Secret Love

Chapitre 14

J'ouvre les yeux, et il est bien là. J'avais peur que ce soir un rêve, mais non, c'est bien vrai. Quelle est là, à mes côtés et il dort. Je passe .a mais dans ses cheveux et il ouvre doucement les yeux. Il passe sa main dans mon dos, m'attire vers lui et m'embrasse.
- Hey.
- Hey.
- J'ai passé une nuit fantastique.
- Moi aussi.
- Je... Dit-il en hésitant, l'air d'avoir peur de ma réaction. Puis il se reprend et dit: je t'aime.
À ces mots, je sens mon coeur bouillir au fond de moi, et je le regarde au fond des yeux:
- Je t'aime encore plus. Il lâche un soupir de soulagement et un énorme sourire de forme sur ses lèvres. Je pose mes lèvres sur les siennes et il m'embrasse de manière extrêmement délicate.
Quelqu'un toque à la porte, nous interrompant dans ce moment parfait.
- Votre petit déjeuner, Mme lance quelqu'un de l'autre côté de ma porte.
Je regarde Will qui hausse les épaules.
- Entrez.
Il entre, et dès qu'il nous voit il ouvre la bouche et détourne les yeux gêné.
- Ah, euh... Je savais pas que vous étiez deux... Je vais vous chercher un autre petit déjeuner, bafouilla-t-il en s'éclipsant rapidement.
Will sourit et moi aussi.
Will et moi, on reste ensemble jusqu'à midi et le soir de repasse comme le précédent. Mais le lendemain, Will part à treize heures chez son pote. J'ai eu peur, j'ai cru qu'il ne partirait jamais, car, mine de rien, je dois faire des trucs, moi aussi. Je me change dès qu'il est partit, en enfilant mon pantalon noir ultra léger, mon t-shirt noir et mes baskets noires. Je me dépêche d'aller à moto là où les trafiquants de sont donnés rendez-vous. Quand j'arrive à l'adresse, je me retrouve devant un hangar dont un des murs est une haie super épaisse qui monte très haut. Je cache ma moto et entre à pas de loups. Je me cache à l'intérieur, derrière des caisses des toutes les couleurs, placées devant la haie. Au début, il n'y a aucunes voix, et je suis seule. Mes yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité, et je me rend compte que je suis derrière des caisses en aluminium, fermées hermétiquement. Et re me rend compte une seconde trop tard que c'est certainement là dedans qu'ils ont cachés leur drogue ! Je commence à m'extirper de ma cachette mais la porte grince et des gens entrent dans le hangar. Je retourne immédiatement derrière les caisses, en priant pour que celles-ci ne soient pas ce que je crains. Quand je suis sûre qu'ils ne m'ont pas repérés, je pose quelques micros pour enregistrer leur discussion et je les cherche des yeux.