I want to live

•CHAPITRE SIX•

L'odeur des médicaments...

Voilà la première sensation qui me vins tandis que je repris peu à peu conscience.

Puis ce fus une douleur au bras et lorsque j'ouvris les yeux la luminosité impressionnante m'obligeant à vite les refermer.

Après quelques minutes je me forçai à les rouvrir et vis que je suis dans un lit d'hôpital branchée à une machine m'injectant du produit dans le bras.

Ce qui explique l'odeur infecte et la douleur du bras.

Une infirmière tira le rideau doucement pour sûrement voir mon état et fut surprise en constatant que je suis réveillée.

- Ne bougez pas je vais prévenir que vous êtes réveillée, dit-elle avant de vite ressortir.

Où veut-elle que j'aille dans mon état ?

J'essayai néanmoins de me redresser mais me stoppai rapidement sentant un lourd mal de tête, il ne va donc pas me quitter celui-là ?

- Mademoiselle Swarovski, commença un homme en passant le rideau, je suis le docteur Frigman, je me suis occupé de vous passer des tests.

J'hochai un tout petit peu la tête pour éviter de faire des mouvements trop brusques.

- Je vais vous poser quelques questions de base, tout d'abord, prenez-vous de la drogue ?

Je le regardai quelques secondes surprises et finis pas dire :

- Non.

- Êtes-vous alcoolique ?

- Non.

- Avez-vous eu des rapports sexuels il y a peu de temps ?

- Peu de temps c'est à dire ?

- Il y a moins d'un mois ?

- Oui.

- Étiez-vous protégée ?

- Oui, enfin je crois et puis je prends la pilule donc si c'est ce que vous vous demandez je ne suis certainement pas enceinte.

- C'était juste pour vérifier, dit-il avant de noter quelques choses sur son clapet.

- Venons-en aux faits, y'a-t-il une raison particulière pour lequel j'ai fait un malaise ? Demandai-je en soupirant.

- Nous n'avons malheureusement rien trouvé, mais nous avons envoyé vos prélèvements sanguins en recherche approfondie, rien de grave nous pensons, c'est juste pour être sûr...

- Être sûr de quoi ?

- Qu'il n'y a rien d'anormal, puisque lors du premier test nous avons remarqué une substance inconnue, mais à mon avis ce n'est rien de grave ne vous inquiétez pas, alors je vais dire que ce malaise est survenu à cause de la fatigue, finit-il en me souriant.

J'hochai encore une fois la tête et demandai :

- Quand je pourrais sortir ?

- Tout de suite, votre frère est dans la salle d'à côté et nous appellerons votre famille ce week-end pour les résultats.

Je me redressai doucement et lui tendis mon bras contenant l'aiguille.

- C'était obligé ça ?

- Oui, malheureusement même si je sais que ce n'est pas très agréable, répondit en la retirant doucement de ma chair me faisant grimacer.

Je le remerciai et enfilai ma veste posée sur la chaise.

Il me raccompagna jusqu'à mon frère et nous dit aurevoir avant de disparaître.