Le professeur Mc.Gonagall eut un énième hoqueta pitoyable et enfonça son visage dans ses mains ; les yeux habituellement pétillant du professeur Dumbledore étaient désormais dépourvu de cette flamboyante joie et ne parlons pas des quatre plus jeunes. Tout bonnement anéantis. Le professeur Flitwick sorti un mouchoir et essuya les larmes aux bords de ses yeux, il le tendit ensuite à Mc.Gonagall. Cela faisait désormais plusieurs minutes que personne ne parlait.
« - M-mais comment ? Pour-quoi ? Hoqueta la vieille femme en brisant le silence.
Severus n'avait jamais vu la sorcière dans un tel état depuis son arrivé, de ce qu'il avait entendu dire, beaucoup se demandait si la directrice de Gryffondor était capable de pleurer, et bien il semblerait que oui mais il n'aurai en réalité jamais voulu le savoir.
- Je suis navré, mais c'est l'histoire de ma vie. Fit-il avec une ironie douteuse. Ma malédiction se couronne d'une mort douloureuse et funeste.
Un cri affligeant déchira la pièce et une tornade rousse se jeta dans les bras du jeune homme. Severus la réceptionna de justesse et Lily enroula ses bras autour du cou de son ami, ses yeux larmoyant plongèrent dans ceux anormalement secs du Serpentard.
- Pourquoi ? Pourquoi toi Severus ? Ce monde est ho-horrible, tu ne p-peux pas me laisser ! O-on va trouver un moyen. Je t'aime trop, oh ne meurt pas je t'en supplie. Implora-t-elle.
Severus hocha négativement la tête, voir son amie dans un tel état, aussi effondrer le faisait souffrir. Il se mit d'un coup à lui aussi pleurer, serrant contre lui la jeune sorcière et il se remit a parler, il rigolait à moitié et sanglotait en même temps, c'était un spectacle presque insupportable.
- J-je peux pas... Je veux pas. Il éclata littéralement en sanglots. Je veux pas mourir Lily m-mais je...j'ai pas le choix.
Il s'effondra au sol emportant avec lui la rousse. Tout le monde pleurait désormais devant cette funeste vision et les voire s'écroulés, comme sous le poids d'une destinée trop lourde n'arrangea pas les choses. Severus se tenait la poitrine d'une main, son cœur supportait de moins en moins les émotions trop fortes, surtout les négatives, il garda les dents serrées sous la douleur.
Cela ressemblait à l'une de ses horribles histoire dans les contes de fée. Comme ce personnage qui avait toujours souffert et qu'on savait indispensable mais qui depuis le début marchait droit vers la mort sans échappatoire possible. Ce genre de film devant le quel les plus sensibles pleurés et où les plus durs prennent pitié ; le genre de film où l'on se dit que ça ne peut pas nous arrivés, pas à nous.
Après de longues secondes avec Lily dans ses bras, Severus sentait qu'on l'enlaçait par droite et en relevant le regard, ces larmes redoublèrent.
Le visage de Regulus était déformé par la douleur, ses yeux étaient tout aussi mouillés que ceux de la Gryffondor mais contrairement a ces derniers, ceux du garçon semblait hurler la souffrance d'un amour détruit. Severus enleva sa main de sa poitrine pour enrouler son bras autour du torse de son ami qui ne bougeait pas, ces yeux transis d'amour ne quittait ceux ébènes.
- Je veux pas que tu partes. Murmura-t-il d'un voix brisée.
Severus voulut répondre quelque chose mais sa gorge était trop serré et il avait déjà trop de mal respirer, alors l'autre jeune homme plongea son visage dans son cou et il peut sentir les larmes mouillés sa peau.
De nouveau les minutes s'écoulèrent dans un silence de mort et de deuil, le garçon condamné ne lâcha pas ses deux amis. Des phrases se déchaînaient dans son esprit, certaines n'avaient même pas de sens et d'autre lui rappelait hargneusement que c'était définitivement fini, qu'il allait mourir car c'était tout ce qu'il méritait. Il avait envie de hurler et d'insulter ce monde qui ne lui avait apporté que malheur, il en venait même a se dire qu'il aurait sûrement du laisser son père lui ôter la vie. Il avait l'impression qu'il était née pour ça, avoir mal et être tuer, être faible et rabaisser plus bas que terre.
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Le coeur fragile ~ Severus/Sirius
FanficSeverus Rogue. Tu es transparent. Personne ne te vois, mis à part pour te lancer des regards moqueurs ou étranges. Mais moi je captes tes yeux sombres. Et quelque chose m'attire malgré moi. Mais que caches-tu ? Pourquoi es-tu ainsi ? Seul et effray...