Un contrat dans le désert

Chapitre 33...

* PDV de Amina *
Je sens que je vais le tuer...

Quand je comprends le sens de ses mots je sens que je vais commettre un meurtre, monsieur veut que je donne un cours de littérature anglaise à ces étudiants et plus particulièrement sur Jane Austen. Ce n'est pas que je ne peux pas le faire car je connais ces œuvres sur le bout des doigts mais il dépasse les bornes en me demandant de donner un cours magistral à trois cents personnes. Pourtant ce n'est qu'après un long moment que la sonnerie de fin de cours retentit et que je suis acclamé par tout le monde. Le professeur arrive vers moi et je le laisse récupérer le micro alors qu'il me remercie pour le cours. 

- Oh mais ça m'a fait plaisir vous savez même si on m'a un peu forcée la main. 

L'auteur de cette mascarade improvisé arrive justement en passant son bras autour de ma taille et remercie une dernière fois le professeur de littérature avant de nous entraîner vers la sortie. Nous sommes accueillit par une multitude de personnes qui se font une joie de venir nous saluer. Le directeur nous emmène a l'extérieur et avant que nous puissions rejoindre le prochain bâtiment un déluge de pluie s'abat sur nous. 

- Non mais c'est pas vrai, c'est quoi toute cette pluie ??

Trempé je vais pour rejoindre un abri quand je suis interrompu par sa main et avant que je n'ai pu dire quoique ce soit ses lèvres se retrouvent sur les miennes. Des mois que rien ne s'est passé entre nous et c'est aujourd'hui sous la pluie que monsieur reprend du service. Ne cherchant pas pas à comprendre quoique ce soit je réponds à ce baiser tant attendu en souriant, c'est encore meilleur que dans mes souvenirs et ce n'est que les applaudissements qui me font redescendre de mon nuage. Il se détache de moi en souriant alors que je me mets a rougir comme une lycéenne...

- Nous devrions rentrer sinon on va attrapé la mort a rester sous la pluie. 
- Ce n'est pas moi qui ait voulu y rester non ?? 

Il sourit sournoisement en s'approchant de moi pour me glisser à l'oreille. 

- Dis moi que tu n'as pas aimé et je ne le referai plus.

Je me mords la lèvre incapable de lui dire que je n'ai pas aimé car ça serait le plus gros mensonge de ma vie. 

- C'est bien ce que je pensais maintenant en route. 

Il m'entraîne a sa suite et nous filons en direction de la voiture en riant comme deux enfants, je n'arrive pas à croire que cet homme est Roi. Une fois dans la voiture on se fait reconduire au palais mais nous sommes à peine partit qu'il relève la vitre qui nous sépare du chauffeur. 

- A propos de... 

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il m'attire a lui en plaquant de nouveau ses lèvres contre les miennes. Nous mettons trente minutes à rejoindre le palais en temps normal et j'ai aujourd'hui l'impression que le trajet a duré cinq minutes. Nous ne nous sommes pas lâcher de tout le long et je me suis même retrouvé sur ses genoux, les mains dans ses cheveux alors que lui me retient le bassin ou tire légèrement sur mes cheveux pour atteindre ma gorge. 

Que ce soit ses lèvres ou ses mains les deux n'ont pas quittés mon corps tout le long du trajet, c'est pire que tout de se dire que nous sommes dans une voiture en ce moment heureusement que nous sommes seuls sinon je ne sais pas comment nous aurions fait à cause de de cette tension qu'il y a depuis qu'il m'a demandé de faire un cours dans cette université.

- Nous sommes arrivé votre altesse.

Basculant sur la droite je prends place pour la première fois sur mon siège depuis que nous sommes partit de l'université et avant qu'il ne dise un mot je sors de la voiture en passant une main devant mes yeux pour me protéger de la pluie et en courant en direction du palais.