- Leo ?Meredith se sentit attirée hors de son abri mental, sans comprendre pourquoi. Une voix, elle avait entendu une voix. Mais elle ne voulait pas revenir. Le souvenir de la douleur la terrifiait. Le bruit des flammes, l' odeur de la chair brûlée, sa chair, et la soufrance intolérable. Elle ne voulait pas revivre ça. Mais la voix, cette voix lui faisait prendre pieds dans la réalité. Il avait dit maman, c'est moi, c'est Leo. Leo, son bébé, son merveilleux trésor. C'était pour lui, qu'elle avait enduré toutes ses souffrances, pour lui, qu'elle s'était accrochée à la vie. Elle ferma les yeux, ses mains se crispèrent sur le tissus soyeux de la couverture d'enfant sur ses genoux tremblants.
Elle n'entendit que le silence. Elle ouvrit lentement les yeux, mais aucune douleur ne vint la terrasser. Elle regarda ses mains, surprise de ne trouver aucune trace de brulures. C'etait impossible. Elle était encore dans son esprit. Elle se pinça la peau si fort, qu'elle poussa un cri. Elle ne revait pas pourtant. Son cerveau, si longtemps en sommeil se réveillait lentement. Elle baissa les yeux vers la couverture, et fronca les sourcils. Ce n'etait pas Leo, ce n'etait qu'une couverture.
- Ce n'est pas Leo ! Avait dit une voix qui lui était familière, c'est une couverture, une putain de saloperie de couverture. Qui avait dit ça ? Quand ? C'etait un homme. La réalite et l'irréel se mélangeait dans sa tête. Elle ne parvenait plus à faire la difference. Cette voix, l'avait elle revé ? Et celle de l'enfant, était elle réelle ? Elle observa la pièce et fronça
Les sourcils. Ou était elle ? Cet endroit lui était vaguement familier, mais ça ne voulait rien dire. Elle ne pouvait pas se fier à sa mémoire. Elle apercut des photos, sur la commode blanche.
Dans l'un des cadres, un jeune homme souriait.
Les mains de Meredith tremblaient lorsqu'elle saisit le cadre. Sirius. Mon amour, murmura t'elle.
Mais ses yeux accrochérent une autre photo. Un garçon d'une dizaine d'années, souriait, l'air heureux. Ses traits lui étaient familiers, mais ça ne pouvait être lui. Ce n'était qu'un bébé. Sur une troisième photo, l'homme tenait l'enfant dans ses bras. Il y avait tant d'amour entre eux, que des larmes roulèrent sur les joues de Meredith. Elle était en pleine confusion.
Une alarme résonna dans sa tête. Elle vit nettement une jeune femme blonde, vêtue d'une robe de sorcière blanche, entrer dans sa chambre. Bonne nouvelle, son don de legillimens fonctionnait parfaitement. Elle se rua dans le fauteuil et prit sa couverture qu'elle posa sur ses genoux.
La jeune femme entra, un sourire méchanique plaqué sur ses lèvres.
- Bonjour, Miss Fergusson. Comment allez vous, aujourd'hui ?
Meredith eut un instant de panique. Devait elle répondre ? Et qui était cette miss Fergusson ? Son nom à elle, c'était Lestrange, Meredith Lestrange. Mais l'infirmière ne semblait pas attendre de réponse. Elle agitait sa baguette magique, dans la pièce, traquant la poussière, tout en devisant gaiement avec elle même. Puis, elle s'accroupit près de Meredith.
- Bon, il est temps que vous preniez votre potion. Donnez moi Leo, je vais l'installer dans son petit lit, on va faire un brin de toilette, et je vous le rends tout de suite.
Elle lui parlait comme à une débile profonde. Se pouvait il qu'elle soit descendu aussi profondement dans la folie ?
Lorsqu'elle se pencha sur elle pour prendre la couverture, Meredith l'attrappa à la gorge et plaqua son autre main sur sa bouche.
- je ne veux pas te faire de mal, mais je n'hesiterais pas si tu ne fais pas ce que je te dis.
L'infirmière roulait des yeux terrorisés. Elle hocha la tête.
- Donne moi ta baguette.
Comme elle résistait, Meredith comprima un peu plus fort sa trachée. La jeune femme céda. Meredith s'empara de sa baguette.
- Si tu cries je te tue. Dit elle.
Elle la lacha.
- Ou est ce qu'on est, ici ?
- A la clinique saint Augustus.
Meredith fronca les sourcils.
- C'est ou, ça ?
- En Ecosse.
- Comment je suis arrivée là ?
- Un jeune homme vous a emmené.
Meredith, fronca les sourcils.
- comment s'appelle t'il ?
- Black. C'est tout ce que je sais.
- Black ? Sirius... Venez.
Elle l'obligea à se rendre vers la commode et lui montra la photo de Sirius.
- c'est lui ? L'homme qui m'a amené, c'est lui ?
- ou...oui. c'est lui.
- Sirius...il m'a retrouvé, il m'a sauvé.
- Il vient tous les jours depuis onze ans.
- Onze ans ? Ca fait onze ans, que je suis là ?
Elle hocha la tête.
- Vous étiez très grièvement brulée. On pensait que vous ne survivriez pas. Mais... miss Peabody, c,'est la directrice, elle a dit que tant que vous aurez la force de vous battre, il restait une chance de vous sauver.
- Onze ans. Mon..mon fils...
- Ah oui, Leo. C'est sûrement lui qui vous a donné la force de vous battre.
- Sirius...l'homme, sur la photo, vous avez dit qu'il venait tous les jours ?
- oui, il n'en a pas loupé un seul.
- Il est venu, aujourd'hui ?
- Oui. Ce matin. Comme tous les jours.
- il....il avait un enfant avec lui ?
- Non. Les enfants ne sont pas admis ici.
- Mais...il y avait un enfant, je..
Ce petit garcon ?
Elle montra la photo de Leo.
- il était là. Il est venu ici.
- je suis désolée, mais aucun enfant n'est venu vous savez, c'est normal d'etre un peu confuse. Vous êtes restée longtemps dans une sorte de monde irreel. Vous risquez de le confondre avec la réalité encore quelque temps. Mais ca va s'arranger. Laissez moi appeler la directrice, et..
Meredith appuya la baguette contre sa gorge.
- On appelle personne.
Elle avait besoin de réfléchir. Elle était sûre d'avoir entendu une voix d'enfant l'appeler maman.
- L'homme qui m'a amené, tu sais ou je peux le trouver ?
- Non, je suis désolée, il n'y a que la directrice qui le sache.
- Merde ! Bon, voilà ce qu'on va faire. Tu vas appeler ta directrice.
- j'ai besoin de ma baguette, pour ça.
- C'est ça, prends moi pour une idiote.
Bon, tant pis, je vais me débrouiller autrement. La guerre, on en est où ?
- La guerre ? Quelle guerre ?
- La guerre contre vous savez qui, pourquoi, il y en a une autre ?
- Vous savez qui ? Mais, il est mort. La guerre est fini depuis dix ans.
- Dix ans... Alors ils ont réussi. Qui l'a tué ? Dumbledore, je parie.
- Même pas. C'est un bébé.
- Quoi ?
- Difficile à croire, hein ?
- Mais... C' est impossible.
- eh oui, et pourtant c'est vrai. Harry Potter, il s'appelle. Oui, un hèros d'un an à peine.
- Potter ? Est ce possible ? Qui sont ses parents ? Demanda t'elle d'une voix blanche
- James Potter et son épouse, Lily. On dit qu'elle a bien failli mourir cette nuit là.
- Lily, James, oh mon dieu. Mais.... Le bébé, comment va t'il ?
- Oh lui, il va très bien... Enfin pour autant que je sache.
- Et les Lestrange ? Bellatrix, Rodolphus, Rabastan ?
- Oh, eux, ils sont à Azkaban. C'est Sirius Black qui les a arrêté, il y a dix ans, juste avant la mort de Vous Savez Qui.
Meredith était sous le choc. Cela semblait trop beau pour être vrai.
- Et... Les mangemorts ?
- Oh, ils sont tous en prison, morts, ou en cavale.
La nouvelle lui coupait le souffle. Elle avait du mal à respirer. Et si tout ca n'était qu'une illusion ? Une création de son esprit torturé ?
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LEO BLACK, LE FILS DU HERO TOME 1
FanficLeo Black est le fils du héros Sirius Black. Orphelin de mère, c'est un enfant rebel, au caractère bien trempe, Pepetuellement en colère après son. Père, souvent absent, Il va pourtant devoir composer avec lui, car le passé ressurgit, avec son lot...