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Ce poème-ci fut écrit l'an dernier, lorsque j'étais encore dans ma dépression et que je n'étais pas aidée. Publié sur mon précédent compte le 27 février 2018.

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Parfois, les mots ne suffisent pas à traduire tout ce que je ressens. L'écriture n'est sûrement plus un remède pour moi, pas une seconde fois en tout cas. Je suis à bout et complètement égarée. Certaines fois, j'ai l'impression que je ne tiendrai tout simplement plus longtemps tant je ne la supporte plus. Et ce jour fait partie de ces « certaines fois » qui sont un peu trop nombreuses.

Si vous vous demandez pourquoi ce poème ne possède pas de titre, la raison est assez simple : pourquoi donner un titre alors que les vers peuvent en dire plus ?

Quand la flamme qui nous anime finit par s'éteindre,

Quand nos rêves finissent par disparaître,

Vivre et respirer devient pénible,

Sourire devient impossible,

Se relever devient insurmontable,

Se comprendre devient inextricable,

Et en parler devient difficile.


Quand la vie n'est que solitude,

Pleurer devient une habitude,

La vie devient lassitude,

Mes choix ne sont qu'incertitudes.


Où suis-je ?

Qui suis-je ?

Où vais-je ?


À cette douleur mortelle, je veux y mettre fin,

À l'agonie de mon cœur, je veux y mettre fin,

À mon âme meurtrie, je veux y mettre fin.


Ces quelques vers ne suffisent pas.

Recueil de poèmeWhere stories live. Discover now