Chapitre 45...

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* PDV de Amina *
Quand je me suis réveillé au palais il y a moins d'un quart d'heure je ne pensais pas devoir me rendre a la prison directement mais lorsque j'ai entendu ma belle-mère et Samia parler de Khamila et de son enfant mon sang n'a fait qu'un tour. J'étais prête à le réduire en bouillie avec un coup bien placé mais ma colère s'est déporté une fois que je les ai entendu, je voulais tuer cette bonne femme mais j'ai ensuite penser à cet enfant innocent et j'ai préférée la chasser du palais.

- Amina tu devrais te calmer, le produit que l'on t'a injecté n'a pas encore totalement quitter ton corps.

Je me tourne vers lui alors que l'autre asperge hurle qu'elle est enceinte du Roi et qu'elle l'aime, je ne l'écoute même plus et me concentre sur lui pour ne pas commencer à le ruer de coup.

- Tu m'as droguée !! 

Il tique et essaye de s'approcher de moi mais je repousse ses mains directement, je ne veux pas qu'il me touche avec ses sales pattes.

- Je t'ai plutôt endormi volontairement.
- C'est la même phrase mais tourner d'une autre manière, en aucun cas tu n'avais le droit de faire ça. Que vont penser mes parents franchement ?? Que j'ai été enlevé durant mon sommeil bon dieu tu ne leur as pas fait assez de mal en me prenant a eux ??
- Déjà tu te calmes immédiatement parce que tu racontes n'importe quoi, j'ai prévenu tes parents du danger que tu encourais si tu restais avec eux sans protection et ils m'ont laissé te prendre avec moi. Il n'y a que toi qui lutte contre ce que tu ressens et contre la colère que tu refuses de sortir.

Je me pince les lèvres refusant de répondre car je sais au fond de moi qu'il y a une part de vérité dans ce qu'il dit. 

- Cela n'a rien à voir... 
- Quel mauvaise foi Amina, tu as peur de ce que tu ressens sinon tu serais venu m'en mettre une il y a plusieurs jours quand tu as appris pour cette grossesse. 
- Tu aurais préférée que je te casses la gueule vraiment ?? 

Sérieux je vais me munir d'une batte de base-ball alors parce que je sens que je vais m'en servir souvent. 

- Franchement j'aurais préférer car au moins j'aurai su ou tu étais, je n'aurai pas à trouver une excuse auprès de ma soeur, je n'aurai pas eu à besoin d'écraser à moitié mon peuple mais surtout tu aurais été en sécurité. 
- J'étais en sécurité !! 
- Ah oui ?? 
- Parfaitement, j'étais en sécurité avec mes parents. 
- Tu me rappelles comment tu es arrivé à Ambas ?? 

Je ne réponds rien et passe à côté de lui en l'ignorant, ce n'est pas parce que monsieur a pu me ramener sans que je n'ai pu dire un mot qu'il doit se sentir pousser des ailes. Je sors de la prison et me dirige vers le palais mais avant que je n'ai pu arriver au marche je me retrouve projeter dans les airs pour atterrir sur son épaule. 

- Lâche moi immédiatement !!

J'ai beau hurler de plus en plus fort qu'il me relâche, il fait la sourde oreille et pourtant je ne mâche ni mes mots ni mes coups sur son dos cela ne semble même pas le déranger. Ce n'est que lorsque je reconnais le sol de notre chambre qu'il me remet sur mes pieds. 

- Tu es ma femme, ma Reine, mon tout mais surtout celle que j'aime alors ne pars jamais quand nous sommes en pleine discussion animé comme celle-ci. 
- Et pourquoi ?? Qu'est ce que ça peut changer que je parte ou non si je n'ai plus rien à dire je ne vais pas rester devant toi à te prendre pour un idiot. 
- Parce que c'est avec des non dits que les couples commencent à s'éloigner et je n'ai aucune envie que l'on s'éloigne. 

Je ris amèrement à cette phrase, il ne le veut pas et je pense que moi non plus mais c'est le monde autour de nous qui veut nous séparer. 

- Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle. 
- La situation l'est et toi aussi. 
- Tu te fiches de moi ??
- Tu ne te rends compte de rien alors ?? 

Un contrat dans le désertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant