Pourquoi Moi ? Tome 2 (La version de Bryce)

Chapitre 17

Je paniquais, parce que je ne savais pas quoi faire. Dans mon plan, je n'ai pas pris compte du fait que quelqu'un pouvait voir par pur hasard ma compagne ; j'étais distrait suite à la mort subite de Maxime.
Je l'avais perdu, mais j'avais encore la femme de ma vie à mes côtés qui regarda avec attention la pizza encore dans son carton. Elle pouvait manger, mais moi, j'avais perdu l'appétit.

-Gwen, je n'en peux plus. Entre le fait que j'ai tiré sur mon meilleur ami et que quelqu'un t'as vu, je vais peut-être te perdre.

Tout à coup Gwen s'approcha et me prit dans ses bras. Je n'arrivais pas à décrire ce moment. Gwen m'aimait et elle m'a pris dans ses bras. Merci, mon amour. Ce geste représente beaucoup pour moi. J'étais tellement ému mais aussi triste que je commençais à pleurer. Oui, parfois ça me fait du bien de pleurer ; même si j'essaye de ne jamais le montrer à Gwen.

-Je t'aime Gwen et j'ai peur de te perdre. Maintenant tu dois me détester car j'ai tué une personne à qui tu tenais, comme moi. Je suis un con, je m'en veux énormément.
-Oui Bryce, tu es un con. Et je t'en veux. Te disputer avec lui, aurait été suffisant.
-Je n'ai pas réfléchi.

On devait faire nos valises parce que la police pouvait venir.

-Grouille-toi, la police peut venir d'une seconde à l'autre, fais ta valise.

Je l'observais du coin de l'œil et elle faisait exprès d'être lente. Je décidai de la porter pour ensuite prendre ses affaires et de nous en aller.

-Tu le fais exprès.
-Non, j'ai mal.

On alla à ma camionnette. Je l'attachai à l'arrière pour se mettre en route. Pourquoi l'attacher ? Par peur qu'elle s'en fuit. Je suis assez précoce.
Ça me rappelait tellement le jour où nous avions enlevé Gwen ensemble. C'était un bon ami. Pourquoi est-ce que je l'ai tué ? Son enfant est moitié orphelin, désormais. Comment est-ce que sa femme, Stéphanie doit se sentir maintenant ? Son copain n'est plus rentré à la maison. Il est porté disparu comme Gwen...

Je réfléchissais énormément et je me sentais extrêmement mal : si mal que je ne faisais plus vraiment attention à la route.
Je roulais pendant une heure, pour arriver dans la banlieue bruxelloise chez des amis assez criminels.

Leurs yeux étaient posés sur nous. Ils se demandaient ce que moi, Bryce je venais faire ici avec une aussi belle fille.
Je saluais tout le monde par politesse et j'emmenais ma copine dans une maison du quartier. Dans ce bâtiment vivait un vieil ami à moi qui devait m'aider pour notre futur. Il m'aide toujours lorsque je ne sais pas quoi faire. Je ne vais pas vous dévoiler son identité car il est Grand, et ça avec un grand « G ». Si je vous le dévoile, la police saura qui sait.
Gwen ne pouvait pas entendre cette conversation, parce qu'elle risquait de le ruiner...
je devais mettre ma beauté dans un petit placard.

-Bébé, tu resteras ici pendant un petit moment.
-Mais Bryce !!

Je savais qu'elle allait à nouveau se plaindre, mais je ne pouvais pas la laisser comme ça.

-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Je suis claustrophobe...
-Je suis désolé, mais il n'y pas une autre place pour toi...
-Ça va durer longtemps ?
-Non, je te le promets.
-Est-ce que tu as un livre ?
-Je vais demander.

Je demandais au patron un livre et il m'en donna un qui était assez connu.

-J'espère que tu aimes bien Harry Potter.
-Je verrai, merci Bryce.
-À tout à l'heure, mon amour.

Je m'assis avec le patron à une table pour parler de choses sérieuses. Je lui expliquais toute l'histoire que vous êtes en train de lire.

- [...] J'avais eu un coup de foudre pour Gwen, donc je l'ai kidnappée. Malheureusement cette fille n'est pas facile donc je devais parfois utiliser des manières fortes. Elle est tombée amoureuse de mon meilleur ami, Maxime. Suite à ça je devais l'éliminer et maintenant son cadavre se trouve dans une poubelle.
-Je vois, ce n'est pas facile. Est-ce que vous avez déjà fait l'amour ?
-Oui, si tu savais tout le plaisir qu'elle a pris.
-Je me doute mon grand, tu es fort.
-Merci.
-Comment est-ce que je peux t'aider ? Je te dois bien ça après avoir vendu du bon cannabis pour moi il y a quelques années. Tu es tellement fiable et j'espère qu'un jour tu retravailleras pour moi.
-Je l'espère aussi patron. Je te promets de retravailler dès que tout est arrangé avec Gwen. Bon, je ne sais pas quoi faire maintenant, est-ce que tu peux me conseiller ?
-Oui, bien sûr mon grand. D'abord sache que tu peux loger ici aussi longtemps que tu le veuilles.
-C'est vraiment gentil, merci.
-Bon alors, pour garder ta chérie, tu dois faire ceci...
[...]
-Merci beaucoup, tu m'as énormément aidé. Je vais suivre ton plan à la lettre.
-Si tu as encore besoin d'aide, tu m'appelles ou tu viens me rendre visite. Va chez ta copine maintenant.

J'étais heureux et je me sentais mieux. J'allais donc rechercher Gwen avec le sourire au lèvre. Oh ma chérie, il faudra fêter ça et je sais déjà comment... Je vais te refaire crier comme la dernière fois.

-Mon amour, nous allons dormir ici.
-Es-tu sérieux ?
-Oui, je le suis. Suis-moi.

Nous allions dans mon ancienne chambre, parce que je vivais ici il y a quelques années. Le patron m'hébergeais parce que j'étais un dealer dans la banlieue bruxelloise. Je ne suis pas un inconnu chez la police, mais le Grand a toujours réussi à me libérer de ces personnes. J'ai déménagé parce que je voulais vivre comme chaque personne normale et être innocent. J'avais assez d'argent. Suite à ce déménagement j'ai quand même rencontré la femme de ma vie.

Bien, je me déshabillais, mais je gardais mon sous-vêtement pour câliner ma copine. J'avais tellement envie d'elle, sauf qu'elle voulait dormir...

-Bonne nuit.
-Oh... Dors bien mon amour.