XVI.

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Nous arrivons presque à la fin quand on entends un bruit à la porte. J'y vais en m'énervant sur la longueur de ma robe. Je suis surprise et en colère en voyant Andrew.
- Que fais-tu ?
- Cela ne vous regarde pas.
Il force la porte et entre. Je peux voir sur son visage de la colère.
- Tu veux partir ? C'est ça ?
- Oui, plus rien ne me retiens.
- Plus rien ne te retient, tu rigoles?
- Excusez-moi majesté, mais il se fait tard et j'aimerai dormir.
- Arrête de me vouvoyer...
Je le regarde, puis m'assoie sur le tabouret de ma coiffeuse.
- Cela tombe bien que vous...tu sois là, je devais te rendre ton cadeau.
- Comment oses-tu Elisabeth?
- C'est de ta faute pas la mienne. Tu t'es permis d'insulter ma mère qui est morte je te signale. Tu n'arrêtes pas de regarder la comtesse avec désir. Tu veux que je fasse quoi? Que je te regarde en soufrant?
- Et je dois dire quoi, moi ? Tu as joué avec moi, tu continuais de voir ton cuisinier.
- Si tu m'avais laissé le temps de t'expliquer, tu aurais pu comprendre que j'ai mis fin à cette relation parce que je t'aimais Andrew. Dis-je en pleurant.
- Parce que tu m'aimais...
- Oui, je t'aimais mais...de toute façon, c'est pas réciproque et puis comment pourrais-je aime quelqu'un comme toi. Si seulement je pouvais revenir en arrière.
- Tu regrettes alors?
- Pars...s'il te plaît.
J'entends la porte claquer derrière moi. Je me retrouve seule, je n'avais pas remarqué que mes dames étaient parties.

Le lendemain, la voiture était préparée. Partir était douloureux mais c'était la meilleure des décisions.

- Tu vas me manquer Elisabeth. Dit mon amie.
- A moi aussi. Dit Sofia.
- Nous pouvons toujours nous envoyer des lettres, et puis ce n'est pas la dernière fois que nous nous voyons.
Je les prends dans mes bras en regardant le ciel pour ne pas pleurer.

- Merci pour tout vos majestés.
- C'était un plaisir et revenez quand vous le voulez. Dit le Roi.
- Merci.
- Mon enfant, prenez soin de vous. Dit la reine.
- Je vous remercie pour tout. Dis-je en la prenant dans mes bras. Elle était choquée de mon geste mais elle ne m'a pas rejetée.

Avant de monter dans la voiture, je regarde l'une des fenêtres du château. Andrew regardait.  Je sentais mes joues humides. Je monte et sèche mes larmes.



J'arrive dans le hall d'entrée, il doit être l'heure du déjeuner.
J'entre dans la salle à manger et mon père lit son journal et mon petit frère mange.
- Bonjour. Dis-je souriante.
- Eli... Dit-il en se levant.
Il me prends dans ses bras et cela me fait le plus grand bien.
- Ma fille, tu ne devais pas rentrer maintenant. Pourquoi es-tu ici?
- Père, dis-je en faisant une révérence, je suis partie.
- Tu es parties! Comment ça ?
- Je préférais partir.
- Comment as-tu osé salle ingrate. Tu sais ce que représente se mariage au moins. Je devrais t'envoyer en internat pour refaire ton éducation.
- Et vous alors ? Comment osez-vous m'insulter sans connaître la raison de mon départ? 
- STOP. S'il vous plaît. Pas maintenant. Dit Arthur.
- Dans mon bureau à 13 heures. Dit mon père en sortant de table. 

Je monte les marches qui mènent à mon lieu de rendez-vous. J'entre après avoir eu la permission et mon père est assis sur son fauteuil.
- Pourquoi es-tu partie ? Dit-il froidement.
- Le Prince ne s'intéresse pas à moi.
- Pourtant, il a demandé la venue de ton frère juste pour toi.
- Oui mais tout à changer quand il a parlé de mère.
Il relève la tête d'un coup et me lance un regard noir.
- Est-ce que Arthur est mon véritable frère ?
- Bien sûr.
Je pleure de soulagement. Mon père se lève et pour ma première fois, il me prends dans ses bras. Je me sentais en sécurité.
- Pourquoi cette question mon enfant ?
- Le Prince a fait un sous-entendu comme quoi mère aurait eu une liaison.
- C'est totalement faux.
- Pourquoi dit-il cela ?
- Les femmes étaient jalouses de la beauté de tea mère et surtout parce que nous étions mariés. Alors une rumeur a commencé à circuler mais nous nous sommes en presser pour la faire disparaître. J'ai voulu trouver les personnes responsables mais ta mère est tombée malade par la suite.
- Elle me manque tellement père. Dis-je en le serrant encore plus.
- A moi aussi ma chérie. Dit-il en caressant mes cheveux.

Amoureuse en un mois.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant