Cyrano De Bergerac

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je veux trouver un homme qui me dira je t'aime.


les pensées belles mais impossible, me font pleurer. penser à l'amour parfait me fait pleurer. je ne suis pas digne d'être aimer. personne ne va et ne devrait tomber en amour avec moi. je rends les autres autours de moi dépressifs. seul James est capable de se tenir à mes côtés avec sa bonne humeur. elle m'influence parfois. il me fait sourire quand il pense que je l'écoute. que je m'y intéresse.

durant la nuit, je ne bouge pas d'un pied, tandis que James, lui, ne peut pas rester sans se tourner, faire l'étoile ou bien ronfler aussi fort qu'un tracteur. quand je dors, j'ai l'air morte. je n'entend rien, je ne bouge pas et je ne respire pas beaucoup. à l'orphelinat, plusieurs sœurs ont crû que j'étais morte dans mon sommeille. c'est arrivé plusieurs fois. jamais une sœur à été gentille avec moi. je ne l'étais pas avec eux à vrai dire.

James me réveille encore une fois avec sa jambe droite sur mon petit torse et son long bras sur mes yeux. malgré qu'il soit lourd, je réussi à enlever ces parties de corps ne m'appartenant au corps responsable. je travaille aujourd'hui. James aussi. je le réveille afin qu'il puisse me conduire à mon travail en tant que serveuse dans un petit café. j'y travaille tard l'après-midi et la nuit. James lui, déguste des repas de restaurant. c'est donc lui qui m'impose nos restaurants quand nous sortons, rarement.

James travaille ce matin, mais aura le temps de me conduire au café. lorsque mon ami parti, je m'installe dos sur mon matelas, à fixer le plafond blanc de ma petite chambre. sur ce dernier, je me vois dans le futur. je me vois main dans la main avec un homme. un bel homme viril mais charmeur en même temps. soudain, cette belle vision je dois avouer, s'effaça pour y mettre en place, moi. seule. pleurant désespérément. je rêvais d'un futur parfait mais le seul futur réalisable pour moi, est celui qui me fera souffrir encore. la société qui ne changera pas. mes questions qui resteront sans réponse. mes lèvres vierge. mon corps et ma pensée pure.

voulant changer, au lieux de manger un diner, je me rendis à l'air frai de septembre pour y divertir mes jambes. je me rendis à la librairie un peu plus loins. je me suis pris un roman afin de m'occuper parmi les jours plus dépressifs que d'autres. c'est à dire tout les jours. il y a bel et bien des jours meilleurs que d'autres. comme quand je vois mon ami James. ou bien quand l'orphelinat acceptèrent de me laisser partir dans le debut de mes vingtaines. ils m'ont aussi laissé une lettre que je n'ai pas le droit d'ouvrir avant mes vingt-quatre ans. plus qu'un moi d'attente. je n'ai aucune informations à propos de cette lettre.

j'enfile rapidement mon uniforme avant que James n'arrive me prendre. je me dois de poser mon postérieur à l'arrière de sa vielle Mazda. un nouveau prétendant a pris ma place au côté de James. je ne parle pas. ils se parlent entre eux. j'arrive au café après ce qui m'a parue une éternité avec un inconnu. je salue mon ami et fusilla du regard son prétendant. depuis l'autre con je serais sur mes gardes. je surpris Marie, ma bosse, à faire les taxes de l'endroit à l'entrepôt en arrière. je suis donc seule. mais peu m'importe puisque personne ne vient à l'heure du souper. je connecte donc mon téléphone à la petite radio pour mettre de l'ambiance au petits vieux qui sont present.

un homme entra. mon âge estimé-je. dans la vingtaine c'est sur. je le laissais s'installer pour me rendre, par la suite, demander s'il prendrait quelque chose à boire.

un café simplement, merci mademoiselle.

il avait l'air de cacher son visage. je n'y prends pas très attention et me rends en cuisine pour y préparer le café de ce jeune homme. le regardant lire au loin, j'essaye donc de distinguer le titre...

Cyrano De Bergerac.

vieux jeu. j'adore cette pièce. si triste et romantique. deux mots qui, grâce à ce personnage fictif, se marient maintenant ensemble.

Déjà vos jambes et votre tête se sont tellement unies par leurs extensions à la circonférence de votre globe que vous n'êtes plus qu'un ballon.

dis-je en lui donnant précieusement sa petite tasse de café. une citation de Cyrano dont je connais les mots par coeur.

l'homme en question lève ses yeux émeraude de cette belle et triste pièce pour les perdre dans les miens.

vous vous y connaissez à ce que je vois.

il m'offre le poème que ce personnage offrait à Roxane. ce poème d'amour qui a surement fait chavirer plusieurs coeurs. lorsqu'il fini son poème, une femme entra et la porte sonna en guise d'avertissement. je souris à l'homme et parti prendre la commande de cette vielle femme. un repas et un café arrivé aussitôt commander. ou presque. l'homme lisant Cyrano De Bergerac, commanda beaucoup de café. va-t-il rester sur ce banc toute la nuit?

vers onze heure, Marie fini par partir chez elle me laissant seule jusqu'à deux heures demain matin. je la salue et continua mon service tranquille. l'homme étais dernier. plus personne sauf lui et moi. son nez encore plongé dans sa pièce. il me disait quelque chose mais je ne saurais dire où je l'ai vue. faisant la vaisselle j'entendis quelqu'un venir au comptoir en avant. personne n'ai entré. je me retourne et aperçois qu'il s'agit du vieux jeu. il n'y a rien à faire.

quel est votre nom?

me dit une voix douce, mais masculine à la fois.

Hailee, vous?

Raiden est son nom. très joli et original. nous parlons de littérature et cinéma. son visage est très défini, très masculin. une mâchoire presque trop carré, une allure très masculine, des cheveux ayant l'air coiffé et décoiffé au même moment.  un regard vide, mais qui en dit grand au même moment. la peau d'un bébé, remarquable de se maquiller. il est habillé très chic pour venir dans un trou perdu.

vous êtes très chic pour un trou comme ici.

merci, mais je ne sais guère quand la femme de ma vie bouleversera mon chemin. peut-être notre rencontre n'est point anodine.

sur cette phrase, je senti mes joue roser légèrement. je ne suis plus comme je le suis dans mon garde-robe quand vient le temps de lui parler.

plus, si la femme de ma vie est magnifique comme vous avez le don d'être, elle serait sûrement plus jolie avec mon veston pour l'empêcher d'attraper froid.

rajoute-t-il.

vieux jeu.

répondais-je en me retournant pour ne pas le laisser voir mes joues rougir.

Dangerous Attraction  PAUSEDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant