Chapitre 8

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J'ouvre difficilement les yeux, j'ai mal à la tête, et les referme instantanément. Je refais une tentative lorsque la douleur arrête de me mitrailler le crâne. Il fait sombre mais pas assez pour que je n'y vois plus rien. Je me trouve toujours dans la maison, dans une chambre. Elle ressemble exactement à celle que j'ai quittée étant plus jeune.

Je me mets en position assise et remarque que les draps du lit, dans lequel je suis, sont tachés de sang séché. Je panique et m' ausculte. Je suis « habillée » d'un corset rose pâle avec les la dentelle rouge sur les extrémités mettant ma poitrine en valeur, d'une culotte en dentelle rouge et de bas rose pâle, mais il n'y a aucune blessure. Je soupire de soulagement.

Mais des pas se rapproche de la porte, je me recroqueville dans un coin du lit et commence à trembler. Je redeviens en quelque seconde la petite fille qui avait été dans cette situation à 8 ans. J'entends une clé tourner et la porte s'ouvre. Je ferme les yeux ne voulant pas voir son visage.

Maxwell: Ouvre les yeux, mon lapin. Montre les moi, mon lardon.

Je tremble de plus en plus, la peur me tord le ventre. Une gifle s'abat sur ma joue m'obligeant à lui obéir.

Maxwell: C'est bien, ma biche. Alors tu es de retour à la maison et tout va retrouver sa place. Tout sera comme avant.

Il me fait un sourire carnassier.

Maxwell: Ah! J'allais oublier, j'ai un cadeau pour toi!

Il sort de la chambre et reviens un seconde plus tard avec un genre de statue mais, ce n'est pas ça, c'est...

Maxwell : je l'ai empaillé pour toi! Comme c'était une bonne amie à toi et qu'elle était encore vivante. Comme ça, elle restera avec toi pour toujours !
Moi: Camélia...

Je pleure en silence. Il se rapproche de moi avec un regard de colère.

Maxwell : tu n'es pas contente?!

Il m'attrape par les cheveux et me balance par terre. Je le vois prendre un fouet, je le supplie en lui disant que si je suis contente mais il ne m'écoute pas. Et il me frappe.

Je sens ma peau se lacérer sur ma joue et sur mon bras, je hurle de douleur. Les larmes ruissellent toute seul et s'écrase sur le sol froid. Maxwell recommence, je ressens de moins en moins la douleur. Il le remarque alors décide d'arrêter. Mais je sais que ce n'est pas fini, le fait qu'il sorte de cette chambre pour un temps incertain me mène à croire qu'il ne me laissera plus m'échapper.

***

D'après le calendrier électronique, ça fait un mois que je suis là. Mais où se trouve se « là »? Je suis trop faible pour aller voir par la fenêtre. Pour la énième fois, les larmes coulent toutes seules. La porte s'ouvre sur Rodrigo Maxwell.

Rodrigo: J'ai un client pour toi, il est brutal. Un vrai animal, alors soit gentille et docile. Hein, mon lapin!

Il ressort et laisse passer un homme très grand et très baraqué. Il a un regard animal et un sourire prédateur. Je fais non de la tête en pleurant, ce qui semble le ravir. Il m'attrape par le pied, je tente de me retenir à quelque chose, mais il est trop fort.

Il prend ma taille avec ses gros mains et me soulève sans difficulté. Il me mord le cou jusqu'au sang et me jette sur le lit. Il m'arrache littéralement mon corset et ma culotte. Il enfonce ses doigts tellement fort dans la chair et que la sens s'ouvrir. Je crie de douleur et me débat.

Il rit, il m'immobilise en moins d'une minute et me mords. Après dix minutes, il n'y a plus un centimètre carré de mon corps où il n'y a une morsure ou une griffure. Je pleure et essaie de me retirer de sa prise mais c'est peine perdue. Il me regarde l'air satisfait. Ma peur le fait sourire. Je n'ose pas baisser les yeux car je sais que ma peur l'excite aussi.

Je t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant