre. Je n'ai pas le temps de me coiffer ou de bien me maquiller que je devrais déjà être dans le métro. Evidemment ce dernier était bondé, je déteste être collée aux gens qui arrivent à transpirer dès 9h du matin mais c’était la seule chose qui me permettait de garder les pieds sur Terre.

En effet, mon père le célèbre George Stamble m’avait proposé une voiture avec chauffeur mais j’avais décliné l’offre. Si cela se faisait à Los Angeles, ici à New York on n’utilisait que le métro ou les célèbres taxis jaunes mais même les célébrités n’avaient pas de chauffeur pour les transporter.

Mon père trouvait cela ridicule et les médias s’étaient fait une joie d’en parler dans les tabloïdes. « La fille unique et chérie de George Stamble vu dans le métro, essaierait-elle de passer pour une jeune femme simple ? » Tout le monde cru à un caprice mais j’ai persévéré et continué de prendre le métro.

Mon premier article dans la presse m’a été consacré lorsque j’avais 10 ans, mon père avait tout fait pour me cacher des photographes jusqu’à ce jour de deuil où il avait alors totalement oublié les paparazzis. J’ai alors fait ma première une de magasine qui avait alors titré : « Le visage d’Eleanor Stamble enfin découvert ! »

L’arrêt des wagons me fait sortir de mes pensées, je m’empresse alors de sortir et de courir vers mon amphithéâtre pour mon premier cour. La porte est fermée alors qu’elle devrait être ouverte mais je ne fait pas attention en revanche je fais plus attention à la salle vide qui se trouve en face de moi. Ok, une centaine de personnes et un maître de conférence chauve ne peuvent pas disparaitre aussi facilement.. Où sont les caméras ? Je retourne alors dans le hall et y trouve Ambre.

« -Toi tu as la tête d’une fille qui a oublié que ses cours étaient annulés aujourd’hui. Me dit-elle normalement.

-Maintenant dis moi que c’est une blague et que je ne me suis pas dépêché pour rien. La suppliais-je presque.

-Désolé ma belle, tu n’as pas l’air dans tes basket ce matin dis moi..

-Ne m’en parle pas, je me suis réveillé en retard, j’ai à peine eu le temps de me préparer, je n’ai pas mangé, le métro était bondé, les gens me dévisageaient « Oui je suis mademoiselle Stamble et je prends le métro » et par-dessus tout, mon père n’est pas libre après demain.

-Oh merde ça, ça craint vraiment ! J’irais avec toi ne t’inquiète pas pour ça..

-Il m’avait fait une promesse et puis ça fait 10 ans quoi.. »

Nous nous dirigeâmes alors vers le grand parc public.

Caleb PDV

« -Je te dis que la capitale a été crée en 1963 !

-Non, Brasilia a été capitale en 1964 ! »

Le banc à coté du mien menait une vive discussion, je ne distinguais qu’une des deux filles puisque l’autre me tournait le dos, je pouvais seulement dire qu’elle avait les cheveux châtains. Sans les connaitre je me risquai alors à dire : « En fait Brasilia a été crée en 1962 »

Les cheveux châtains se retournèrent alors et cela me fit découvrir, oh malheur ! La riche au pancake au citron !

« -Pardon ? Se manifesta t-elle.

-C’est en 1962, je suis prêt à parier.

-Un pari ? Quoi de plus enfantin sérieusement ?

-Alors pourquoi ne pas vous risquer si vous êtes sûre de vous ?

-Très bien, alors que mettons nous en jeu ?

-Une douche et une nuit au chaud.

-Et si c’est moi qui remporte le pari ?

-Ce que vous voudrez mais j’en doute fort. Caleb Masson Me saluais-je en tendant ma main.

-Eleanor Rose Stamble. »

Je la regardai alors plus en détails, elle avait l’air moins apprêtée que la dernière fois, ses longs cheveux couleurs caramel étaient lâchés, ils bouclaient légèrement et avaient quelques reflets cuivrés. Son teint qui était plus naturel laissait apercevoir quelques taches de rousseurs. Elle était nettement  plus jolie. Elle appercu alors Saturne qui remuait la queue en la regardant.

« -Ne rêve pas le chien, je n’ai pas eu le temps d’acheter mon gâteau au citron ! Dit-elle

-Si vous n’avez pas de citron sur vous, c’est simplement qu’il vous aime bien. Et si tu regardais la réponse au pari ? Si je peux te tutoyer, je me sens vieux et puis tu dois avoir 21 ou 22 ans, comme moi non ?

-J’ai 20 ans. Elle tenta un sourire que je ne sentais pas franc. »

On ne s’était même pas rendu compte que son amie avait quitté le parc

Hello ! Nouvelle partie.

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