Moi, c'est Andrès de Fonollosa Gonzalves. Mon nom ne vous dit peut-être rien comme ça mais si je vous dit que l'on m'appelle aussi « Berlin », cela vous parles plus, non ? Si ça ne vous dites toujours rien, et bien alors, je me permet de vous faire un petit rappel, très simple : je suis le leader du braquage à la fabrique nationale de la monnaie et du timbre, du moins lorsque l'on était tous à l'intérieur. Mon frère, que vous devez connaître aussi, était le leader de toutes ces opérations mais, lui, était à l'extérieur. Il se nomme Sergio Máquina, il y a des chances que vous le connaissez soit sous le nom de « El Professor » ou au moins « Salva » ou « Salvador ».
Nous sommes demi-frère, vous devez l'avoir compris. Nous avons le même père mais pas la même mère. On dit souvent de moi que je suis une personne narcissique, égocentrique, macho, misogyne, odieux, antipathique, que j'ai la folie des grandeurs, que je manque d'empathie, que je suis mégalomane et que j'ai un très grand sens de l'honneur. Ce qui n'est pas faux.
Mais il y a une chose que peu de personne savent mais qui fini tout de même par ce savoir, c'est que je suis atteint de la maladie d'Helmer et que malheureusement, je suis en phase terminale ce qui me doit de me faire des injections toutes les heures. Voilà, en ce qui me concerne personnellement.
Sergio et moi avions grandi ensemble. L'idée du braquage de la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre n'est pas la mienne, ni la sienne d'ailleurs, c'est celle de notre père. Lui, il a juste échafaudé un plan parfait, ou presque pour que l'on intègre la Fabrique et que l'on y reste 10 jours. Il n'a pas forcément pris les meilleurs braqueurs, mais au moins ils ont tous leurs qualités, qui ne sont pas forcément mis à exécution tout le temps, évidemment.
Nous sommes deux frères très proches. Notre hymne est devenue l'hymne de l'équipe . Cette dernière, c'est notre père qui nous l'a faite apprendre par cœur. A son tour, Sergio l'a faite apprendre au groupe qu'il avait rassemblé. Cette musique, vous la connaissez, ce n'est pas possible de passer à côté, c'est « Bella Ciao ». Nous la reprenions souvent en cœur, mon frère et moi, pour rendre un hommage à notre père.
Il est ma seule famille comme je suis sa seule famille. Mais je vais bientôt mourir alors que lui, il a vaincu la maladie lorsqu'il était petit. Après avoir été cloîtré des années sur un lit d'hôpital, il est là, maintenant, à nous faire faire un braquage hors du commun. Je suis si fier de lui.
Nous sommes extrêmement différents. Mais cela n'empêche pas d'être un bon frère. Il est très même trop intelligent. Nous avons une vieille maison à la campagne, et c'est dans celle-ci qu'il a choisi de rassembler toutes les personnes qui seront présentes au braquage et pour nous montrer son le plan. Enfin, plutôt, pour nous expliquer bien en détaille le plan que l'on devra exécuter.
Je sais que ce braquage sera le dernier pour moi, suite à celui-là, je vivrai les derniers instants de ma vie comme je pourrais. Si possible avec une belle femme à mes côtés et dans un endroit assez paradisiaque. Mais peut-être que lors du braquage, Sergio n'aura pas tout prévu et que j'y laisserais ma vie. Mais si c'est pour mon frère, je le ferais.
Une fois qu'il aura tout expliqué et que nous aurions tous le plan en tête. Il nous fallait encore une chose : attendre le jour j où mon frère avec prévu de nous faire débarquer dans la Fabrique Nationale de la monnaie et du timbre à Madrid. Les jours passaient lentement. J'avais hâte et comme tout le monde d'ailleurs. Pour la plupart, ils étaient stressés car ça allait être : de un le plus gros braquage qu'ils de leur vie et de deux parce que même les petits braquages qu'ils avaient déjà pu faire auparavant n'étaient pas aussi bien organisés que celui-ci. Pour nous détendre nous avions de quoi faire en plus des nombreuses bières, quelques blagues faites à la volées. Plus j'apprenais à connaître les autres, et plus je me disais qu'ils étaient pas si mal choisis mais là n'est pas le problème, ce que je me demandais, c'était : comment ils réagissent lorsqu'ils sont dans l'action ? J'attendais les jours de cohabitation sous la pression et le stresse, tous les deux immenses, pour savoir comment ils étaient vraiment. Cela m'intriguait comme beaucoup d'autres choses.
Nous étions tous renseignés sur le personnel de la Fabrique. Nous savions comment les menés et même sans cela, avec la pression que l'on leurs mettras, ils n'auront pas d'autres choix que d'obéir à ce que l'on souhaite avoir d'eux. Le seul truc qui me dérange un peu du fait de faire le braquage c'est que l'on sera tous habillé pareil, c'est-à-dire avec une sorte de salopette orange avec en dessous un tee-shirts gris et avec obligation de mettre la capuche et nous aurons un masque de Dali. Moi, qui aime être bien habillé, souvent en costume, cela me fera assez bizarre. J'espère au moins que c'est confortable.
Les jours commencent à passer petit à petit mais cela reste quand même assez long. Nous riions beaucoup, les nuits se font assez courtes, Sergio nous demandes sans cesse si nous avons bien le plan en tête. On répond tous que oui et que c'est bon, il rappelle tout de même certains moments clés du braquage et me confie la tâche de « leader » si jamais il ne répondait pas lorsqu'on l'appellerais, ce que je ferais volontiers. Je prendrai un malin plaisir à le faire. Ce qu'il me confie m'honore mais il ne le fait pas juste pour « m'honorer » mais surtout parce que je serais la seule personne en qui il aura une confiance aveugle et réel à l'intérieur de la Fabrique.
Nous avons prévu de nous rendre à la Fabrique demain. Notre plan, vous devez le connaître si vous vous rappelez du début. Puis, normalement, si vous avez bien suivis nos aventures dans La Casa De Papel, vous savez comment ça se passe a l'intérieur et comment, pour moi, ça se fini aussi.
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Petites Histoires
РазноеIci, il y aura quelques histoires indépendantes les unes des autres. Il y aura donc, majoritairement des OS. Beaucoup seront seulement des idées de debut d'histoire et / ou équivalent à des chapitres. Beaucoup d'autres seront inspirées de mes rêves...