Vulnerable

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   Faudrait passer à l'acte.
« Bonjour chérie, hier j'étais occupé je viens de voir tous tes appels » c'était dans l'après-midi, j'avais finis mes tâches ménagères et je regardais la télé quand Kaiser m'écrit. Je l'appelle ;
_Moi: « qui est Ines pour toi Clems »
_Kaiser: « Qu'elle Ines ? »
_Moi: « la fille de..., la miss du lycée..., elle m'a dit que vous êtes ensemble »
Et la il est silencieux
_Moi: « tu ne sais à quel point je déteste le mensonge, me prends pas pour une idiote, tu as si je ne sais combien de copines et tu me racontes des histoires tous ce temps... »
_Kaiser « madame tu baisses d'un ton, tu parles pas à ton gos. On était ensemble juste au plan B et c'est une connaissance »
_Moi: « c'est tous ? »
_Kaiser: "j'ai couché avec elle"
_Moi:"et tu me le dis comme ça sans remords?"
_Kaiser : "Bah si tu ne me donnes pas ce que je veux, j'irai chercher ailleurs "
_Moi: "donc maintenant c'est ma faute?" l'interrogeais-je d'un ton à la irrité, agresseur et bouleversé
_Kaiser "oui". Me répond_t'il tout simplement.
J'ai raccroché, et j'ai envoyé un sms "c'est fini entre nous ». Sa réponse me fait encore plus mal « ok ». Je me suis refermée sur moi. En allant au lit ce jour là j'espérais qu'il me supplie, qu'il m'écrive, mais mon téléphone ne sonne pas. Alors les larmes commence à couler , c'était très amères tous ça. Les images de lui et Ines dans ma tête, nos bisous, nos messages, en y pensant j'ai sombré dans une dépression pendant deux semaines.
Le deuxième semestre à l'école était  difficile pour moi. J'etais tout le temps dans les nuages en classe, mes notes ne cessaient de baisser. J'ai parlé à personne de mon chagrin sauf à Laetitia. « Anais, tu dois comprendre que tu n'es plus un enfant, Kaiser non plus. De nos jours le sexe est un élément fondamental dans un couple, un garçon ne va pas rester là à te regarder comme une statue ». Donc il fallait que je le fasse. Car je n'existais plus sans kaiser, je pleurais toutes les nuits en silence, personne pour me comprendre, elles me jugeront toutes si je leur raconte mon histoire. Laeti n'était pas la seule à penser que le sexe garantie une relation avec un garçon, Paule et Marcelle aussi. Elles avouaient qu'elles couchaient avec leurs petits amis dans nos conversations au dortoir. Et Laeti me lançait toujours un regard conscient quand on parlait de sexe.
J'ai appris à compter mes règles avant la fin du semestre, je connais même utiliser un préservatif théoriquement. Je savais aussi qu'il ne faut pas qu'un garçon jouisse en moi. Toutes les méthodes contraceptives, je l'ai connaissais. Je me suis débrouillée pour augmenter mes notes avant la fin du semestre, je ne voulais pas avoir ma mère sur mon dos pendant les vacances de Pâques.

Anais (ma vie d'ado)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant