Anais (ma vie d'ado)

C'est fini...

Je suis rentrée à la maison, pas très tard, ma mère ne venait plus me chercher au cours de musique. Comme prétexte je me suis servi des embouteillages, c'était très courant dans notre ville « c'était chaud aujourd'hui » lui dis-je et elle me crois.
_« Pourquoi tu marche comme ça ?» demande-t'elle, j'avais mal à l'entre jambes.
_« Je me suis faite mal au pieds, je courrais ». J'avais peur qu'elle ne découvre. Je suis allé me doucher, je me sentais sale. Mon âme était pas en paix avec ce que je venais de faire, j'ai perdu mon innocence un après midi, tous mes remords, sous une douche froide. Je me confie à Laeti et elle me rassure. « Tu vas t'habituer ». C'était la seule à qui je pouvais en parler, Kaiser n'était pas si enthousiaste, que lors de notre rencontre, mais l'on discuter quand même.

Pendant les deux mois de vacances j'avais une liberté absolue, pas parce que mes parents me faisaient confiance mais parce que je mentais et profitais de toutes les opportunités pour aller voir mon chéri. Lui aussi venait chez moi quand ma mère et mon père n'y étaient pas là. On prenait le risque. On faisait l'amour plus souvent chez lui et je m'y attachais davantage, dès fois c'était moi qui insistait pour que l'on le fasse. J'étais très heureuse avec lui et on sortait aussi pour manger, se balader, j'étais moins peureuse, je ne sais pourquoi.  Tout allait bien jusqu'à une soirée on parlait par message et je lui envoie :
_ Je ne me suis jamais autant attachée à quelqu'un comme je me suis attachée à toi, tu es un ami, amour, frère pour moi. Je t'aime 😘 my love.
_il ne faut pas t'attacher à moi. Je ne suis pas quelqu'un de bien. Répond Kaiser.
_mais pourquoi tu me dis cela? Demandais-je surprise.
_Parce que c'est la vérité. Je me lasse vite des filles et franchement tu es devenue trop collante et moi je n'aime pas ça.
_pardon??? j'ai rien compris. J'etais confuse.
_pfff. Envoie-t'il simplement.
Et il ne répondait plus. Après cette discussion il est devenue très distant, quand je lui écris je devais attendre deux heures minimum pour qu'il me réponde. Je faisait pas de scène, car il se plaignait que j'envahissais son espace. Il sortait beaucoup plus, et s'affichait avec d'autres filles, il s'en foutait que je regarde ses statuts whatsapp, sa photo de profil c'était une autre, j'étais anéanti, tout ce quil faisait me tuait à petit feu. Je passais des nuits blanches à pleurer. Ce qui m'as rendu malade, je pleurais, j'étais seule dans mon chagrin. Je pouvais rien dire à Laeti, il n'aimait pas que je lui parle de nous. J'avais peur que mes cousines ou des amies découvre ce que j'avais fait et se mettent à raconter. Je le regardais juste me blesser, et j'attendais qu'il culpabilise, car je n'étais rien sans lui, je lui ai tout donner. Comme le dit Maître Gims dans son single tous donner. Je l'ai même envoyé à Clems (la chanson) pour qu'il comprenne mon ressenti. Et il m'a suggérer une rupture définitive. J'ai accepté, j'avais encore un peu de fierté pour supplier un garçon.
Je le savais de toute façon, qu'il allait me quitter « comme Hélène Segara (tu vas me quitter), je pleurais, je me détestais, j'ai perdu confiance en moi face aux filles que fréquentait clems. Même Marcelle l'a poster sur son statut whatsapp, il ont dû commencer à se fréquenter, moi j'étais morte dans ma peau.

Jamal Lyon
« I just want you to look at me, and see that I can merit your love, I just want you to look at me, and see that I can be, good enough
Good enough
Good enough... »