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Qui c'est qui est encore en retard pour la réunion ? C'est moi ! Ça en devient une tradition à force. Je m'installe à ma place habituelle —enfin peut-on vraiment dire habituelle au vu du temps passé sans l'occuper— entre Max et Louis. Alexandre est debout, prêt à nous dire tout ce qu'il veut nous transmettre.

« Qu'est-ce qu'on fait ? demande-t-il une fois que je suis installée.

— C'est-à-dire ? S'intéresse Max.

— On a toujours notre ennemi et nous n'avons rien fait pour l'arrêter depuis la dernière attaque qui a été un échec cuisant.

— On est aussi en partie découverts et un état qui n'est toujours pas construit, ajouté-je. Je trouve que ce problème est d'autant plus important.

— Tu es pressée ? Me lance Ethan. Tu as pourtant toujours été patiente jusqu'à présent.

— Mais avant nous n'étions pas connus du grand public, expliqué-je. Maintenant ils connaissent notre nom, notre objectif et mon identité et bientôt celle d'autres. Nous sommes recherchés par la police, si nous n'agissons pas maintenant, nous ne pourrons pas le faire plus tard.

— Tu veux dire qu'il faudrait commencer l'invasion ? Propose Léo.

— Hors de question ! S'interpose Arthur. On n'est pas encore assez nombreux, ni assez fort.

— Je suppose que personne ne sera dérangé à l'idée de recruter lors des attaques, supposé-je.

— De force ? S'étonne Alexandre.

— Comment voudrais-tu recruter autrement des personnes victimes d'une attaque ? Dis-je comme évident. On n'a plus vraiment le choix si on veut avancer. »

Je vois tous les regards surpris se tourner dans ma direction. Tout le monde a bien compris que jamais auparavant je n'aurais supposé une telle chose. Alexandre toussote légèrement pour attirer de nouveau l'attention sur lui.

« Bon bah, nous allons faire un tour de table des avis, propose-t-il décontenancé. Mathis, qu'en penses-tu ?

— Je suis d'accord ! S'exclame-t-il juste pour suivre les idées d'Alexandre.

— Ethan ? Change-t-il de personne.

— C'est ce que je propose depuis le départ donc évidemment que je suis pour.

— Léo ?

— Ça a toujours été la seule solution pour avancer vite, seuls quelques débiles semblaient ne pas le voir, répond-il.

— Maxime ? commence-t-il à s'inquiéter de ce qu'il va entendre.

— Je suis totalement d'accord avec Kim, affirme-t-il en me regardant et contre toute attente. Il faut bien qu'on se bouge un peu aussi.

— Louis ? Continue Alexandre visiblement très surpris de ces réponses.

— Je ne pense pas m'y connaître assez pour avoir un avis réellement construit alors si tout le monde est d'accord j'en suis...

— Non mais vous vous entendez. » Le coupe Arthur

Evidemment ç'aurait été trop beau que tout le monde soit d'accord du premier coup.

« Il y a encore quelques jours il était inadmissible qu'on puisse recruter des membres contre leur gré, pour moi c'est toujours le cas ! C'est immoral ! En plus c'est toi qui disait que c'était mauvais pour nos rangs Kim, tu as perdu la tête ou quoi ? De toute façon puisque je vous dis qu'on ne peut pas attaquer pour l'instant ! Et ce n'est pas un euphémisme. Si on attaque maintenant, on va se faire ratatiner !

La Royauté du Rubis 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant