Military lover

Chapitre 8 : Lilyana

Je regardais Corélia avec des yeux ronds, est -ce qu'elle venait vraiment de proposer ce qu'elle venait de proposer à ces deux militaires qu'on connaissait à peine ?! Elle se tourna à peine vers moi mais je pu discerner son petit sourire satisfait qui trainait sur ses lèvres. Elle l'avait fait exprès, la garce !

« Corélia : Venez suivez-moi, je crois qu'on devrait avoir de quoi nourrir deux hommes de votre gabarit dans notre frigo, rigola-t-elle ne passant devant nous pour se diriger vers notre maison.

Lilyana : Mais qu'est-ce que tu fous bordel ?! murmurais-je en me mettant à sa hauteur alors que Chef passait devant nous en furie pour se rouler dans l'herbe de notre jardin.

Corélia : Je les invite à manger pour faire plus ample connaissance je te signale, rigola-t-elle doucement devant ma tête paniquer.

Lilyana : Tu sais ce qu'on dit des militaires et tu sais que ce n'est pas ce que je veux, pas maintenant, surement jamais même ! grognais-je sur le même ton. »

Elle leva les yeux au ciel en soupirant alors que je courais après Chef pour l'attraper avant qu'il ne dégueulasse toute la maison.

« Lilyana : Je vais laver ce fauve, je te laisse t'occuper de l'entrée et du dessert, j'arrive pour le reste, lui dis-je alors qu'elle acquiesçait en souriant. »

Je me trouvais déjà dans la salle de bain depuis presque dix minutes quand j'entendis quelques coups frappés à la porte.

« Lilyana : Oui ? demandais-je alors que la porte s'entrouvrait pour laisser passer la tête de Joshua.

Joshua : Corélia m'envoie te demande si tu as besoin d'aide ? demanda-t-il d'une voix grave qui me fit frissonner.

Lilyana : Non je... commençais-je alors que Chef s'ébrouait brusquement et qui sortait précipitamment par l'entre bayement de la porte et que je glissais pour le retenir. »

Mais alors que ma chute était on ne peut plus prévisible, Joshua me rattrapa dans ses bras. Mais l'élan de ma chute nous fit tout les deux basculés, si bien que je me retrouvais allongée sur lui alors qu'il me protégeait de la chute avec son corps.

« Lilyana : Oh mon dieu je suis absolument désolée, dis-je précipitamment en tentant de me relever alors que j'échouais lamentablement.

Joshua : Je ne peux pas dire que c'est déplaisant, mais j'aurais préféré y aller plus doucement pour faire connaissance, répondit-il un brin d'humour et de sourire dans la voix.

Lilyana : Oh seigneur ce que j'ai honte, soufflais-je en réussissant à me relever.

Joshua : Il n'y a pas de mal je t'assure, du moment que tu n'as rien c'est le principal, sourit-il en me relevant le menton. »

Le temps sembla se figer. Son regard accrocha le mien et je pus y lire le désir, le besoin de protéger et quelque chose que j'eu du mal à définir. Mon ventre se tordit à cette idée. Mon corps s'embrasa à son regard qui passait de mes yeux à mes lèvres inlassablement. Son visage se rapprocha lentement du mien. Je pouvais sentir la chaleur de son corps contre le mien, les muscles tendus sous ses vêtements, la pression de sa main sur ma taille descendant dans le creux de mes reins. J'avais l'impression de pouvoir prendre feu a n'importe quel moment tout contre lui.

« Corélia : Ana ! cira-t-elle depuis la cuisine. Chef est sorti comme une furie, trempé de la tête aux pates dans le jardin ! »

Je repris aussitôt contenance et me précipitais pour courir après mon chien. Après 20 minutes de courses folles où tout le monde dû s'y mettre, nous réussîmes enfin à l'attraper. Il fit une fois de plus ces yeux de malheureux à Lia qui finit par lui faire des câlins. Il savait comment s'y prendre pour se faire pardonner celui-là.

C'est en rigolant tendrement que je me dirigeais vers la cuisine pour prendre la suite du repas. Je repérais aussitôt le fabuleux brownie dans le four de ma meilleure amie et j'en salivais déjà d'avance. Je me tournais vers l'îlot centrale pour voir ce qu'elle m'avait sortie, la connaissant elle avait surement assorti les différents plats entre eux. Je souris en voyant des champignons frais, du poulet et des pâtes à risotto. Le message était clair, je faisais ma spécialité et rien d'autre. Elle adorait les plats en sauce tout autant que moi.

Je me mis au travail, et commençais par faire revenir des oignons émincés dans une grande poêle, une fois qu'ils furent dorés, je réduis le feu et fis dorés les pâtes avec. Je me mis à découper les champignons en lamelles puis la viande en très petits dés pour les mettre à mariner. Ajoutant progressivement du bouillon dans le plat, je sentie les arômes se répandre dans la pièce, me rappelant ma maison.

« Joshua : Un coup de main ? dit-il en me faisant sursauter. Excuse-moi, ajouta-t-il contrit, un sourire désolé sur les lèvres.

Lilyana : Pour la cuisine je me débrouille mais je veux bien que vous mettiez la table dans le jardin, la nappe doit être dans le salon près de la baie vitrée, répondis-je en rougissant.

Ryan : Je m'en occupe ! s'écria-t-il en partant sans attendre notre réponse.

Joshua : Je peux ? demanda-t-il derrière moi dans le creux de mon oreille, je ne l'avais même pas entendu ni vu arrivé que déjà son corps ferme se pressait contre le mien, j'étais prête à fondre contre lui.

Lilyana : Heu oui bien sûr, bredouillais-je en m'écartant vivement de lui. »

Je me sermonnais intérieurement. Cette relation ne m'apporterait rien de bon, je ne devais pas me laisser aller à son jeu de beau parleur. Et incroyablement sexy d'ailleurs. Non non non pas sexy me rabrouais-je, pas sexy du tout ! Je secouais la tête pour me remettre les idées en place alors que je le vis m'observer le regard interrogateur. Sentir son regard sur moi me rendais encore plus sensible que de nature. Je voulais à la fois fuir son regard et tout autant me pâmer devant lui. Ça ne tournait pas rond chez moi.

« Lilyana : Les assiettes et les verres sont dans le placard à ta droite, les assaisonnements et le pain sont dans ceux de gauche à côté du frigo, les couverts son dans le placard du dessous ainsi que les serviettes, ajoutais-je d'une voix que je voulais neutre sans le regarder alors que je reprenais ma place.

Joshua : Pas de problème, répondit-il en me frôlant à nouveau. »

J'attendis qu'il soit sorti de la pièce pour souffler de soulagement. Si cela continuait ainsi j'allais devoir envisager de me faire interner. Corélia apparu dans l'encadrement de la pièce avec un sourire satisfait. Elle avait la même expression de satisfaction que le chat dans Alice au pays des merveilles. Vile créature.

« Lilyana : Toi ! grognais-je en la fusillant du regard alors qu'elle gloussait comme une dinde. Arrête tout de suite ce que tu es en train d'essayer de faire, parce que ça ne marchera, tu ne m'entraineras pas là-dedans, c'est hors de question !

Corélia : C'est ce qu'on verra, me répondit-elle d'un air de défis. Mais admet tout de même qu'ils sont à croquer !

Lilyana : Je n'admettrais rien du tout ! persifflais-je mauvaise sachant pertinemment qu'elle avait raison. Et sors de ma cuisine ou je te jure que je mettrais de la mort au ras dans ta part ! ajoutais-je alors qu'elle partait en rigolant les mains en l'air. »