Un contrat dans le désert

Chapitre 15...

* PDV de Zahir *
Je m'en veux cela fait plus d'une semaine que je m'en veux atrocement de ce que j'ai osé dire sur elle, je l'ai jugée sans la connaître et au final je n'ai fait que creuser un peu plus le fossé qui nous sépare. Comment j'ai pu lui dire que c'était une gamine pourrie gâté imbuvable, qu'elle est un poids pour moi, une enfant détestable et tout un tas de qualificatif les plus péjoratif les uns que les autres.

Je ne sais pas ce qu'il m'a pris j'étais tellement énervé contre elle que tout ce qui a pu me passé par la tête est sortit de ma bouche, je n'ai jamais autant regretté les mots que je venais de prononcer et voir son visage en larmes m'a fait comprendre que même si l'on ne se connaît pas je l'ai blesser dans son amour propre.

Je peux dire qu'à vingt cinq ans j'ai pris l'un des plus gros savon de la part de ma mère pendant pres de trois heures et jamais je n'aurais cru cela possible à mon âge, je sais que je n'ai pas bien agit en la traitant comme je l'ai fait mais elle a ce quelque chose qui m'exaspère et me pousse a bout. Je n'arrive pas à comprendre ce qui peut autant m'exaspéré chez mais j'avoue avoir été trop loin cette fois ci.

Pourtant après ce jour là j'ai changé radicalement dans mon comportement avec elle, j'ai essayer d'être plus concilliant avec mes propos comme dans mes approches mais j'ai bien remarqué qu'elle me fuyait et j'ai donc fait en sorte de l'observer de loin. Je me suis dit que si je me faisais oublier un tout en étant assez proche pour qu'elle sente ma présence lui permettrait d'accepter un peu plus ma personne mais ça n'a pas été le cas.

Je ne sais pas si ce n'était qu'une impression ou non mais je crois quand même que cela ne sert à rien car plus les jours passent et moins elle réagit à ma présence voir même ne la ressent plus du tout. Pourtant jour après jour j'ai commencé à mémoriser ses chemins, ses habitudes pour la suivre et la regarder de loin sans être repérer par quelqu'un même elle.

Je l'observe durant ses leçons avec ma mère tapi dans un coin a rire a ses bêtises ou à me renfrogner quand elle rembare ma mère lorsqu'elle essaye d'embrayer sur m'a personne. Elle a eu beau me mettre en valeur, ma femme n'a rien écouter et toujours écourter la conversation, cela fait mal mais j'ai compris que je le méritais. Tant que la soirée ne sera pas passe je sais que je ne pourrais rien testé avec elle car le temps va nous manquer, donc le mois risque d'être tres long...

Je passe ma plupart de mon temps avec elle dans la bibliothèque, je filais lors de mes réunions importante mais sinon je restais là qu'elle soit en leçon avec la mère ou pendant ses rares temps de pause ou elle prenait un livre parmis tout ceux de ma collection. J'ai passé mon temps à l'observer et j'ai adoré ses petits froncements de sourcils à chaque chapitre, ses sourires et ses larmes lorsque le passage devenait trop émouvant pour son petit coeur.

Chaque geste, chaque parole, chaque mouvement n'ont été qu'une vague de bonheur jours après jours durant ces trois dernières semaines, sans le savoir cette beauté farouche m'a ensorcelé et pourtant je jurerai que je suis mal partit dans la conquête de ma femme. Avec l'aide de Samia j'ai tenté encore et encore de ne serait ce qu'un tout petit peu atteindre son coeur en la couvrant de cadeau mais elle m'a dit ne pas savoir ce qu'elle en fait ni ce qu'elle en pense. Je ne suis même pas sûr que ce soit la bonne solution pour l'approcher.

- Zahir tu es avec moi ?!

Je me tourne vers ma mère en me souvenant que nous étions en train de discuter quand je suis parti dans mes songes en pensant à ma femme, je ne dirais pas que je suis amoureux d'elle mais je ressens quand même de l'affection pour sa personne.

- Non je pensais à autre chose désolé tu disais ??
- Tu es souvent ailleurs en ce moment, aurais tu rencontré quelqu'un pour être autant dans la lune ?! On dit souvent que lorsque l'on est amoureux nous sommes souvent ailleurs.
- Je suis marié mère au cas où tu aurais oublier.
- Cela n'a pas empêcher ton père de tomber amoureux une dizaine de fois avec dix femmes différentes.