Military lover

Chapitre 9 : Joshua

Alors que nous passions à table je captais son regard. Elle était belle, vraiment belle. Je n'avais jamais vu des yeux aussi vifs que les siens. Mais, je sentais toujours dans son regard de la crainte, de la peur, ou encore de la déception. Je ne savais pas si c'était moi qui lui renvoyais cette image ou quelque chose de plus profond ancré en elle.

Le repas était fabuleux. Plus je la regardais, plus je sentais qu'elle avait quelque chose à cacher. Je sentais dans le regard de Corélia que mon intuition était bonne. Mon désir de savoir et de curiosité me poussait à en savoir plus.

Qu'avait-elle pu vivre pour être la jeune femme qu'elle était aujourd'hui ? Qu'avait-elle pu vivre pour avoir un regard aussi tourmenté et sombres ?

Alors que les deux jeunes femmes rentraient à l'intérieur de la maison, je me tourner vers Ryan alors que celui -ci avait un sourire béat sur le visage.

« Joshua : Alors ? demandait je.

Ryan : Elles sont encore plus merveilleuses que ce que j'avais imaginé ! s'exclama-t-il.

Joshua : Ça c'est peu de le dire, riais-je avec lui.

Ryan : Par contre il y a quand même quelque chose qui me chiffonne, ajouta-t-il.

Joshua : Ouais moi aussi...

Ryan : Lilyana restent souvent en retrait et c'est plutôt Corélia qui nous fait la conversation. Pourtant quand tu regardes bien on voit qu'il y a une vraie complicité entre elles, mais je ne sais pas on dirait qu'elles cachent quelque chose, m'expliqua-t-il.

Joshua : Je suis tout à fait d'accord, il y a quelque chose qui cloches et je peux assurer que je vais découvrir ce que c'est ! affirmais-je alors que les deux jeunes femmes revenaient avec le café. »

Elles s'installèrent en face de nous et Corélia nous proposa un café alors que Lilyana se servait du thé, un faible sourire sur le visage.

« Corélia : J'espère que le repas vous a plus ? nous demanda-t-elle.

Ryan : Il était délicieux, je n'ai jamais rien mangé d'aussi bon, merci encore pour l'invitation ! répondit-il la main sur le ventre et un sourire de bien heureux sur le visage.

Joshua : C'était vraiment excellent, j'espère que la prochaine fois on pourra vous faire un repas aussi excellent que celui -ci, m'exclamais-je à mon tour en jetant un regard en biais a Lilyana.

Corélia : C'est Lilyana qui a fait le repas, moi je ne touche qu'au four pour faire des gâteaux sinon vous risquez de manger quelque chose de bruler, rigola-t-elle alors que son amie rougissait.

Lilyana : Ce n'était pas grand-chose, juste une vieille recette de chez moi, bredouilla-t-elle mal à l'aise.

Joshua : D'ailleurs vous avez un accent assez particulier, vous n'êtes pas d'ici n'est-ce pas ? m'interrogeais-je.

Corélia : Non, on ne vient pas d'ici, on n'est même pas du continent en fait, avoua-t-elle en rigolant. Nous sommes toutes les deux française.

Ryan : Bordel de dieux, ce n'est pas vrai ?! s'exclama-t-il tout aussi surpris que moi. On ne dirait même pas que vous êtes française vous parlez super bien anglais pourtant !

Joshua : Qu'est ce que vous faites ici ? demandais-je très intrigué alors que Ryan se calmait aussitôt pour entendre leur réponse.

Corélia : Nous sommes venus profiter de nos vacances d'été pour encore quelques semaines, puis normalement je rentrerais en France et Lilyana ira faire ses études pas très loin d'ici, répondit-elle un sourire crispé sur le visage. »

Je regardais furtivement Ryan. Il avait l'air décomposé. Le pauvre je pouvais le comprendre, son coup de foudre venait de lui annoncer qu'elle allait retourner dans son pays à des milliers de kilomètres d'ici, pas facile à digérer. Pour ma part je me demandais ce que Lilyana pouvait bien faire comme études et si surtout la ville où elle allait étudier n'était pas trop loin d'ici.

Bordel je devais absolument la charmé et la séduire avant qu'elle ne me glisse entre les doigts et que je ne la revois plus jamais. Cette femme... Je la voulais dans ma vie, mais je voulais par-dessus tout faire partie de la sienne. Je voulais voire à nouveau le sourire qu'elle avait plus tôt dans la journée. Je voulais qu'elle pense à moi autant qu'elle m'obsédait.