Un contrat dans le désert

Chapitre 8...

* PDV de Zahir *
Le regard plongé vers l'horizon je n'ai pas quitté ma fenêtre depuis que je l'ai vu arriver il y a quelques heures, j'ai vu qu'elle a essayer de faire demi tour pour s'enfuir et mes gardes la rattrapée en quelques secondes. Heureusement que j'ai donner à Moha l'autorisation de pouvoir la brusquer un peu sinon je suis sur que jamais elle n'aurait atteint le palais.

Un contrat est un contrat et même si j'ai eu du mal à comprendre pourquoi mon père avait fait cela à notre famille mais surtout à la leur je sais qu'un contrat signé se doit d'être respecté dans ce pays. Je me souviens encore des cris de ma mère quand elle l'avait appris je n'avais que cinq ans mais je n'oublierai jamais le visage de ma mère rouge de colère contre mon père.

Il faut se dire que nous venions en même temps de trouver mon père assis sur son fauteuil de bureau une de ses courtisanes à ses pieds dans une posture pas des plus glorieuse pour un Roi marié. A cet âge moi j'ai juste cru qu'elle ramassait un stylo puis quelques années plus tard j'ai compris qu'aucun stylo n'était impliqué dans cette histoire.

J'ai eu du mal à me faire à l'idée que j'allais me marié à une inconnue mais le jour de ses dix ans quand elle devait venir au palais quel n'a pas été notre surprise de ne pas la voir arriver à nos portes. J'avoue que ça m'a arrangé qu'elle ne soit pas là car j'aurais trouvé cela indécent que je vois ma futur femme de cinq ans ma cadette se développer petit à petit.

Rien que le dire c'est glauque, j'aurai eu quinze ans et elle dix ça aurait été comme ma petite soeur que finalement j'aurais du épouser. Bon sang juste l'imaginer me fait frissonner de dégoût pour moi même...

- Tu sais que tu n'es pas obligé de faire ça Zahir.

Je souris en sentant ma mère derrière moi, j'arrive toujours à la sentir arriver contrairement à elle qui fait un bond au plafond a chaque fois que je la surprends. Je souris en gardant toujours mon regard sur ses magnifiques dunes de sable qui s'étendent devant moi, je la laisse venir doucement à moi et une fois qu'elle se met à mes côtés je lui réponds.

- Je le sais mère mais je connais aussi la politique de ce pays envers les contrats de mariage, tu le sais tout autant que moi.
- Ton père n'aurait jamais du faire ce contrat entre toi et cette femme même pour cette trahison, tu ne sais même pas qui elle est vraiment.
- J'en ai eu un vague aperçu et je peux t'assurer qu'elle a un fort caractère.

Et je dois dire qu'elle m'a l'air d'une véritable tigresse si elle arrive à se faire à l'idée que c'est ma femme tout de suite, je pense que notre couple pourrait être explosif.

- Le caractère ne fait pas tout, toi même tu as ton caractère de cochon ne l'oublie pas.

Je ronchonne dans mon coin connaissant parfaitement mon caractère pas facile à vivre que j'ai hériter de mon père seulement je sais qu'avec quelques efforts de chacun on peut réussir à construire quelques chose.

- Je le sais mère mais je vais quand même me marier avec cette femme et peut être que je lui trouverai assez de charmes pour former une famille avec elle comme tu l'as fait avec père.
- J'espère pour toi que cela se passera mieux et que vous aurez une véritable famille, ton père et moi nous ne faisions que nous supporter.
- Vous avez quand même eu deux enfants moi et ma soeur ce n'est pas rien.
- Comme le disait si bien ton père il fallait assurer une descendance royale à ce pays et vous avez été conçu.
- Épargne moi les détails tu veux.
- Oui je sais mais une dernière chose avant que l'on y aille, ne fait jamais les mêmes erreurs que ton père avec les femmes.