Chapitre 8 : Un mensonge, ses conséquences.

613 32 15
                                    

Je suis sincèrement désolée pour cette longue pause de presque 5 mois, mais je suis vraiment très occupée en ce moment ; mais l'envie d'écrire m'est néanmoins revenue, j'essayerais donc de publier le plus possible. Merci à tous ceux qui me lisent encore :]

Point de vue Amy

" Amy. Amy ? Amy ! Aaaaaaaaaaaamy !"

La voix perçante de ma mère me fit l'effet d'une bombe nucléaire. Pourquoi fallait-il qu'elle hurle mon prénom en pleine nuit ? 

"Hmpf ... Maman, est-ce que tu sais quelle heure il est ?

- 8 heures 41 ... Tu n'aurais pas un cours à donner à 9 heures ?

- Voilà ! Alors pourquoi est-ce que tu m'as révei... Quoi ?! 8 heures 41 ? Je vais encore être en retard !"

Je me levai donc de mon lit avant de regarder mon affreux visage dans le miroir. D'ignobles cernes me donnaient l'air d'un vielle sorcière. Un mal de tête affreux m'empêchait de me souvenir de ce qu'il s'était passé la veille. 

Après m'être habillée avec ce qu'il me tombait sous la main, je descendis dans la cuisine, engloutis ce qui s"'apparentait être du pain et m'apprêtai à sortir, avant que je ne sente une main me retenir et me tirer afin que je me retourne. C'était ma mère, arborant un visage mi-énervé, mi-inquiet.

"Amy. Que faisais-tu hier ?

- Hier ? Je suis allée à une fête chez Juliette, pourquoi ? lui demandais-je, un peu étonnée de sa question.

- Te souviens-tu de comment tu es rentrée ?

- Comment je suis rentrée ? Euh ... J'ai pris le métro, comme à l'aller, non ?

- Est-ce que prendre le "métro" signifie rentrer sur les épaules d'un garçon que je n'ai jamais vu ? A 3 heures du matin en plus !

- Que ... Quoi ?! Euh, non, euh, je ne sais plus .. Je vais être en retard, maman ... On en reparlera ce soir, d'accord ?

- Tu dis toujours la même chose, Amy. Je ne t'en aurais pas voulu si tu n'étais pas la seule personne avec qui je partage mon quotidien. Et bien vas-y, vas-y. On en reparlera, ne t'inquiète pas"

C'est avec peine que je franchis la porte d'entrée, que je la refermai, laissant ma mère seule à seule avec ses pensées. Je ne pouvais pas faire plus que ce que je faisais déjà, et je le savais très bien. Je n'allais pas courir pour me rendre au lycée. J'en avais marre de toutes ces personnes qui pensaient diriger ma vie. Tout se bousculait dans ma tête, mes pensées devinrent floues et compliquées, entre mon père qui était parti, mon frère qui jouait le rôle du voleur d'argent, et ma vie sentimentale qui était, comme je le savais plus que bien, vouée à un échec total, tout semblait se retourner contre moi et ma mère. 

Je marchai, le long du trottoir, les cheveux dans le vent, les idées embrouillées, et absolument pas l'esprit à aller "travailler". Il fallait en effet que j'arrive à réaliser qu'il s'agissait bel et bien de "travail" et non pas de "reconquête-de-Pierre-qui-ne-m'aime-pas"  ... Et puis surtout, le fait que je sois rentrée sur le dos d'Alex, personne que je ne connaissais que depuis la veille, que je n'allais sûrement jamais rev ...

"Amy, c'est ça ?

- Oui, merci, au revoir"

C'est sans me rendre compte que je venais de parler toute seule à une fois qui surgissais ... de derrière-moi, et qui ne me semblait pas aussi inconnue que ce que j'aurais voulu. C'est en ravalant amèrement ma salive et en prenant une expression faussement réjouie que je me retournai.

Et si tu te souvenais ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant