Pourquoi Moi ? Tome 2 (La version de Bryce)

Chaptitre 9

J'ai besoin d'une bière pour me décontracter. Son caractère est insupportable, mais elle a une chance énorme que son physique rattrape tous ses défauts. J'irai dormir auprès d'elle quand j'aurai repris mes esprits.   

J'allume la télévision, je regarde un match de football et vers minuit je décide d'aller me coucher.                      Quand j'ai changée de tenue, je me dirige vers la cave avec dans mes mains un coussin et une couverture. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que Gwen ait froid.
Tant pis, je ne partage pas ma couverture.                                            

-Bryce ?
-Non... Maman encore cinq minutes.
-Bryce !
-Quoi ?
-J'ai faim.
-Tu me réveilles pour ça ?
-Je te précise que tu ne m'as encore rien donné à manger depuis que je suis ici.
-Possible.
-Des pâtes, s'il te plaît.
-Tu crois que tu commandes ici ? Sois contente que je vais te donner à manger.

Elle s'est cru pour qui ? Je vais lui apprendre des manières pour que cette gamine comprenne que je suis le patron. Elle aura à manger, mais je ne vais pas lui faire des pâtes.                Qu'est-ce que j'ai dans mon armoire ? Seulement du pain.                               

-Tiens, une tranche de pain, contente-toi.
-Tu crois que je n'aurai plus faim après ?
-Tu n'es pas chez toi, donc tu fermes ta gueule et mange.

Bien, elle ne m'a plus répondue et cette dernière mange sa tranche de pain.

-J'ai encore faim.
-T'as assez mangé, ne grossis pas encore plus.
-Pardon ?
-Tu m'as bien entendu.
-J'ai des rondeurs, et alors ? Je ne vais pas changer pour toi, déjà tu ne me plaît pas, tu me dégoûtes, tu es la personne la plus cruelle que j'ai rencontrée, et bientôt tu vas pourrir en prison et ne t'inquiète pas, tu vas souffrir, donc donne-moi à manger maintenant.

J'ai suivis une thérapie pour ne plus être violent : ils m'ont dit que je n'avais plus besoin d'y aller car désormais j'arrive à rester calme. Néanmoins, si une personne me tape tellement sur les nerfs, c'est plus fort que moi.
Je lui donne une claque et la frappe dans le ventre.
Tout à coup je sens un coup : j'ai oublié de l'attacher. Quand j'ai remarqué ce détail important, je vois qu'elle s'approche de moi avec un coussin, que va-t-elle faire ?

Je la prends par son bras, je l'attache, la laisse tomber et je la crache dessus.

J'avais une énorme haine envers elle : je vais devoir trouver un médicament qui a le pouvoir de la calmer quand elle s'excite tellement.