LEO BLACK, LE FILS DU HERO TOME 1

CHAPITRE 14. UNE REVELATION BOULEVERSANTE

- Alohomora !
Le verrou tourna seul dans la serrure, et Sirius entra dans l'appartement de Cepheus Morgeinstein.
Il eut beau retourner l'appartement. Il ne trouva rien qui le relie aux meurtres de Whitechapel.
- Et merde !

Dans l'après midi, il avait étudié les rapports de son collègue qui s'était rendu en Australie. Là bas aussi, des meurtres avaient été commis identiques à ceux de Whitechapel. Malheureusement, en dehors du fait que les meurtres avaient cessé après le départ de Morgeinstein, rien ne les reliait au demi frère des Black.
C'est pourquoi il s'était rendu dans cet appartement. Il avait espèré y  trouver un lien, un indice, ou mieux, une preuve, mais rien. L'appartement était d'une propreté touchant à la maniaquerie.
Le seul moyen de prouver sa culpabilité, c'était de le prendre sur le fait. Cela n'allait pas être simple.

James et lui, patrouillèrent toute la nuit, dans, Whitechapel, en vain. Il n'y eut pas de nouveau meurtre, ni de trace de Cepheus Morgeinstein.

Au petit matin, ils rentrèrent chez Andromeda, épuisés.
Ie lendemain, Sirius et James se réveillèrent sur le coup de midi.
Après le déjeuner, ils se rendirent à la clinique.

Comme d' habitude, Meredith était dans son fauteuil, perdue dans le monde irréel, qui lui servait de refuge.
La visite fut brève.

Et Lorsqu'ils retournèrent chez Andromeda, Sirius, se laissa tomber
dans un fauteuil, et se prit la tête dans les mains.
Andromeda vint s'asseoir près de lui.
Et le prit dans ses bras.
- Qu'est ce qu'il y a ? Sirius, regarde moi, qu'est ce qui se passe ?
Il secoua la tête.
- Je suis juste fatigué. C'est tout.
- Je te connais, il y a forcément autre chose.
- Andro...
- Tu sais bien que tu peux tout me dire. Eh, je suis là, alors parle moi.
- J'en peux plus, Andro. Je...
- C'est à cause de Meredith, c'est ça ? Je sais que tu n'as toujours pas fait ton deuil, mais....ça fait onze ans. Il faut que tu passes à autre chose. Tu dois penser à ton fils.
Il eut un  petit rire bref et douloureux.
- Mais je ne pense qu'à lui. Tu comprends pas ? C'est pour lui que.. Que je me tais... Depuis toutes ces années. Que je prends sur moi. Que... Je le fuis de peur de craquer et de lui dire la vérité. Et...
- Quoi ? Mais de quoi tu parles ?
- De Meredith !
Ils, se tournèrent vers Regulus qui venait d'arriver.
- Dis lui Sirius. Dis lui ou je le ferais.
- Mais... Me dire quoi ?
- DIS LUI PUTAIN, tu vois bien que ça te bouffe. Regarde toi, bon sang. T'es là à pleurnicher comme un BÉBÉ. Merde !
- Qu'est ce qu'il raconte ?
Sirius se leva d'un bond. Il tremblait.
- TAIS TOI ! MOI AU MOINS JE ME DROGUE PAS !
- Non, toi tu fuis. Ça fait onze ans que tu fuis tes problèmes, au lieu de les affronter.
- Mais de quoi tu te mêles, hein ?
- Meredith est vivante. Lâcha Regulus.
Sirius lui jeta son poing dans la figure
- TA GUEULE !
Mais c'était trop tard.
- Comment ça, Meredith est vivante ?
Sirius soupira, jeta un regard peu amène à son frère.
- C'est vrai ! Avoua t'il à contre cœur. Meredith est vivante.
- MA MÈRE EST VIVANTE ?
Ils se retournèrent, et aperçurent Leo.
Il se tenait dans le couloir, ses yeux gris incrédules fixés sur eux.
- Leo. Dit Sirius.
- TU M'AS MENTI !
Sirius soupira. Derrière Leo, se
trouvaient Éden et Harry, Et près d'eux, Lily, James et Remus observaient la scène, consternés.
- Leo..
- OU ELLE EST ? J' VEUX LA VOIR, OU ELLE EST ?
- C' est pas si simple.
- SI ÇA L'EST ! C'EST TOI QUI VEUX PAS QUE J'LA VOIS. T'ES QU'UN MENTEUR.
- Ta mère est malade Leo.
- M'EN FICHE, J'V'EUX LA VOIR !
- NON !
- T'AS PAS LE DROIT !
- leo, laisse moi t'expliquer.
- NON ! T'ES QU'UN MENTEUR, JE TE CROIS PLUS, J'TE CROIRAIS PLUS JAMAIS. ET J'TE PREVIENS, J'VAIS LA R'TROUVER. ET TU POURRAS PAS M'EN EMPECHER.
Et il tourna les talons et s' enfuit.
- LEO !
La rage au cœur, Sirius se tourna vers son frère.
- VOILÀ ! TU ES CONTENT !
- Je voulais pas qu'il l'apprenne comme ça.
- Peu importe, il le sait, maintenant. Et je vais devoir réparer  tes bêtises, encore une fois.