Chapitre 7

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PDV Caleb

Cela faisait trente minutes que nous nous baladions dans le célèbre parc et malgré la fraicheur c’était agréable. Nous arrivions à parler et même à rigoler alors qu’avouons le c’était plutôt mal parti. C’est alors que dans une allée nous nous arrêtions face à un banc où il est inscrit  « à Carla Colle ».Le silence regnait. Je regarda alors en la direction d’Eleanor, ses yeux noisettes d’habitudes plein de vie était remplis d’eau et c’est lorsque les larmes coulent qu’elle se retourne vers moi et commença à m’expliquer.

« Carla Colle était ma mère, c’est la seule à m’avoir toujours soutenu en dehors de ma meilleure amie, lorsque j’avais 10 à sa mort mes grand parent et moi avons acheté ce banc pour se souvenir à jamais d’elle. »

Elle commença à pleurer de plus en plus et je fit ce que jamais je n’aurais pensé faire : je la prit dans mes bras. Sa tête se réfugie dans mon cou et je pose mon menton se pose sur le haut de son crâne. Ses petits bras s’accrochent autour de moi et la sensation de protecteur ne me déplaît pas sur l’instant.

Soudain quelque chose à laquelle je n’aurais jamais pensé fait son apparition. Un flash. Saturne commence à s’énerver et aboyer car il doit sentir quelque chose qui lui déplait.

Le bruit d’un reniflement se fait entendre et je retourne ma tête vers Eleanor.        

« Désolé de faire autant de drame » Dit-elle en se décalant de moi.

« Non ne t’en fait pas.. » La froideur me frappe quand son petit corps n’est plus contre le mien. « As-tu vu ce truc ? »

« Quel truc ? » Me demande t elle en essuyant ses larmes avec ses manches

« Le flash, il y a clairement eu un mouvement quand je me suis retourné »

« Oh. »

Quoi c’est tout ce qu’elle a à dire ? Si ça se trouve un fou furieux nous suivait et c’est moi qui panique ? Un sanglot s’échappe, alors là je ne comprends vraiment pas.

« Qu’est ce qui ne va pas ? »

« Je suis désolé, je ne t’ai pas tout dit.. »

« Comment un si petit être peut avoir autant de secrets ? » J’essaie de dédramatiser la situation ne voulant pas l’accabler d’avantages. « Aller viens on rentre, il commence vraiment à faire froid ».

J’appelle Saturne d’un claquement de langue et nous voilà en direction de son gigantesque appartement.

PDV Eleanor

Si un de ces fichus paparazzi a pris une photo de nous, je suis clairement dans de beaux draps. Il est 18h passé lorsque nous rentrons chez moi, cette journée a vraiment été fatigante et je n’ai qu’un envie, m’allonger dormir et ne jamais me réveiller. Je vais alors chercher un grand plaid et je m’assoie sur mon canapé devant ma télé et une émission humoristique pour me changer les idées. C’est alors que je vois Caleb aller vers la salle de bain.

« Où vas-tu ? »

« Ah, je vais chercher et regrouper mes affaires pour partir rapidement demain matin. »

Ca me frappe comme une massue. En quelques heures seulement je m’étais confiée à lui et on s’était rapprochés assez naturellement. J’en étais venue à oublier qu’il allait partir le lendemain et me dire que j’allais me retrouver seule alors que les vacances étaient dans deux jours me déprimait un peu. En effet mon amie Ambre partait chaque année au Texas voir sa famille lors des fêtes de fin d’année. C’est alors que quelques coups à la porte se font entendre.

C’est forcement avec surprise et un petit cri que j’accueille mon père dans mon appartement.

« Quelle bonne surprise d’enfin pouvoir parler à ma fille ! »

« Je t’ai déjà dit que je ne voulait pas te parler de ... »

« Je ne viens pas pour ça rassure toi, mais dès que j’ai vu ton nom mentionné dans un article de presse je n’ai pas pu m’empêcher de le lire et j’ai bien fait non de voir que tu fréquentais une espèce d’homme qui ressemble à un sans abris ! »

Je me retourne pour voir que Caleb doit encore être dans la salle de bain. Seulement mon père pris l’initiative de rentrer dans mon appartement et de vraisemblablement rechercher mon ami.

« Alors où te cache tu sale profiteur ? »

« Papa arrête ! »

Caleb apparu à la porte du salon vêtu des affaires de Jake et son imposante carrure m’apaisa bizarrement.

« Bonjour monsieur » Déclara Caleb en tendant sa main. « Je suis Caleb. Ne vous en faites pas je ne suis ici que pour une nuit je ne compte pas profiter de votre fille. »

« Je préfère entendre ceci. Enfin ma fille tu es inconsciente d’accueillir des SDF dans ce riche appartement. »

Je vis le visage de Caleb se crisper, j’avais terriblement honte.

« Papa arrête ça tout de suite, s’il veut rester il restera. » Ils me regardent tout les deux d’un drôle d’air et je suis poussée d’une adrénaline insoupçonnée. « Caleb est très gentil et c’est un ami maintenant je ne te retarde pas dans tes affaires, tu peux partir. »

« Saches ma fille qu’on ne parle pas ainsi à son père. S’il n’a pas une bonne conduite où qu’il dégrade ton image dans la presse et… »

« Très bien, la porte est ici. » Dis-je en le mettant presque dehors.

Une fois seuls, je me retourne vers Caleb et la seule chose qu’il a retenu c’est :

« La presse ? C’est quoi cette histoire ? »

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