XV.

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Parler avec la reine m'avait réconforté. Je me sentais soutenue. Pour une fois, je ne portais pas une robe volumineuse, elle se portait près du corps.

Thérèse avait relevé mes cheveux en chignon, j'avais du rouge à lèvre rouge, un collier en diamant et et des boucles d'oreilles pendantes

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Thérèse avait relevé mes cheveux en chignon, j'avais du rouge à lèvre rouge, un collier en diamant et et des boucles d'oreilles pendantes.

On frappe à ma porte et la reine apparaît.
- Vous êtes parfaite Duchesse.
- Merci majesté.
- Bien, écoutez, vous devez arriver en retard et j'en verrai une personne vous chercher dans votre bibliothèque.
- D'accord.
- Ne faites surtout pas attention à mon fils. Il viendra vers vous.
- Majesté, puis-je vous demander une chose ?
Elle me sourit attendant ma question.
- Et bien, je me demandais pourquoi êtes-vous aussi attentionné en vers moi ?
- Vous êtes la fille qui corresponds au mieux pour me remplacer un jour.
- Majesté...
- Je dois y aller à présent. Dit-elle en me caressant la joue.

Comme prévue, le cousin d'Andrew, Georges est venu me chercher dans la bibliothèque.
Mr. Archin site nos noms pour affirmer notre arrivée. Georges m'offre son bras et nous avançons en souriant. Tous les regards était sur nous, Andrew était avec la comtesse Charlotte qui avait l'air mécontente de me voir.

Nous allons salué quelques personnes importantes puis l'ouverture de bal est annoncée. Le Prince Andrew se dirige vers le centre accompagnée de Charlotte.
- Voulez-vous un verre ?
- Je vous accompagne Georges.
Après avoir eu nos coupes de champagne, Georges me présente les autres cousins du Prince. Je dois avouer que rigoler avec eux m'a fait beaucoup plaisir.
- Elisabeth, puis-je vous inviter à danser ?
- C'est avec plaisir.
Je pose une main sur son épaule et lui, pose la sienne sur ma taille. Il rapproche sa bouche près de mon oreille pour que je puisse l'entre parler.
- Faites semblant de rigoler.
Je penche la tête en arrière tout en rigolant. Georges fait de même en me souriant.
- Pourquoi ?
- Je connais mon cousin, et juste à l'instant où je vous parle, il a les yeux braqués sur nous.
Je sourie, heureuse que le plan fonctionne.
D'un coup, Georges me fait tourner et je me retrouve dans les bras d'Andrew.
- Qu'est-ce tu fais Elisabeth ? Dit-il fâché.
- Et bien, je danse.
- Non, tu rigoles avec mon cousin à croire que tu es sous son charme.
- Il est charmant, tu as tout à fait raison.
- Tel mère, tel fille!
- Que insinues-Tu ?
- On dit que ta très chère maman, aurait eu une relation avec un autre homme et tu lui ressemble sur ce point. Avant c'était le cuisinier et moi, maintenant, tu as choisie le cuisinier et Georges. Dit-Il en me regardant.
Comment ose t-il parler de ma mère. Il ne l'a connaît même pas. C'en était de trop. Sans vraiment réfléchir, ma main tombe sur sa joue. Il a une marque rouge et il me regarde sévèrement.
- Ne t'avises plus jamais de parler d'elle. Tu ne l'as connaît pas.
Je n'avais pas remarqué que la musique s'était arrêtée et que tout le monde nous regardait.
Je pars directement dans ma chambre, je veux partir, je veux retrouver ma tranquillité.
- Mesdemoiselles, préparez les valises et donnez une robe plus confortable.
- Mais Duchesse...
- Non Émilie, faites sans poser de questions.
Elle fait une révérence et je me demande bien pourquoi. Je comprends vite en voyant la reine derrière moi.
- Mon enfant que voulez-vous faire ?
- Partir votre majesté, plus rien ne me retient ici.
- Êtes-vous certaine qu'il s'agit de la bonne décision?
- Oui.
- Bien mais alors faites moi plaisir et partez seulement demain matin.
- Bien majesté. Dis-je en faisant la révérence.
Pour aller plus vite, je décide d'aider les filles à ranger mes affaires mais les valises.

Amoureuse en un mois.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant