Aujourd'hui c'est le jour de visite. J'ai invité mes parents mais Laetitia elle a invité son copain. Chose que je ne comprenais pas mais bon... c'est son choix. Ma mère était la première arrivée. J'aimais la voir les jours de visite parce j'étais en rupture de stock et elle m'apportait tout ce dont j'avais besoin (corn-flakes, biscuits, lait, lait de toilette, savon de douche etc). Ma cantine était de nouveau remplie. Mais elle ne restait pas longtemps. Laetitia m'avait mise au défi de demander à ma mère le droit d'avoir un téléphone. Alors je me suis lancée et je le lui ai demandé. Elle m'a dit non sans même réfléchir. Et après elle a commencé à me faire la morale « tu n'es pas encore mâture pour pour en avoir un, quand tu seras à l'université peut-être...d'où te viens cette idée tout d'un coup ?» Je suis restée calme mais je ne pouvais empêcher la larme qui picotait l'oeil droit et à fini par couler sur ma joue. Ma mère m'a posé mille et une questions juste parce que je lui ai demandé la permission d'avoir un téléphone. C'est dans ce genre de moment que je suis contente que ces visites soient brèves, au moins je n'est pas à supporter son air de mère parfaite qui fait tout parfaitement longtemps. D'un ton sévère elle me dit : « Tu sais ce que je déteste, je ne veux pas de cette attitude et de tes caprices, tu n'auras pas de téléphone point. » je suis restée calme et je mangeais doucement. Elle m'avait fait le poulet DG mon plat préféré, mais je n'avais plus d'appétit. Comme si gronder était la meilleure solution. J'avais l'impression d'être une machine au lieu d'un enfant. J'ai jamais droit à une discussion avec elle mais des ordres, et cela tout le temps, on se croirait à l'armée. Je détestais ma mère pour cela. J'aurais voulu une autre à sa place ou encore être l'enfant de ma tante. Elle est rentrée deux heures plutôt que la clôture de la visite. Alors que les autres parents sont rester jusqu'à la fin de la visite.
Ce soir là Laetitia est venu me voir, tout le dorm ne parlait que de son soit disant Copain. Je ne l'ai pas vu ni chercher à le voir. J'étais trop déprimée pour cela. Mais il a laissé une empreinte car toute les filles parlaient de lui et Laetitia passait pour la fille fatale aux yeux de toutes. Elle a constaté l'expression de mon visage et je lui ai raconté ce qui s'est passé avec ma mère. Elle m'a calmé et insista que je me rebelle contre mes parents, sinon j'allais rester leur joujou. J'avais peur mais je me disais : <<pourquoi pas?>> Déjà qu'il n'était pas question de discuter avec eux, ma mère a été bien claire là dessus.
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Anais (ma vie d'ado)
Novela JuvenilL'histoire d'une jeune fille africaine bien élevée mais qui par la mauvaise compagnie et le manque de communication avec ses parents se retrouve dans une vie de débauche qui la laissera des séquelles de toute une vie.