PDV KEN
Je savais qu'elle avait eu une enfance difficile, qu'elle avait subi un traumatisme, mais si je m'attendais à ça ? Absolument pas. J'ai encore des frissons de l'histoire effroyable de son enfance. Son père est une ordure qui mérite un châtiment bien pire que la mort et sa mère est une véritable harpie. Max est en train de ramasser les restes du cendar par terre tandis que moi je suis sur le canapé, je culpabilise un peu de ne pas l'aider, j'aimerais lui montrer que je suis là, que je suis reconnaissant du fait qu'elle m'accorde sa confiance mais je n'y arrive pas. Je l'entends couiner et je me retourne vers elle, elle fixe sa main et je vois quelques gouttes de sang perler. Je me lève et en m'approchant je remarque qu'en fait l'entaille est plutôt profonde et qu'elle saigne vachement.
-« Viens on va aller désinfecter. je lance
- Pas besoin, c'est rien. elle répond
- Max... je commence
- Je te dis que c'est rien ! elle s'énerve
- Tu saignes beaucoup. Ça prend deux secondes. j'essaye de rester calme
- Putain Ken ! Je te dis que c'est rien fous moi la paix. » elle crieJe la prends par le bras et l'emmène de force dans la salle de bain. Elle se débat un peu mais ma poigne est ferme. Nous reprenons les places de tout à l'heure une fois qu'elle est calme. Elle est toujours assise sur le rebord de la baignoire et je suis en dessous d'elle accroupi. Je prends une trousse de secours en dessous de l'évier et je prends sa main. J'essaye d'être le plus doux possible et je fais toutes les étapes méticuleusement. Elle ne cille pas alors que la plaie est quand même bien profonde et elle n'a même pas serré les dents lorsque j'ai désinfecté. J'ai bien serré le bandage et après ça elle est restée quelques secondes sur le rebord.
-« Va falloir qu'on en parle, t'en es consciente ? je lui demandais
- J'aurais pas dû te le dire. elle lance
- Tu me prends pour un con ? Tu te braques parce que t'as peur. T'as peur de te retrouver à nouveau toute seule, t'as peur que j'en parle et t'as peur de souffrir à nouveau. Je ferais rien de tout ça Max. Fais moi confiance. je lui dis
- J'ai peur que tu partes. » elle glisse avec une toute petite voixJe passe ma main derrière sa nuque et la ramène contre mon torse. Elle éclate en sanglots et je caresse lentement sa tête. De sa main intacte elle serre très fort mon tee shirt comme si ça pouvait apaiser toute la haine qu'elle contient. Au bout d'une vingtaine de minutes, elle commence à se calmer, sa poigne se relâche et ses sanglots se calment. Elle lève doucement les yeux vers moi, je passe mon pouce sur sa joue mouillée. On se fixe quelques secondes et je ne peux m'empêcher de penser qu'elle est vraiment magnifique. Elle est divine même après la soirée qu'elle vient de passer. Elle se hisse sur la pointe des pieds pour rejoindre nos lèvres et tout explose. Toute la frustration de cette soirée se relâche et j'aggripe sa hanche pour la tenir encore plus près de moi. Elle passe ses bras autour de mon cou et je saisis des jambes pour les nouer autour de ma taille. Nos lèvres ne se séparent pas et je sens sa langue jouer avec la mienne. Je ne contrôle plus rien et je l'emmène hors de la salle de bain.
Une fois arrivés dans sa chambre, je ne mets pas longtemps à lui enlever son haut. En séparant nos lèvres pour dégrafer son soutien gorge et l'admirer là, à moitié nue sur son lit, offerte à moi, je remarque qu'elle pleure encore.
-« Fais moi l'amour. » elle me chuchote
Je souris et je me penche sur son torse afin d'en embrasser toutes les parties, elle se cambre sous moi et mon jean commence à devenir très serré. Elle prend le dessus et me retourne, elle prend sauvagement possession de mes lèvres avant d'enlever mon tee shirt rageusement. Elle défait ma ceinture puis baisse mon pantalon. Pendant ce temps, je ne peux pas m'empêcher de la regarder. C'est la première femme que j'ai envie de combler. Elle est tellement sublime que je ferais volontiers passer son plaisir avant le mien, afin de la voir réagir autant à mes caresses et mes baisers. J'adore la voir se cambrer, agripper les draps, se mordre la lèvre, gémir. Mais là maintenant, ses lèvres autour de moi, je suis au paradis.
Ellipse
Je me réveille brusquement quand je sens quelque chose bouger à côté de moi. En me tournant je remarque que c'est Max. Elle est déplacée au fond du lit, loin de moi. Je remarque d'abord qu'elle fronce les sourcils alors je la crois réveillée. Mais quand je chuchote son prénom elle ne cille pas. Je m'approche légèrement et elle se met à bouger. Elle se débat légèrement dans son sommeil, en chuchotant : « Non. Ne partez pas. Réveillez vous. Je vous en supplie. » J'essaye de la bouger un peu pour voir si elle se réveille mais sans succès. Tout d'un coup elle hurle ce qui me fait sursauter. « LACHE MOI. » résonne dans ma tête en boucle.Elle avait l'air terrorisée, complètement paniquée par quelqu'un et je ne peux pas m'empêcher de me demander si c'est de son père qu'elle rêve. Elle se redresse brusquement, haletante, et elle sanglote légèrement. Je pense qu'elle croit que je dors et qu'elle essaye de ne pas faire de bruit. Je lui saisis le bras et viens la blottir contre moi, elle pose ses mains froides sur mon torse. Une fois sa tête posée contre moi, ses sanglots se calment. Je pose pleins de baisers sur sa tête et je lui caresse les cheveux. Elle ne tarde pas à se rendormir.
Je me réveille en sentant toujours quelque chose serré contre moi et en baissant les yeux j'aperçois une touffe brune. Je me défais difficilement de son étreinte mais elle dort assez profondément pour ne pas se réveiller. Je vais fermer les stores et sors de la chambre en la laissant là, la bouche ouverte et les cheveux en pagaille. Je vais prendre une douche et sors de l'appart en laissant la porte ouverte derrière moi. Je regagne mon appart et me change. Il est 08h15 et je dois être au studio pour 08h. Bon bah c'est parti.
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OUVRE LA PORTE
FanfictionMax a 6 ans. Max a deux monstres chez elle. D'autres gens disent que ce sont ses parents mais Max n'y croit pas. A l'école, aucune des copines de Max raconte que ses parents lui font ce que les deux monstres chez Max font à Max. Max a mal mais elle...