D'invisible à trop visible. J'étais très bien en Casper.

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Petit mot du soir, bonso... non. Bonne nuit. 

Donc. OUI IL EST UNE HEURE DU MATIN. 1h10 pour être précise. Mais l'essentiel est que je poste, non ? T_T xD Bref, tout ça pour dire que je suis fatiguée donc s'il y'a des choses incohérentes, n'hésitez pas à me sermonner ;_; xD

Bonne lecture mes petites chouettes. Et bonne nuit '-' xD



- Tu devrais lui parler, chuchota Marie qui épluchait, consciencieusement, des tomates. Il me fait presque de la peine.

Je ne répondis pas, me contentant d'émincer les légumes. Cela faisait un peu plus d'une demi-heure que nous étions rentrés, découvrant Derek, assis sur le canapé. Seul. Attendant visiblement que nous rentrions. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé mais, visiblement, la fille qui l'accompagnait était partie.

Et, depuis trente minutes, ses yeux restaient rivés sur moi. Je les sentais peser dans ma nuque.

Je soupirai lourdement, reposant mon couteau et m'écartant du plan de travail. Je savais qu'elle avait raison. Nous allions devoir rester ici quelques jours, voir un mois ou deux. Alors, on ne pouvait pas laisser la situation ainsi.

- Tu pourrais...

- Je vais aller ranger quelques trucs dans notre chambre, enchaîna-t-elle devant mon hésitation.

Marie se dirigea vers la chambre, fermant la porte derrière elle. J'inspirai. J'expirai. Aller. Courage. Je me tournai vers le salon, croisant aussitôt le regard de Derek. Il était assis sur le canapé, dans une position que j'avais adoptée avant lui. Les coudes posés sur ses genoux, le dos détaché du dossier.

Lentement, je m'avançai vers lui. Mon cœur ne pouvait pas tambouriner plus fort dans ma poitrine. Je me laissai tomber à côté de lui, conservant une certaine distance. Ce n'était pas comme avant. Ce n'était pas une soirée dont nous avions l'habitude. Une soirée où j'aurais collé mon épaule à la sienne et aurais finis par m'endormir contre lui, enivrée par sa chaleur.

- Je... suis désolée de t'imposer Marie, fis-je, rompant le silence pesant. Mais elle a débarqué d'un coup et ne peut pas rentrer à la maison.

- Je m'en fiche, assura-t-il. Tu es chez toi ici. Tu n'as pas besoin de me demander la permission pour faire venir quelqu'un.

- Quand même, soupirai-je. J'aurai dû t'envoyer un message pour te prévenir qu'on était là et que tu ne sois pas mis devant le fait... tu t'ais pris une sacrée gifle, pas vrai ?

Je le guettai du coin de l'œil, montrant, d'un petit signe du doigt, sa joue gonflée, quelque peu rougie encore. Il ne répondit pas, se contentant de me dévorer du regard. J'avalai ma salive, difficilement. Je devais rester calme. Je ne devais pas sur réagir. Je reposai mes yeux devant moi, attendant qu'il se décide à répondre. Chose qu'il fit après une petite minute :

- Je l'avais mérité. Enfin, je crois, soupira-t-il se décidant à basculer la tête en arrière. J'ai un peu trop bu et... cette nana m'a proposée de m'aider à rentrer. C'était tout. Je te jure que c'était tout, petite chouette. Elle s'est peut-être fait des films, mais je n'avais aucune intention de coucher avec elle.

Mon cœur tressauta au surnom. Il ne cherchait pas à me toucher, conservant la distance que je lui imposais. Je me mordis la lèvre, me forçant à me calmer, à canaliser ces battements furieux.

- Tu n'as pas besoin de te justifier, assurai-je. Tu fais bien ce que tu veux.

- Je sais, approuva-t-il, ses yeux toujours posés sur moi malgré qu'il ait changé de position. Mais je veux quand même éviter que tu te fasses des films... je sais que je t'ai habitué à un comportement de gros nul, alors je préfère m'expliquer.

Neither good nor badOù les histoires vivent. Découvrez maintenant