Chapitre 12

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"Maélie"

Ce matin, je me fais réveiller par ma sonnerie que mon Ipod fait lorsqu'il reçoit un message. Des hurlements de loup. Je regarde l'heure. 4 heures du matin.

Je frotte mes yeux avant de mettre mes lunettes et je regarde mes messages.

Marilyn la Chevalière: Les filles!!!! Vous ne me croirez jamais si je vous le dit!!!!

Nous avons une conversation de groupe sur notre Ipod, incluant moi, Marilyn, Brooke et Marie.

Malie la coureuse: Quoi!?

Marilyn la chevalière: Marvin est en ce moment couché à côté de moi et il dort!

Brooke l'autruche: Comment ça?

Marilyn la chevalière: Je vous expliquerez pas en détails, ce serait trop long. J'ai passer la journée avec Marvin et il faisait trop mauvais pour qu'il reparte, alors il a dormit chez moi et dans mon lit!

Marie-vroum: C'est trop génial! Je vais dormir.

Brooke l'autruche: ouais moi aussi.

La conversation s'arrêta là. Je savais que je ne serais jamais capable de me rendormir.

Hier, luisqu'il faisait orage, j'ai jouer au GameCube avec Brooke, Dereck et Drake. En fait, c'était plus moi et Dereck qui jouait, puisque les deux tourtereaux ne pouvait pas se lâcher les amygdales une minute de leur vie.

Moi et Dereck n'avons pas reparlé de l'incident, sauf que maintenant, je n'ai qu'envie qu'il m'embrasse encore. Mais, je ne veux pas tout gâcher. De toute façon, je vais m'arranger pour tuer les papillons. J'avoue, ça va être désespérément dur, surtout que je ne suis pas pour me tirer du "12" dans le ventre. Drôle d'image d'ailleurs.

Je regarde par la fenêtre de ma chambre pour voir si il fait beau. Il pleut, encore. J'allais me retourner quand je vis Dereck surgir de derrière le mur extérieur de ma maison.

Je réprime un cri. Mais qu'es qu'il fait là?! J'ouvre la fenêtre et je le regarde.

-Tu peux bien me dire qu'es que tu fais à roder autour de ma fenêtre à 4:15 du matin?!

En plus, je suis en pyjama, et j'ai les cheveux en bataille. Je dois être affreuse.

-Je voulais te revoir dormir, dit-il.

C'est une blague? Je crois que non. Il me regarde avec un petit sourire.

-Sais-tu que ce que tu viens de dire donne vraiment l'impression que tu es un pédophile ou un psychopathe? M'enquis-je.

J'entends un porte claquer. Mon père viens de partir pour aller à son travail.

-Mmm peut-être, marmone-t-il sans se départir de son sourire.

Il me fait un peu peur. Je ne sais même pas depuis combien de temps il m'observe.

-Tu es là depuis combien de temps? Demandais-je.

-Secret, réplique-t-il.

-Tu me fais penser à la chanson "voyeur" de Dany Bédard, mais en moins extrême.

-C'est quoi?

-Tu sais "pauvre voyeur, pauvre infidèle, mais où est donc passer mon coeur?"

-Non, ça ne me dit rien.

Évidemment, personne ne connaît les chansons que j'adore. Je pris mon Ipod et je mis la chanson et je lui tendis.

Il prit l'objet électronique et le posa sur son oreille. Il avait l'air concentré. Quand la chanson finit, il me le redonna.

-Elle est vraiment bonne, me dit-il.

-J'espère que tu fais pas comme lui.

-Pas exactement.

Il devait parler du fait qu'il n'est pas un vrai voyeur. Dereck se coucha sur le ventre pour que nous puissions nous regarder dans les yeux.

-Tu sais que t'as de beaux yeux toi? Me lance-t-il.

-Pas autant que les tiens.

Il continua de me regarder avec ses yeux océans. Il est vraiment trop craquant! Ses cheveux noirs tombent pêle-mêle un peu en haut de ses oreilles. Je commence à ravoir les papillons dans mon ventre.

-Tu penses à quoi? Me demande-t-il.

-Que tu es divinement beau, dis-je en me mordant les joues.

Pourquoi il faut toujours que je dise ce que je pense avant de pouvoir me retenir de parler? J'ai qu'une seule envie, disparaître sous terre.

-Je savais que t'étais plus songé que les autres! S'exclame Dereck en me regardant avec un lueur triomphale dans les yeux.

-Quoi?!

-À la place de me dire que je suis "canon" ou "craquant", comme toute les filles habituelles et banales dirait, tu as dit "divinement beau". Tu as plus de vocabulaire.

Au moins, il a retiré le malaise qui allait peser dans l'atmosphère. Je fus prise d'un petit rire. Il continua de me sourire.

-Et toi t'es carrément belle.

Je rougis. Ça ne m'arrive pas souvent, mais j'ai quand même rougis. Je compris alors qu'il devait vraiment penser cela, puisqu'il était coucher à plat ventre sur du gazon humide à 4:30 du matin. L'envie de l'embrasser devint de plus en plus forte.

-Et je ne sais absolument pas, continua-t-il, comment je fais en ce moment pour ne pas t'embrasser.

Il n'avait pas changer de position, il s'était seulement avancer pour que nos visages se rapprochent.

-Je sais que ça fait 2 semaine et demie qu'on se connaît, renchérit-il en collant son front au mien et que nos nez se frôlent. Mais c'est comme si ça faisait des années que je t'ai rencontrés. Et je ne comprends pas pourquoi j'ai toujours envie de t'embrasser et de te serrer contre moi. C'est comme si toute les muscles de mon corps était attirés vers toi et que je devais faire un effort surhumain pour que je m'éloigne.Ce peut paraître idiot, mais tu sais l'expression "des papillons dans le ventre"? Et bien j'en ai une infestation en ce moment et ils n'arrêtent pas de voltiger et de se foncer dedans et chaque parole que je t'adresse ne me donne que plus envie d'écouter ses insectes abominables. Je me dis que si je les écoute ils vont peut-être exploser de bonheur.

-Moi je veux tirer les miens à coup de fusil, répondis-je.

C'étais comme pour dire que tout ce qui venait de me dire, je le pensais aussi. Pour qu'il sache que j'éprouvais exactement les même choses que lui.

Il frotta son nez contre le mien. Bisous esquimau. J'en faisais quand j'étais jeune. Il rit, sûrement parce que c'était un peu ridicule. Je ris aussi.

Il éloigna un peu son visage du mien et me donne un baiser sur la joue, vers la commissure des lèvres. Je souris.

-On se voit plus tard, me dit-il en s'éloignant tout en continuant d'avoir un contact visuel avec moi.

Je ferma la fenêtre quand il fut hors de ma vue. Je toucha l'endroit où il avait poser ses lèvres sur ma joue. C'était très proche des miennes, mais ça restait amical.

Si ce qu'il a dit était vrai, Dereck éprouvait des sentiments à mon égard et sa me rendait vraiment heureuse. C'est bien qu'il soit parti avant qu'il m'aie embrasser, car j'ai l'impression que je flotte sur un nuage et je n'ai pas vraiment envie qu'il me voit comme ça.

En fait, je crois bien que moi aussi, j'ai envie d'écouter mes papillons.

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Je vous entends jusqu'ici sur le fait qu'ils ne se soient pas embrasser. Et oui, je suis méchante, mais j'aime mieux vous faire attendre et que vous enragiez (si tel est votre cas)

~Louame~

Âmes soeursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant