# 5

41 4 0
                                    


Premier jour d'entraînement avec mon père, je me suis levée tôt ce matin enfin je n'ai pas vraiment eu le choix, vu que mon père est entrée dans ma chambre en hurlant : DEBOUT.

  Et 10 minutes plus tard, me voilà, debout, dehors sous la neige, sans maquillage et ni coiffé. Je veux juste retournez-me coucher et j'en viens presque à regretter d'avoir annoncé ma participation au concours à mes parents. Mais mon père semble si content. Même si l'a j'ai froid et que je n'ai pas envie de courir.  

- Aller Cassie bouge où tu vas te transformer en glaçon ! Dit-il en me souriant.

- Je sais. Dis-je en ronchonnant.

Mon père à raison, je dois bouger sinon je vais être glacé. Je me mis à trottiner sur place puis mon père me tape l'épaule de sa main.

- C'est parti, tient toi droite et fait de petite foulée.

Je l'écoute sans vraiment l'écouter, la seule chose que je veux c'est retourner sous ma couette. Je me masse l'épaule d'une main à l'endroit où il m'a tapé. 

Le footing du matin commence sous la neige et le froid. Je sens le givre sur moi et à chaque fois que mon pied touche le sol, la neige craque sous mon poids. Il fait encore nuit mais je peux apercevoir les changements de teintes du ciel. J'ai bien l'impression que ce matin et les autres matins qui suivront je raterai mon petit rituel de la levée du soleil. 

À peine 5 minutes de footing, me voilà entrain de me tenir les côtes, et ma respiration est lourde. Les bouts de mes doigts sont gelées et mes lèvres se gercent à chaque respiration. Mon père s'arrête et trottine autour de moi.

- Déjà chaos ?! 

Son regard me lance comme des éclairs de honte, je vois bien qu'il est déçu que je ne sois pas aussi athlétique que lui. Il est élancé, musclé et pratique la course à pied et la salle de musculation depuis bien avant ma naissance. J'ai toujours su qu'il était déçu de ne pas avoir eu un fils ou quelqu'un de plus sportive que moi. Pourtant je m'en sors en cours de sport, j'ai toujours 16 de moyenne mais c'est différent, ce sont des sports collectifs du coup je peux me reposer sur les autres. Là, je suis en manque de sommeil et tous mes muscles sont frigorifiés.

- Nan, j'ai ... . Reprends mon souffle, avale avec difficulté. Un point de côté. 

- Respire un bon coup.

Sur cette phrase, il fait demi-tour en direction de la maison. Je sais que je l'ai déçu et je me sens mal pour ça. Tout en me tenant le cotée, je me dirigeai à pied jusqu'à la maison. Le soleil est là, j'ai raté son apparition et je me sens pour le coup triste. Je sens que ma journée va être terrible vue comment elle vient de commencer. 

Mon père ne me parla pas jusqu'à son départ au travail. Quant à ma mère, elle dort encore quand je pris mon sac pour aller en cours. 



Silverdale Vs RiverdaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant