Chap IV

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C'était un joli petit appartement, très sympa et cosy. Les couleurs, et la décoration étaient très harmonieuses, et je m'y suis tout de suite senti chez moi.


La pièce principale comprenait un salon, une cuisine ouverte, et une salle de bain au fond d'un petit couloir. En face de l'entrée, un élégant escalier de bois, nous menait à une mezzanine aménagée en chambre à coucher.


Tout semblait neuf, un peu comme si personne n'y avait mis les pieds avant moi. Il n'y avait pas de griffes sur le plan de travail, pas de poussières sur les meubles, pas un seul coup sur la table, et le parquet reluisait.


Les coussins et le canapé étaient nickels, la machine à laver et le sèche linge, semblaient avoir été expédiés tout droit du magasin. Pareil dans la salle de bain, où l'évier et le reste, ne semblaient jamais avoir été utilisés.


Et je ne parlerait pas de la chambre, qui était extrêmement propre et spacieuse. Le seul "défaut" qu'on pouvait trouver, était la plante verte qui avait perdu des feuilles sur la table, rien de plus.


J'ai trouvé tout ce que Carlos m'avait dit avant de s'en aller, le mot de passe du WiFi, la liste des boutiques. La réserve astronomique de nourriture dans les placards.


Évidemment, la vérité m'a rattrapée, et je me suis rappelé que tout ceci, était, ou avait été payé avec l'argent du cartel. L'argent qu'ils avaient amassé en tuant, en dealant, en abusant. Ça faisait 20 minutes que je m'extasiais devant la beauté de ce logement, alors que du sang avait probablement été versé pour l'obtenir.


Et dire que le directeur de la chaîne a décidé de faire d'eux des stars, et de leur donner de la visibilité, en leurs consacrant une émission. Mais qu'est-ce qui lui est passé par la tête ? Et pourquoi m'avait il envoyé moi ? C'est vrai quoi, je suis le petit nouveau, il aurait mieux fait d'envoyer un vétéran pour ce projet.


Mais bon, les voies de la hiérarchie sont impénétrables, et je n'ai malheureusement pas le choix.


J'ai laissé échapper un soupir las, avant de prendre mon courage à deux mains, et de commencer à défaire mes valises. J'étais coincé ici pour 2 mois, j'allais devoir faire avec.


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Calaveras NegrasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant