CHAPITRE 6 VERITE

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Le bel apparté entre Leo et son père, était bel et bien terminé.
Sirius et James étaient partis très tôt au ministère. L'Instinct de Sirius, lui disait que le tueur de Whitechapel, et l'évasion de Bellatrix étaient liés.  Aussi avait il décidé de jeter un coup d'œil sur les rapports d'enquêtes.
- Dis donc, s'exclama James, ça fait un bail qu'on n'avait pas bossé ensemble.
Sirius sourit.
- Ça te manque ?
- Bein, j'ai plus personne pour assurer mes arrières.
- En tout cas c'est du bon boulot. Admit Sirius.
- Tu parles, on a queudalle. Ce type ne laisse aucune trace. Il éventre ces victimes, et écrit Jack B sur leur front. Grogna James.
- Hum. Je ne vois vraiment pas le rapport avec Bella.
- Parce qu'il n'y en a pas. Il s'en prend à des prostituées moldues.
- Mais  c'est un sorcier.
- Oh oui. Ça il n'y a pas de doute. On a trouvé des traces de magie sur les victimes. Il les stupefixe, et il les éventre, probablement avec une baguette magique. Et  il utilise un malefice de  bloclang pour les faire taire
- Quel cinglé.
- Je te le fais pas dire.
- Tu as cherché dans les archives de l'ordre ou des Aurors s'il y a déjà eu des cas similaires ?
- Si un mangemort avait fait subir ça à ses victimes, on l'aurait su, tu crois pas ?
- Hum, cherche quand même. On sait jamais.
- OK.
- Il faut que je te laisse, mais on se voit ce soir ? On pourrait peut être aller  boire un verre, je.. Il y a longtemps, qu'on a pas fait un truc, ensemble.
- À qui le dis tu. On demande à Rémus de nous rejoindre ?
Sirius sourit.
-  Pourquoi pas ?

Sirius transplana.

Il se retrouva devant un batiment qui semblait à l'abandon.
Il marcha jusqu à l'entrée, et donna un coup de baguette sur la poignée.
Les portes s'ouvrirent.
L'intérieur ressemblait à un hôpital.
Il se dirigea vers l' accueil. Une jeune femme se trouvait derrière.
- Bonjour.
- Oh, bonjour Monsieur Black.
- Je viens voir...
- Oui, je sais. On a fini les visites, vous pouvez y aller. Vous connaissez le chemin.
Sirius hôcha la tête.
Il prit le couloir de gauche. Comme toujours, lorsqu'il venait là,
Son cœur battait la chamade dans sa poitrine. Il venait pourtant tous les jours, mais à chaque fois, il redoutait cet instant.
Au moment de pousser la porte de la chambre 113, une femme d'une qarantaine  d'années, en robe de sorcière blanche, l'interpella.
- Bonjour monsieur Black.
- Bonjour, madame Rangorn. Comment va t'elle ?
- Le nouveau traitement à l'air de faire effet. Elle est plus calme. Et elle a bien dormi, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps..
- Elle est lucide ?
- Par moment. Mais de ce côté là, on n'a pas vraiment avancé.
Il soupira.
- Mais on poursuit nos essais. on finira par y arriver. Dit elle en posant sa main sur le bras de l'Auror. Soyez patient.
- Ça fait onze ans, que je patiente.
- Je sais. Bon courage.

Il poussa la porte de la chambre, et entra.
Sur la droite, un petit lit, et un chevet, une commode faisait face au lit.
Une femme brune, aux longs cheveux noirs, se balançait lentement, dans un rocking chair, devant la baie vitrée.
Il approcha et s'accroupit sur le côté.
Elle tenait serrée contre elle, une couverture d'enfant et fredonnait une berceuse.
- Mery...
Elle arrêta de se balancer, mais  son regard demeurait fixe, perdu dans le vague.
- Mery, c'est moi, c'est Sirius.
Elle reprit son balancement. Il soupira et posa sa main sur son bras.
De nouveau, elle cessa de se balancer.
- Regarde, Leo, dit elle en soulevant la couverture. C'est ton papa.
Il ferma les yeux un bref instant. Une larme silencieuse glissa sur sa joue.
- Mery... Tu sais bien que Leo n'est pas là..Regarde,  ce n'est qu'une couverture.
- Tu veux prendre ton fils dans les bras ? Dit elle, en lui tendant la couverture.
Il se crispa, se redressa et  marcha jusqu'à la commode, tournant résolument  le dos  au Rocking chair.
- J'en peux plus Mery dit il d'une voix douloureuse. Je.. C'est trop dur. Je ne supporte plus de te voir comme ça.
Elle fredonnait de nouveau en se balançant.
Il donna un violent coup de poing sur la commode.
- TU M'ENTENDS  ?
Elle arrêta de se balancer.
- Pourquoi est ce que tu cries comme ça ? Regarde, tu as réveillé ton fils.
Ce n'est rien, Leo, papa n'est pas en colère,
- Mery... Murmura t'il. Comme une prière.
- Chut ne pleure pas mon amour.
- Mery... Je t'en priiies.
- Mais oui, on t'aime petit prince.
Il ferma de nouveaux les yeux.

LEO BLACK, LE FILS DU HERO TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant