Military lover

Chapitre 2 : Lilyana

Ce fut une fois que le soleil fut très haut dans le ciel que j'émergeais enfin de mon sommeil, la chaleur n'étais pas encore parvenu à entrer dans la maison mais je pouvais presque sentir à quel point le soleil chauffait aujourd'hui.

Je me retournais et partie réveiller ma super acolyte qui ne trouvas pas mieux que de m'envoyer chier. Ben voyons... Elle ne retient jamais la leçon celle-là. Elle le sait pourtant que quand je lui dis de se lever ce n'est pas dans 30 ans qu'il faut agir sinon... Et bien sinon je fais une pool party dans sa chambre ! Ce qui fait que même pas 30 secondes après nous nous coursons dans toute la maison et finissons affalées sur la plage de sable fin, les larmes aux yeux et des crampes à l'estomac !

« Corélia : Je le sais pourtant que tu me fais le coup à chaque fois, se lamenta-t-elle, mais je te jure qu'un jour le karma se retournera contre toi !

Lyliana : Mais oui mais oui c'est ça le karma oui, riais-je à nouveau, ah seigneur si tu avais vu ta tête je ne m'en lasses jamais !»

Elle se leva tout en bougonnant dans sa barbecomme à chaque fois que je lui faisais le coup. Pour me faire pardonner je luifis le petit déjeuner et nous nous installâmes sur la terrasse après avoirtroquer ma tenue pleine de sable pour une tenue propre. On regardait les genspasser, tout était encore calme à cette heure-ci.

« Corélia : Bon, dit-elle en se tournant vers moi, quel est notre programme de la journée très chère ?

Lilyana : Et bien voyez-vous ma chère, répondis-je sur le même ton guinder en me redressant et en imitant les gens de la haute, notre journée étant bien avancée, je vous propose de faire un tour de la ville puis de rendre visite a notre futur patron !

Corélia : Oh purée c'est vrai faudrait quand même qu'on aille faire un tour à notre futur lieu de travail, s'exclama-t-elle en se levant, aller file t'habiller moi je fais la vaisselle et on est parti ! »

Je me levais et partie vers ma chambre en rigolant en la voyant s'activer de la sorte. Cette fille est une vraie pile électrique ou alors une bombe à retardement ! Lorsque je finis d'attacher les lanières de mes sandales, c'est une Corélia toute pimpante que je vois arrivé vers moi, un sourire aux lèvres et une paire de lunette de soleil sur le nez.

(tenue Lilyana)

(tenue Corélia)

« Lilyana : Tu ne perds pas le nord dis donc toi ! lui dis-je le sourire dans la voix.

Corélia : Premier principe que ma mère, et toi-même d'ailleurs, m'avez inculqué, c'est de toujours être désirable en toute circonstance, récita-t-elle en explosant de rire.

Lilyana : Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre comme bêtises encore, riais-je ne secouant la tête et en fermant la porte à clé.

Corélia : Tiens je t'ai pris une paire de lunette de soleil identique au mienne comme je sais que tu les adores je me suis dit que ça te fera un super cadeau, me dit-elle en me les tendant un faible sourire sur les lèvres.

Lilyana : Merci Lia elles sont super, soufflais-je en la prenant dans mes bras.

Corélia : Ce n'est pas grands choses, répondit-elle en s'écartant, on y va à pieds ou en voiture ?

Lilyana : A pieds ce n'est pas très loin, décidais-je, c'est juste un peu plus haut sur la jetée et puis comme ça on aura le temps de se balader un peu sur le bord de plage !

Corélia : Aller vendu, déclara-t-elle en se dirigeant vers la plage. »

Alors que nous marchions depuis un bon moment le long de la plage, un groupe d'hommes passa en trombe près de nous. Corélia et moi nous retournâmes sur leur passage alors que ceux-ci avaient ralentis pour se retourner aussi avec des sourires goguenards. Lia me jeta un coup d'œil, je me penchais vers elle en souriant d'un air entendu.

« Corélia : Je crois qu'il y a une base militaire dans le coin pas toi ? dit-elle innocemment.

Lilyana : Ah bon tu crois ? répondis-je sur le même ton faussement innocent.

Corélia : Ah oui oui je t'assure Ana, je crois bien avoir vu des beaux mecs passer juste à côté de nous en tenue de militaire, approuva-t-elle à la façon de Titi et Gros Minet mais en sens inverse, en souriant d'un air aguicheur aux hommes qui nous observaient en s'éloignant sous les ordres de leur chef.

Lilyana : Hmm c'est vrai que je crois avoir vu des petits culs passer par là, bien moulés dans leur pantalon kaki, ajoutais-je d'un air entendu, je crois même avoir eu la chance de voir des muscles et des pectoraux bien dessinés !

Corélia : Hé, n'hésitez pas à repasser demain si vous voulez ! hurla-t-elle à leur intention en agitant sa main dans leur direction pendant que je rigolais à côté, amusée. Nous ça nous déranges pas du tout !

Militaire 1 : Avec plaisir poupée, on sera au rendez-vous ! répondis un grand brun musclé en se retournant un sourire Colgate sur le visage pendant que ces collègues acquiesçaient vivement tous aussi d'accord sur le programme du lendemain. »

Je secouais la tête devant leur bêtise alors qu'un regard attira mon attention. Leur chef me regardait intensément. C'était un grand homme, bien bâtit, les cheveux brun foncé, les yeux d'un bleu lagon profond, une mâchoire puissante et des muscles saillants. Tout chez lui transpirait la virilité et la force. L'uniforme qu'il portait laissait suffisamment transparaitre son corps et je sentis le mien chauffé sous son regard insistant. La force et le charisme qui se dégageait de lui m'empêchait de détourner le regard ne serait-ce qu'un instant. Alors qu'ils repartaient je crus discerner un petit sourire en coin qui me mis dans tous mes états.

« Corélia : Bah alors ? me dit-elle surprise de mon soudain silence. Y en a un qui t'as tapé dans l'oeil c'est ça ?!

Lilyana : Pas du tout, répondis-je trop vite pour être crédible.

Corélia : Ana tu ne me l'a fait pas à moi, rigola-t-elle.

Lilyana : Arrête un peu, grognais-je de mauvaise foi en reprenant ma route alors qu'elle se foutais de moi. Et puis de toute façon on ne les recroisera jamais alors que veux-tu que ça me fasse !

Corélia : Lilyana... que tu peux être de mauvaise foi des fois, rigola-t-elle de plus belle. »

C'est en continuant à se moquer de moi que nousarrivâmes au bar où nous allions travailler pour les deux mois à venir.