Chapitre 14

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"Dereck"

-Et toi Maé, demandais-je, ça te déranges dormir avec moi?

C'est fou comme le coeur humain peut battre vite. Il m'impressionne toujours lorsque je suis en présence de Maélie.

J'ai l'impression que mon organe vitale va exploser tellement je suis en stress devant cette situation. D'un côté, j'ai atrocement envie qu'elle dise oui, pour que je l'aille prêt de moi toute la nuit. Mais en même temps, j'ai peur que mon coeur explose.

Je la regarde dans les yeux, sans laissé rien paraître. Je me demande vraiment si mon aveu de ce matin l'a laissé indifférente. Elle m'as répondu qu'elle voulait tuer les papillon, mais je ne sais pas trop comment l'interprété.

Lorsqu'elle m'a embrasser, j'ai dû me faire violence pour ne pas répondre. J'en avais tellement envie! Mais c'est vraiment trop tôt.

En plus, elle est belle. D'accord, ce ne sera jamais un mannequin, elle est simple, mais sa personnalité prends le dessus et la rends tellement mignonne que je voudrais m'arracher les yeux.

-Bon d'accord, répondit-elle en me souriant.

Mon coeur palpite comme un débile et j'ai l'impression que je vais partir à voler tellement je suis heureux.

-Il est 23:45, dit alors Marvin.

Nous décidâmes alors tous de se mettre au lit. Je dus aller dans celui de Maélie, qui se tourna dos à moi. La lumière s'éteignit et nous étions alors couper du reste du groupe.

"Maélie"

Je me suis tourné pour être dos à lui tant que la lumière était allumée. Quand elle fut éteinte, je me retournai pour être face à lui, même si j'y voyais pratiquement rien.

Je n'avais pas sommeil. En plus, j'avais une source de distraction à côté de moi. Je rabattis la couverture par-dessus nos têtes, comme ça, si nous voulions parler, nous serions un peu insonorisé. J'appuyai mon front contre le sien et je ferma les yeux.

-Tu embrasses bien, chuchote-t-il. Tu le sais?

-Eh bien, répliquais-je sur le même ton, je ne crois pas que tu m'aurais re-embrassé lorsque nous écoutions seigneur des anneaux.

-T'as raison, me dit-il en bougeant sa tête pour que nos nez se touche.

Je ne sais pas trop à quoi il joue, puisqu'il n'arrête pas d'approcher nos lèvres, sans jamais les toucher. Depuis quelques minutes mon coeur avait commencer à battre anormalement, et je déteste quand il me fait un aussi gros coup bas.

-Si on y pense, continue-t-il, ce n'est pas la première fois que nous dormons ensemble.

Je ricanai. Effectivement, mais personne n'était obliger de le savoir.

Dereck continua d'approcher ses lèvres des miennes, mais s'arrêta à quelques centimètres. Je pouvais sentir son souffle et voir la lueur de vie qui ne quittait jamais ses yeux.

Après quelques instants, il rompit la distance et m'embrassa avec passion. Je lui rendis bien entendu. C'était magique. J'avais l'impression que les insectes indésirables volants était entrain de danser dans mon estomac.

Je passai ma main dans ses cheveux, et je m'étonnai de leur douceur. Je descendis ma main jusqu'à sa nuque et je rompis le baiser.

-Ce n'est pas trop tôt? dis-je en ne pensant qu'a recommencer.

-Oui, mais on peut faire des exceptions, me répondit-il.

Je lui caressai la joue et je me lovai contre son épaule, en collant mon corps à lui. Il me serre dans ses bras après avoir relevé la couverture de sur nos tête. Je m'endormis en écoutant les battements de son coeur.

***

J'ouvre faiblement les yeux, et je rencontre le torse de quelqu'un. Qu'est que je fais la?!

La personne en question me serre contre elle. C'est un gars. Je respire, et je me rends compte qu'il sent Dereck. Je fais quoi moi, collé avec Dereck?

Ma mémoire me reviens et je commence à sourire. Il n'y a aucun bruit dans la pièce. Les autres doivent encore dormir.

Je me colle encore plus à Dereck et je ferme les yeux. Je profite du moment, et je me concentre sur sa respiration. Elle est lente, sereine et paisible. Je me demande à quoi il peut rêver.

Je bouge un peu mes pieds, et je remarque qu'ils sont emmêler avec ceux de Dereck. Je les laisse là.

J'entends du bruits. C'est Olivier qui parle avec Drake.

-T'as passer une bonne nuit? Chuchote Oli.

-Ouais vraiment, toi?

-Pareil.. T'as vu Marvin et Marilyn? Ils sont dos à dos, deux vrais enfants.

-T'as vu Malie et Dereck?

-Non, je ne vois que les couvertures. On peut pas aller voir, on va réveiller tout le monde.

Ils arrêtèrent de parler et j'en conclus donc qu'ils faisaient comme moi, qu'ils profitaient du moment.

Dereck se réveilla peut de temps après. Je le sais parce que sa respiration n'allait plus au même rythme et il bougeait un peu.

Je levai la tête pour rencontrer son regard. J'avais peur qu'il soit fâcher à cause que je ne mettais pas tasser. Je fus soulagé lorsque je le vis me faire un sourire chaleureux.

-Bon matin, me dit-il en murmurant.

-Bon, matin, lui répondis-je sur le même ton. T'es vraiment confortable, tu le sais?

-Oui, tu me l'as déjà dit.

Il me donna un petit baiser sur la bouche, avant de se lever.Il alla à la toilette et le bruit de la chasse-d'eau réveilla tout le monde.

Je me levai à mon tour. Tout mes amis étaient assis sur les lits, leurs visages encore ensommeillés.

-Vous avez passez une bonne nuit de sommeil? M'exclamais-je.

-Gnannn, grommela Marie, j'ai l'impression que toi oui, et que tu te fous de nous en ce moment.

Elle n'avait pas tout vraiment tord. Mais je me préoccupe de leur bonheur, cela va de soi.

-T'as raison, répliquais-je, dormir, c'est merveilleux.

-Surtout quand on dort avec un gars? Lança Olivier.

-Ouais, c'est plus confortable.

Mes amis me regardèrent avec une drôle d'expression. Je leur avait clouer le bec.

La journée passa tranquillement, nous étions encore tout les 8 ensemble. Le soir arriva, et nous partîmes tous chacun chez soi.

Couchée dans mon lit, ne réfléchissais à tout ce qui s'était passer depuis que je connaissais Dereck. Au début, je le trouvais simplement beau. Après, je le considérait comme une connaissance qui s'était vide transformée en amitié. Et les papillons étaient arrivés.

Ceux-là, je les déteste. Ça aurait pu être des lucioles, ça aurait été plus intéressant. J'ai l'impression que, malgré toute les méchancetés que je dis à propos de ces pauvres insectes soit injuste, puisque je trouve la sensation agréable. Je ne suis pas sans savoir qu'il me fait de l'effet. Il faudrait être totalement aveugle d'esprit pour ne pas le savoir. Mais de là à éprouver des sentiments pour Dereck...

Bon d'accord, je suis, lentement mais sûrement, entrain de tomber amoureuse de Dereck Land.

Âmes soeursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant