PDV Eleanor
Nous venons de poser les deux assiettes l’une en face de l’autre, j’avais vraiment hâte de gouter à son repas, l’odeur est vraiment alléchante. Caleb déboucha une bouteille de vin rouge et nous nous installons des deux côtés de la table. Une fois les deux verres pleins nous trinquons à notre premier vrais repas.
Je n’attends pas pour gouter son risotto et j’apporte la fourchette à ma bouche. Les saveurs ressenties sont incroyable. Il est drôle, gentil, musiciens, cuisiniers et quoi d’autre après ?
« Diable, où as-tu appris ça ? »
« Je t’ai parlé de ma nourrice italienne non ? »
« Tu as eu une nourrice ? »
« Non pas vraiment, je suppose que c’est à mon tour de te raconter un peu de mon histoire puisque tu en verras une partie demain. »
« J’écoute » Je souris, j’imagine que ce ne sera pas facile à entendre.
« Je suis né il y a 21 ans sous X, ma mère s’est échappé après ma naissance j’ai grandis de famille d’accueil en famille d’accueil mais à mes 5 ans j’ai fait une grosse bêtise et on m’a retiré du système je suis donc resté à l’orphelinat Children’s Home. Là bas Sylvia m’a éduqué jusqu’à mes 18 ans l’âge où j’ai du partir et j’ai erré dans la rue jusqu’à hier où j’ai rencontré une généreuse jeune femme. »
Il ne s’était pas arrêté pendant son discours, je ne pouvais pas penser qu’il avait vécu ça. Au premier regard j’avais pensé que c’était une crise d’adolescence et qu’il s’était échappé de chez lui. Depuis j’avais compris que c’était plus profond mais de là à n’avoir aucune famille. Quel courage.
« Je réussi à survivre jusqu’à maintenant, je n’ai pas besoin de pitié Ela. »
« Tu es quelqu’un de très courageux tu sais ? Tu n’auras plus besoin de survivre maintenant, tu resteras ici tant que tu le voudras. »
« Je ne veux pas de charité, tu vas te lassé de moi. »
« C’est non négociable, j’aime ta compagnie c’est triste d’habiter seule. »
« Tu es d’une générosité incroyable. » Il posa sa main sur la mienne qui était posée sur la table.
PDV Caleb
Après avoir débarrassé toute la table et fait la vaisselle, elle m’aida à installer les draps sur son canapé et elle alluma la télé pendant que je prends une douche. Il n’y avait que des parfums de gel douche féminins, il faudra penser à en acheter pour moi parce que le « tartelette aux fraise » n’est pas vraiment viril.
Je ne sors qu’en caleçon avec un t-shirt afin d’être à l’aise pour dormir. Je la retrouve endormie la bouche entrouverte sur mon lit, je la secoue légèrement pour qu’elle aille se coucher dans son grand lit.
« Eleanor tu devrais aller te coucher, tu t’endors. »
« Bonne nuit alors, à demain. » Elle afficha un sourire endormie et m’embrassa la joue ce qui me surprend un peu.
Je m‘allongea tranquillement sur le canapé et l’odeur de son doux shampoing envahie tous mes sens.
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Le lendemain matin, je prépare une fois de plus le petit déjeuner. Ca me fait plaisir, j’aime cuisiner et je veux la remercier de m’héberger.
Cette fois ci elle arrive dans la cuisine encore en pyjama et non douchée. Elle a un ensemble en satin qui révèle ses longues et fines jambes naturellement bronzées. Je détourne mes yeux afin de ne pas l’embarrasser.
« Tu as encore fait le petit déjeuner ? » Elle avait une voix légèrement plus grave que d’habitude.
« Oui, je pensais que ça te ferais plaisir »
« Tu commences à bien me connaître, m’acheter par de la nourriture ça, ça me plait »
On s’installe à table et alors qu’elle boit son jus d’orange frais, elle me demande alors où est ce que je compte l’emmener.
« C’est une surprise, j’espère que ça te plaira » Elle sourit et on mangea tranquillement.
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PDV Eleanor
On marche depuis 10 minutes avant d’arriver devant un bâtiment qui n’est pas en très bon état. Je l’observe de haut en bas. Il y a des dessins collés aux fenêtres et quelques une sont fissurées, en cet hiver il ne doit pas y faire très chaud. Je vois alors le petit écriteau « Children’s Home ». Bien sûr, il m’a dit qu’il me montrerait son monde.
« C’est ici que… »
Il me coupa
« Ici même, entrons »
Il posa délicatement sa main en bas de mon dos et la pressa afin de me dire de rentrer à l’intérieur.
L’intérieur n’était pas vraiment mieux que l’extérieur, les murs en crépis sont gris et tombe un peu en lambeau malgré les dessins d’enfants qui ornent les murs. Saturne commence à me lécher la main ce qui me ramène à la réalité, je me tourne vers Caleb qui contrairement à moi sourit.
« Calou ! »
Un enfant se rua vers lui et il l’entoura de ses petits bras, Caleb le porta et lui embrassa les deux joues. Le petit garçon me regarde avec un sourire accroché sur son visage rond.
« Ezra je te présente Eleanor, c’est une amie chez laquelle je dors. »
Je le tends ma main, je pense qu’il va me la serrer mais à la place il tape simplement dedans en disant
« Salut ! »
« Aller viens on va visiter » Cela risque d’être intéressant.
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Enjoy, Msiviero xx
