Se faire prendre pour un lapin de garenne en une leçon.

1K 132 121
                                    

IL N'EST PAS ENCORE LUNDI. Je ne suis donc pas en retard *o* xD 

Le dieu des céréales vous souhaite une bonne nuit. Non. C'est pas ça. Une bonne lecture ? Oui voilà. 

BREF. Je suis fatiguée moi hein '-' xD

PS : comme d'habitude, vous avez autorisation de partir à la capture des petites monstruosités fautesques que j'ai pus écrire *o* xD Et d'ailleurs je m'excuse d'avance pour les fautes, mon état de fatigue a du me faire défaillir très fortement '-' xD 




- N'y pense même pas.

Je ris avec les autres lorsque Mickaël tapa sèchement sur la main tendue d'une Tamara tentant de lui dérober sa part de galette. Elle bougonna et croisa aussitôt les bras devant sa poitrine, mécontente de s'être fait prendre alors qu'elle avait cru être plus que discrète. Mais c'était mal connaître Mickaël que de penser pouvoir le surprendre. Ce type avait des yeux derrière la tête.

Assis autour de la table de la cuisine, nous étions installés là depuis une bonne heure désormais. Ma mère et mon père avaient fini par partir, bien que mon père ait eu, soudainement, bien du mal à quitter son foyer. Il aimait bien mes amis. Ou peut-être que sa prise de conscience était plus profonde que je ne l'avais pensé et qu'il venait réellement de réaliser que j'étais désormais une « grande fille ».

Sobrement, je finis par pousser mon assiette, encore pleine, vers Tamara qui vrilla aussitôt son regard vers moi, intéressée et cessant de bouder.

- Tu n'en veux pas ? S'enquit-elle, pleine d'espoir.

- J'en ai tellement mangé quand j'étais gamine que maintenant je sature un peu, assurai-je.

- T'es un ange !

Et elle se jeta sur ma part de galette comtoise, l'engouffrant dans sa bouche avec un quart de seconde. Je souris en la regardant faire tandis que les garçons, eux, la contemplaient avec plus de dépit.

Je n'avais pas été surprise lorsqu'ils m'avaient tous annoncés ne pas connaître la galette comtoise, typique de ma région. Similaire à une galette des rois dans la forme, elle était plus fine et était composée d'une pâte épaisse souvent parfumée à la fleur d'oranger. Un délice qui avait bercé mon enfance et mon adolescence. Ma mère adorait ce dessert et durant l'épiphanie, nous en avions au moins une tous les deux jours.

- Alors, quel est le programme des prochains jours, Heden ? S'enquit Mathieu, assis plus à ma gauche.

Un instant, je me mordis durement l'intérieur de la joue, luttant contre mon envie de lui lancer un regard noir. Il avait blessé Nathanaël. Il s'était servi de lui. Et j'étais terriblement mal placé pour juger son comportement. J'avais et faisais encore la même chose. De plus, Nathanaël m'avait expressément demandé de me comporter normalement avec lui. Alors, sans poser mes yeux sur lui, je tâchai de répondre le plus normalement possible :

- Il y'a pas énormément de truc à faire dans le coin, admis-je. Mais on a quand même de très jolis coins et quelques trucs incontournable. Du coup je pensais commencer par vous emmener à la citadelle, elle surplombe la ville et est vraiment magnifique à voir.

- Un bâtiment ? Continua Mathieu, devançant Cameron qui s'apprêtait, lui aussi, à poser une question.

Il savait. Il savait clairement que Nathanaël m'avait tout raconté. Dès l'instant où nous étions redescendus, tous les deux, de ma chambre, il avait dû percevoir que je cherchais à le fuir. Et, depuis, il tentait désespérément d'attirer une attention que je lui refusais. Je grognai discrètement lorsque Nathanaël me gratifia d'un petit coup de coude, voulant me signifier de faire un effort.

Neither good nor badOù les histoires vivent. Découvrez maintenant