•CHAPITRE TRENTE-SIX•

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-Alors Maddy comment ça se passe au lycée ? Me demanda ma tante alors que je jouai avec ma nourriture depuis maintenant une bonne dizaine de minutes.

-Bien même parfaitement bien, mentis je sans même avoir besoin de réfléchir.

-Tu a les même notes que Noémie ?

-Maman enfin, ne soit pas sotte nous parlons de Maddy quand même, s'ajouta cette dernière en rigolant.

Je ne pris même pas la peine de répondre et me contenta de lever les yeux au ciel.

-Tu n'as pas faim ? Demanda Jacob en se penchant vers moi.

-Bizarrement nan, dis-je en reposant ma fourchette pour repousser l'assiette.

-Maman va te tuer après la soirée.

-J'men fiche j'ai le droit de boire de l'alcool si je veux.

-C'est pour ton bien...

-Je vois pas le rapport, crachai-je froidement avant que je sente quelques chose couler de mon nez.

D'un geste rapide et par réflexe je passai ma main mais écarquillai les yeux en voyant une bonne couche de sang.

Fuck.

Sans aucune grâce je me levai et partis d'un pas rapide vers les toilettes. Vu le bruit qu'à fait ma chaise en tombant en arrière je suppose que tout le monde a dut être surpris par mon départ soudain.

Je me dépéchai donc de m'enfermer dans une salle de bain et attrapai un grand nombre de mouchoir pour arrêter les saignements.
Quelques minutes plus tard ce fut bon et après une rapide inspection de mon état dans le miroir je ressortis l'air de rien mais m'arrêtai à la porte de la grande salle à manger.

-Je continue de dire que cette jeune n'a pas eu une éducation assez adaptée ! Fit la voix de ma grand mère alors que je calai me derrière la porte pour écouter en silence.

-Maddy est comme elle est, et cela nous suffit amplement, dis mon père en haussant le ton.

-Votre fille est pire qu'une peste, vous auriez dû l'envoyer en internat quand vous aviez l'occasion ! Cria quelqu'un alors que je serai les poings.

-Vu ce qu'elle a fait Noël dernier je pense exactement pareil, elle ne mérite pas notre famille, rigola Noémie qui n'en manque pas une pour me pourrir.

Ne supportant plus d'attendre et ayant marre d'eux je fis mon entrée comme si de rien était et un silence pesant s'abatit.

-De quoi parliez vous ? Demandai je innocentement avec un faux sourire sur le visage.

-De la scolarité de Noémie, elle a de grande chance de rentrer à Harvard, dit rapidement sa mère avec fierté.

-Et toi Maddy ? Sait tu où tu va aller ?

-Non grand mère, je ne sais pas encore, mentis-je encore une fois.

-Qu'attend tu enfin ? Ton avenir est la priorité, m'engueula t'elle alors que le visage de mes parents et de Jacob se décomposaient.

Le miens gardait un air parfaitement neutre face à ses remarques.

-Maman arrête... Essaya ma mère alors qu'elle reprenait de plus belle.

-Non, ta mère a raison, il est temps de lui faire comprendre, Maddy doit grandir ! S'écria mon grand père alors que serai les poings pour me retenir d'explosai et de tout lâcher.

-Reprend toi en main ma pauvre fille ! Devient une femme ! Et peut être que tu arrivera à la même hauteur que ta cousine Noémie ou de tes autres cousin, car pour l'instant tu est la seule honte de cette famille !

Son discours continua longtemps, juste pour m'humilier, elle pense que cela va me changer, mais elle se trompe, ils se trompent tous, et oui, je ne suis pas comme eux, car moi je n'ai pas d'avenir, mais sont ils au courant ? Non, et j'espère que plus tars ils s'en mordront les doigts.
Mais maintenant, j'en ai marre car cette putain de famille qui croit être parfaite n'est qu'une façade et pour la première fois, je vais me lâcher et juste leur dirent leurs quatres vérités en face.

-Ferme ta putain de gueule grand mère ! La coupai je sans respect en me levant d'un bon.

Un silence s'abattit alors que tout le monde me regardaient l'air beaucoup trop surpris.

-Qu'à tu osé lui dire ?! Hurla mon grand père en se levant à son tour.

-De fermer sa gueule, et je te dis la même, je vous dis à tous de fermez vos gueules.

-Maddy, calme- commença mon frère en me prenant la main mais je me retirai.

-Ne me regardez pas comme ça, avec cette air de honte et de mécontentement envers moi, car je m'en contre fiche de ce que vous pensez, je ne suis pas comme vous et je ne le serai jamais.

-Tu es la pire des choses de cette famille, dit ma cousine avec un air de dégoût sur le visage.

-Mais moi au moins je ne suis pas une représentation clichés des femmes de notre famille, peste, égoïste, snob et j'en passe, crachai-je avant de me diriger vers la sortie.

-Maddy si tu t'en va, tu ne nous verra plus et tu n'aura plus aucun héritage, me menaça mon grand père en me pointant du doigt.

Pensent ils vraiment que je vais rester pour eux où un simple héritage ?

Quelle bande de con.

-Au contraire, quand j'aurai franchis cette porte c'est vous qui ne me verrai plus jamais, et vous le regretterai, alors votre héritage mettez vous le dans le cul, et allez vivre en enfer, finis je avant de pousser la grand porte pour rejoindre le hall, attraper mon sac à mains et sortir de chez moi.

D'un pas rapide et malgré mes talons aiguilles je quitter mon quartier de bourge pour rejoindre une avenue mouvementé et chopper un taxi.

-Ingelwood, un parc si possible, demandai je en rentrant dedans sans hésitations.

Il hocha la tête un peu confus et démarra alors que je sortis de mon sac le paquet de cigarette qui n'a pas bougé depuis lundi.

D'un geste rapide j'entrai le numéro dans mon téléphone et rédigea un message :

Ça te dis qu'on reprenne notre discussion de lundi ?
Maddy.

I want to liveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant