Parfum Cerise [TERMINÉ]

« Bouge pas !»

(Nda- Excusez moi pour toute les fautes, je n'ai pas le courage de me relire)

Je me réveille lentement, j'ouvre les yeux et tombe sur le visage endormi de Castiel.

Je soulève une mèche de cheveux et ricane.
Je m'enlève de la serviette et me met à califourchon sur lui.

Il se réveille, et ouvre les yeux cherchant à comprendre.

-... Katy ?

- Bouge pas !

- Hein ?

Je soulève la mèche et pose mes deux pouces sur sa peau.

- Q-Que-ce que tu fou ?

-Ta un boutonnnn !

- Mais- AÏE !

- C'est bon !

Je descend de lui, et enfile un pull qui traîne sur son lit.

Il me regarde avec incompréhension et amusement.

- C'est la première qu'une fille me saute dessus pour m'enlever un bouton...

- Contente d'être la première à l'avoir fait !

Il pouffe.

Je m'étire, je regarde autour de moi.

Tellement de possibilités pour mourrir rien que dans cette pièce...
Sauter par la fenêtre, s'électrocuter, se retirer les veines une. Par. Une. Sentir le liquide froid couler de mes bras, poignée et s'écraser lamentablement au sol, la couleur ce ternir et devenir marron.

Ce sentiment de satisfaction de ce dire « ça y est. Tu es courageuse. Tu es forte et tu peux survivre. »

- Hé ho ! Katy t'es là ?

- H-Hein ? Oui oui je suis là !

Il me regarde inquiet.
Je me lève et lui prend la main, on descend.

~~~~~~~~~~

Je fixe mon bol de lait, la fumée vient s'écraser sur mon visage et la chaleur part peu à peu.

Au bout d'un moment il sera froid. Vider de ce qui fait de lui un chocolat chaud.

Le souffle chaud arrêtera de diffuser une aura à peine semblable à... À elle.

À elle et son parfum,
A la chaleur de ses étreintes qui vous enveloppe et vous rassure.
Qui vous montre que oui. Oui t'es mal. Oui t'a envie de crever. Oui tu ne sais où tu en ai et que tu es au bout du rouleau. Mais que elle, elle est là.

Elle montre que même si tu tombes au fond du trou, elle t'aidera à remonter et à t'élever plus haut encore.

Mais dès qu'elle aura disparu, tu entameras une descente, rapide, infini et douloureuse jusqu'au enfer.

Enfin... Tu peux te dire que tu mérites l'enfer.
Ou alors que tu ne mérite pas d'être ici, au enfer, mais au purgatoire peut-être.

- Katy ça ne va pas ?

- Ça ne va jamais Castiel. Je suis tellement fatiguée, je suis à bout.

- J-Je ne sais pas quoi te dire...

- Rien Castiel, il n'y a rien à dire...

Il s'assoit face à moi.

- Tu as déjà vu une-

- Une psychologue ? Oui.

- Tu te sens prête à te sentir aider ?

- Du moment que tout cesse.

- Va t'habiller je t'emmène.

Je ne réfléchis pas et exécute.

~~~~~~~~

- Et... Tu es prête à être aidé ?

- Oui.

- Bien attend moi là !

Elle quitte la pièce et je regarde la pièce.
Elle revient en me souriant.

- Ils peuvent t'accueillir dès ce soir !

- Comment ça ?

- Il y a de la place dans l'hôpital psychiatrique.

- Hein ? Mais-

- Tu veux être aidé non ? C'est la seule façon.

- D'accord mais demain.

- Entendue, je les préviens.

- Merci je suppose.

Elle me sourit et je sors, je me sens... Mitigée.
A la fois soulagée et stressée.

Je le dis à Castiel et fond en larme.
Je me laisse tomber au sol, tel le fardeau que je suis.
Castiel me prend dans ses bras et me raccompagne.
~~~~~~~~~

- Papa...

Il me regarde les larmes aux yeux.

- J'ai peur... Je ne veux plus y aller...

- C'est le seul moyen...

- Je sais.

Il me prend dans ses bras et je descend la valise du coffre.

Je lui embrasse la joue et part dans le bâtiment.
Un homme m'accueille.

- Je... Je serais avec des gens qui ont d'autre problème que les miens ?

Je détesterais ça...

- Ne vous inquiétez pas, vous ne serez qu'avec des personnes atteinte de dépression.

J'acquiesce, un peu rassuré.

On prend un ascenseur qui débouche sur une salle blanche, avec des chaises jaunes et des tableaux  Plus étrange les un que les autres.

Il m'emmène dans un couloirs qui m'emmène dans une section de l'hôpital.

Je vois plusieurs personnes marcher sans but dans les couloirs.
On se dirige vers la chambre.

Une femme, d'une cinquantaine, se trouve devant moi, elle se tape la tête contre le mur en gémissant de désespoir.

Je fronce les sourcils et regarde mieux les personnes autours de moi.

Des anorexiques, des boulimiques, des dépressifs, des borderlines de haut niveau pour certain...

Il m'a menti.

Je ne suis pas qu'avec des dépressifs. Je suis avec de tout.

Pourquoi je prend se mensonge comme un coup de couteaux dans le dos ?
Parce que c'est sûrement le cas.

Je rentre dans ma chambre après la visite.

C'est petit, et sans vie, ça ne me dérange pas.

Je m'allonge et ferme les yeux.

Sans me douter que je passerais la pire nuit de ma vie psychologiquement.

HEY BANDE DE CHAMALLOW !

Vous allez bien ?

Nouvelle environnement pour Katy :)

Prêt à connaître sa nuit ?

BREFF

Bisouuuus

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